西尾治子 のブログ Blog Haruko Nishio:ジョルジュ・サンド George Sand

日本G・サンド研究会・仏文学/女性文学/ジェンダー研究
本ブログ記事の無断転載および無断引用をお断りします。
 

戦争と女性作家

2012年03月31日 | 女性文学・女性




第19回「女性作家を読む」研究会に参加された皆さま、大嵐の悪天候の中、大変お疲れ様でございました。
松田さんのご発表("Meurtre a Kang-Se", 'Nous accusons", Gilette Ziegler )は、戦争と女性作家について深い思考を促し、非常に刺激的な内容で啓発されるものがありました。

「しいのみ」様が研究会のご感想をブログにお書きくださいました。
読書家「しいのみ」様ご自身のブログも、文学的で示唆に富み刺激的です。
ブログのアドレスは次の通りですので、皆さまも、是非、ご訪問くださいますよう。

 http://ameblo.jp/shiinomi8848/
 

次回の研究会については、日程が決まり次第、またご連絡申し上げます。
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ブリジット・フォッセ:「ジョルジュ・サンドは私より勇気ある女性」

2012年03月30日 | サンド研究



ブリジット・フォッセ(映画『禁じられた遊び』の子役です)がサンドについて語っています:

「ジョルジュ・サンドは私より勇気ある女性でした。」

Brigitte Fossey : "George Sand était plus courageuse que moi"

http://www.dailymotion.com/video/xpdonu_brigitte-fossey-george-sand-etait-plus-courageuse-que-moi_news
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『畏れ慄いて』の著者アメリー・ノトン 3月28日から4月5日まで来日

2012年03月29日 | 女性文学・女性
神戸生まれ(1967年)のアメリー・ノトン日本へ
外交官の娘として神戸で生まれ、5歳まで日本で育ったノトンにとって日本は特別な存在であり、長い間、自分は日本人だと思っていたと述懐しています。
その関係は「あなたは私のことを愛しているって言うけれど、私なしでもいられるのね』という恋人の非難にも似ているものでもあったという。
日本から245回もの招待を受けながら、いずれも拒否。
しかし、大震災が彼女に来日を促した。今回の来日は、23歳で再来日し三井物産に1年間勤務した1996年以来のこと。
架空の日本の大企業の現実と不条理をユーモア仕立てに描いた「畏れ慄いて」(1999)はベストセラーとなり(50万部を完売)、アカデミー・フランセーズ賞を受賞。日本の会社員必読の書ともされている。「畏れ慄いて」は映画化され、横浜映画祭では上演されたが、日本での一般公開には至っていないそうです。

http://www.amazon.co.jp/%E7%95%8F%E3%82%8C%E6%85%84%E3%81%84%E3%81%A6-%E3%82%A2%E3%83%A1%E3%83%AA%E3%83%BC-%E3%83%8E%E3%83%BC%E3%83%88%E3%83%B3/dp/4878933690
http://www.lemonde.fr/livres/article/2012/03/15/l-appel-du-japon_1669344_3260.html?xtmc=fukushima_le_11_mars&xtcr=4

Amelie Nothomb, nee a Kobe, vit en Europe comme en exil. Elle s'apprete a retourner la-bas, par necessite, pour s'y ressourcer. En depit, ou a cause, de Fukushima. Du 28 mars au 5 avril, je serai au Japon. Je n'y ai plus mis les pieds depuis decembre 1996. C'est peu dire que ce pays m'a manque.

L'appel du Japon

Du 28 mars au 5 avril, je serai au Japon. Je n'y ai plus mis les pieds depuis decembre 1996. C'est peu dire que ce pays m'a manque. J'ai longtemps cru que j'etais nippone. J'ai fini par comprendre que ce qui m'avait fondee n'etait pas le Japon, mais le manque de Japon.

La premiere fois que j'ai quitte l'Archipel, j'avais 5 ans. On m'arrachait a Nishio-san, ma nounou japonaise, que j'aimais a l'egale de ma mere. Les annees qui suivirent cet exil, je souffris au-dela du dicible. Quand ma douleur etait trop insoutenable, je me cachais sous la table pour pleurer en silence. Je concluais toujours par ce serment : "Un jour, je retournerai dans mon pays."

