"L’effet Catlin Paris, 1845-1846"
Daniel Fabre 著
RÉSUMÉS
La présentation à Paris du Musée indien de George Catlin, de mai à septembre 1845, puis, en mars 1846, de deux de ses portraits d’Indiens au Salon annuel, ne déclencha pas seulement la curiosité générale, elle eut un effet immédiat sur la jeune génération des artistes. Ils trouvèrent dans ce musée-spectacle et dans cette peinture un aliment inattendu pour construire une esthétique nouvelle dans laquelle « l’autre de l’art », soit toutes les formes de création a priori exclues du champ académique, tenait un rôle majeur. L’article compare les réactions de Théophile Gautier, George Sand, Gérard de Nerval, Champfleury et Baudelaire, visiteurs attentifs du Musée. Tout en reconnaissant l’apport de Catlin, ils s’opposent sur le sens de la « sauvagerie » qu’ils découvrent : relève-t-elle du primitif, du primordial ou de l’essence de l’art ?
http://gradhiva.revues.org/194
Daniel Fabre 著
RÉSUMÉS
La présentation à Paris du Musée indien de George Catlin, de mai à septembre 1845, puis, en mars 1846, de deux de ses portraits d’Indiens au Salon annuel, ne déclencha pas seulement la curiosité générale, elle eut un effet immédiat sur la jeune génération des artistes. Ils trouvèrent dans ce musée-spectacle et dans cette peinture un aliment inattendu pour construire une esthétique nouvelle dans laquelle « l’autre de l’art », soit toutes les formes de création a priori exclues du champ académique, tenait un rôle majeur. L’article compare les réactions de Théophile Gautier, George Sand, Gérard de Nerval, Champfleury et Baudelaire, visiteurs attentifs du Musée. Tout en reconnaissant l’apport de Catlin, ils s’opposent sur le sens de la « sauvagerie » qu’ils découvrent : relève-t-elle du primitif, du primordial ou de l’essence de l’art ?
http://gradhiva.revues.org/194