A l'age de 21 ans, apres donc seize annees de manque, je tins parole. Deux de mes livres relatent mes aventures d'alors. J'y decouvris entre autres choses qu'il ne suffisait pas d'etre nee au pays du Soleil-Levant pour en faire partie. Mais ce que je n'ai pas reussi a exprimer, c'est a quel point ce retour au Japon m'a sauvee. Si j'echouai a prouver que j'etais nippone, je parvins a puiser des forces durables dans cette terre elue.

Apres, je quittai a nouveau l'Archipel. Le travail de deuil reprit. J'appris a ne plus me cacher sous la table mais a m'y asseoir pour ecrire. Il s'agissait pour moi de renouer avec l'une de mes plus vieilles habitudes : le manque de ce qu'on aime.

Le reproche amoureux qu'on m'a le plus adresse est celui-ci : "Tu dis que tu m'aimes, mais tu te passes tres bien de moi." Je n'ai jamais reussi a m'expliquer sur ce point. Tout etre aime devient pour moi le Japon ; des lors, il me parait normal de ressentir un manque douloureux a cet egard. Je ne suis pas plus stoicienne que n'importe qui : j'ai seulement l'habitude. Quand je souffre d'un manque extreme, je sais que je suis moi. C'est deja ca.

Stupeur et tremblements parut chez Albin Michel en 1999. Suite a cela, comme on s'en doute, on m'a invitee au Japon 245 fois de maniere ambigue : l'idee etait que je m'explique. J'ai toujours refuse : il n'y avait rien a expliquer. Stupeur n'est pas un livre a these, c'est le recit d'une mesaventure professionnelle dans une grande entreprise nippone. Aujourd'hui, c'est ainsi que l'oeuvre est comprise, et il n'y a plus de scandale.

Le 11 mars 2011, il y eut Fukushima. Depuis, rares sont ceux qui osent aller au Japon. Je ne compte plus le nombre de connaissances qui ont annule leur voyage. Quand je leur dis que c'est surtout maintenant qu'il faut aller sur l'Archipel, par solidarite et pour prouver que cette terre n'est pas pestiferee, on me repond que le risque est trop grand. "Mais les Japonais n'ont pas fui leur pays, eux !", n'ai-je cesse d'affirmer. A quoi on me retorque d'un air finaud que ces pauvres gens sont victimes de la desinformation. Comme quoi tous les pretextes sont bons pour douter non seulement de l'intelligence des Japonais, mais aussi de leur courage.

Cet agacement a joue un role dans le fait que j'accepte la 246e invitation. Pour autant, il n'y a pas lieu de m'attribuer un beau role : ce n'est evidemment pas le pays du Soleil-Levant qui a besoin de moi, c'est moi qui ai besoin de lui. Seize annees ont a nouveau passe depuis mon dernier exil : il semblerait que vis-a-vis de cette terre, mon autonomie soit de seize ans. Mes batteries sont presque completement dechargees, il est grand temps de retourner a la source.

A la source de quoi ? C'est la question a 10 milliards de yens. Le monde entier s'accorde la-dessus : la-bas, il y a quelque chose. Mais quoi ? Personne n'est de la meme opinion. Ceux qui ont le plus ecrit sur le sujet sont les Nippons : on ne denombre plus les essais sur la fameuse specificite japonaise. Il en a resulte des theories plus ou moins incongrues, voire pestilentielles, tant il est vrai qu'il suffit de nommer une impression pour la discrediter. Selon moi, le seul a s'etre montre convaincant est Junichiro Tanizaki dans Eloge de l'ombre (1933), texte admirable, d'une poesie extraordinaire. Encore son explication ne rend-elle pas compte de tous les mysteres japonais, loin s'en faut.

Si l'on me demande ce que moi je vais chercher au Japon, je n'ai aucun mot pour le dire. Je sens tres profondement, dans ma cage thoracique, ce qui entre en convulsion a la seule idee de respirer a nouveau l'air nippon, et je refuse de devaluer par des termes inadequats une pulsion aussi forte. Tout ce que je sais, c'est que, comme la derniere fois, j'ai besoin d'etre sauvee. De quoi ? Si je le savais, je serais deja sur la voie du salut, ce qui n'est pas le cas. Je sais que le Japon a le pouvoir de me sauver, puisqu'il l'a deja fait. Mon salut est evidemment un projet de pietre envergure ; neanmoins, je dois avouer qu'il me tient a coeur.
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第19回「女性作家を読む」研究会

2012年03月28日 | 女性文学・女性


暫く関西に滞在していたために、ブログもお留守になってしまいましたことをお詫びいたします。
連絡が遅くなってしまいましたが、下記のように「女性作家を読む」研究会を開催いたします。
ーーー
第19回研究会

場所:慶應義塾大学・日吉キャンパス・二階小会議室
日時:3月31日(土)10:45 am - 12:30 pm

 10:45 am - 11:45 am      研究発表  松田祐子
「『江西の殺人(Meurtre a Kang-Se)』の著者ジレット・ジーグレーとは?」

概要: 朝鮮戦争最中の1951年5月、「国際民主女性連盟」から派遣された17カ国20人からなる調査団が北朝鮮を訪れ、戦闘の状況を実際に見、現地の人々に話しを聞いた。その調査報告書『私たちは弾劾する:国際民主女性連盟委員会報告1951年5月18日から27日の朝鮮』は5カ国語(英・仏・露・中・韓)で作成され、国連をはじめとする世界中の女性機関・人権機関に送られた。調査団を派遣した「国際民主女性連盟」はフランスの女性組織である「フランス女性同盟」と深いつながりがあり、また初代会長はどちらもユジェニー・コトンというフランス人女性である。 この調査団に参加したフランス人団員、ジレット・ジーグレーとはいかなる人物だったのか?また彼女はこの戦争に対して何をどう感じたのか?本報告では、ジレット・ジーグレーがこの時の体験をもとに書いた小説『江西の殺人(Meurtre aKang-Se)』を紹介し、当時のフランスの社会状況と重ねあわせて検証する。

11: 45am -12:15 pm   WIF(ASU)アリゾナ学会報告  西尾治子
12: 15am -12:30pm その他

---

<12月の第18回研究会にご参加くださったS様へ>
サンドに非常に関心をお持ちでいらして研究会にもお運びくださるとのこと、ありがとうございます。近刊予定の『二〇〇年目のサンド』を既に予約されてしまわれたとの由、行動力の迅速さに感嘆しております。本書は目下最後の調整をおこなっているところです。今暫く辛抱されてお待ちくださいますよう、お願い申し上げます。
今回の研究会はサンド中心という訳ではありませんが、大局的には『サンドー政治と論争』に書かれているようなサンドの政治的あるいはフェミニスト的スタンスに共通するテーマが取り上げられています。また、アリゾナ学会報告(前回のブログの書き方ですと英語中心のシンポジウムだったような印象を与えたかもしれませんが、組織した学会名の WIF:Women In French が示しているように、大半がフランス語による発表で英語の発表はむしろ少なめでした。)それに昼食会ではサンドに関する話も出ることと思いますので、どうぞ楽しみにしていらしてくださいますよう。
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"Stendhal et l’énergie"

2012年03月28日 | 十九世紀の文学
Stendhal et l’énergie

Colloque organisé par Stendhal Aujourd’hui
Avec la collaboration de HB Revue internationale d’études stendhaliennes

30 et 31 mars 2012
Université Paris-Sorbonne-Paris IV
Maison de la Recherche (salle D 040), 28, rue Serpente, Paris VIe



Vendredi 30 mars

9h Ouverture du colloque

9h15-12h Présidence : Michel Arrous

Énergie et écriture chez Stendhal
par Méké Méité Université de Cocody-Abidjan

Stendhal et l’énergie militaire : de César à Napoléon
par Elisabeth Scheele Paris

10h15 Pause

Audacieuses passions à l’italienne
par Brahim Karoui Université de Sfax

L’énergie visuelle : le regard méprisant dans Armance
par Sascha Lüthy Université de Berne

14h-17h Présidence : Andrée Mansau

Stendhal, éternel anxieux de la grâce
par Marie-Thérèse Fuentes Université Complutense

Bourrés d’énergie jusqu’à la gueule…
par Max Andréoli Grasse

De la sensation à l’expression : formes de l’énergie dans Lamiel
par Isabelle Pitteloud Université de Genève

15h30 Pause

“Alla meglio” : l’énergie prosaïque chez Stendhal
par Etienne Beaulieu Université du Manitoba

Les Mémoires de Mme Roland et l’énergie stendhalienne
par Akemi Yamamoto Université de Kobé



Samedi 31 mars

9h30-12h Présidence : Didier Philippot

Le ridicule de l’énergie dans le roman stendhalien
par Pierrette Pavet Paris

L’énergie est un choix
par Michel Crouzet Université Paris-Sorbonne

10h45 Pause

Stendhal et l’énergie créatrice
par Serge Linkès Université de La Rochelle

L’énergie italienne du criminel selon Stendhal
par Barbara Dimopoulou Université de Provence


14h-17h Présidence : Max Andréoli

Agitation et léthargie dans les nouvelles de Stendhal
par Thierry Ozwald Université des Antilles

Les Gladiateurs, de la statue du mourant à Childe Harold : “Arise ! ye Goths, and glut your ire.”
par Andrée Mansau Université de Toulouse-Le Mirail

Julien Sorel ou le jeune homme et la mort
par Suzel Esquier Université de Clermont-Ferrand CELIS

15h30 Pause

Énergie du non-style : enargeia / energia
par Hélène Spengler-Huc Université Stendhal-Grenoble III CESR

L’héritage de Stendhal : Barrès professeur d’énergie
par Françoise-Marie Guinoiseau IUFM Lyon

ーーー
Michel Arrous先生、お知らせをありがとうございました!
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Cites nouvelles

2012年03月27日 | サンド研究


Pour le cahier Femmes d'ici, édition 2012

Chère lectrice,
Longtemps, trop peu de femmes ont eu accès à l'édition. De grandes écrivaines se sont cachées sous des pseudonymes masculins, Georges Sand (ou Amantine Aurore Lucile Dupin, son vrai nom) étant sans doute la plus célèbre. Certaines auteures québécoises du début siècle dernier ont fait de même, la journaliste et dramaturge Éva Circé-Côté a emprunté le nom de son grand-père, entre autres, pour publier ses idées dans des journaux de l'époque.

http://www.citesnouvelles.com/Opinion/2012-03-08/article-2920834/%0D%0AFemmes-et-lettres/1
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"cette violente et superbe chute d'eau"

2012年03月26日 | サンド研究
Frédéric Bouglé à Thiers

LE MONDE | 26.03.2012 à 14h46 • Mis à jour le 27.03.2012 à 13h44

Des couteaux jusqu'aux lames de chirurgie, Thiers (Puy-de-Dôme) produit 70 % des objets tranchants de France. C'est la géographie qui l'aura voulu, et une rivière, la Durolle. "Un cours d'eau encastré dans la montagne, très nerveux, très sensible aux orages, et qui déploie une énergie considérable", explique Frédéric Bouglé, directeur du centre d'art contemporain Le Creux de l'enfer.

Les meilleurs artistes d'aujourd'hui ont compris que "l'endroit était un enjeu qui valait la peine" et exposé dans cette ancienne friche industrielle restée au coeur de la mémoire ouvrière thiernoise : celle des couteliers effilant les lames sur les grosses meules de pierre mues par le torrent. Saint Genet y fut, dit-on, décapité, et le logo du Creux de l'enfer figure un diable arrogant, aux ongles et aux chaussures taillés en pointe extrême.

Quel destin a amené M. Bouglé de Monsoreau un village du val de Loire jusqu'à, écrivait George Sand, "cette violente et superbe chute d'eau" habitée par "le bruit continuel des marteaux, des cris aigres des outils et le sifflement de la fournaise" ? Un chemin de vie. Montsoreau jouxte Fontevraud, abbaye royale et centre pénitentiaire où son père fut surveillant principal avant la fermeture de la prison en 1985. Frédéric Bouglé est d'abord peintre, artiste, ayant quitté l'école à 16 ans, en rupture de conformité. Il traîne aux Beaux-Arts prend ses cliques et ses claques pour faire un tour d'Europe en auto-stop - un jour, il est "pris par le pilote de course brésilien Emerson Fittipaldi" avec qui il poursuit un bout de chemin. Au début des années 1970, l'ambiance est aux voyages au long cours. Il choisit l'est, cap sur l'Iran, l'Afghanistan, l'Inde, dormant "sur des bancs publics à Kaboul parmi ces gens d'une grande hospitalité".

Au retour, il s'inscrit aux Beaux-Arts de Tours, expose ses toiles à Saumur, puis au Frac des Pays de la Loire installé dans l'abbaye de Fontevraud. Le directeur en poste, Jean de Loisy, l'embauche. Pendant sept ans, il s'occupe des ateliers internationaux. "Je suis alors rentré dans l'institution", explique sans regret celui qui a renoncé à la peinture parce qu'il en avait reçu le signe : un ensemble de ses oeuvres, exposé à Nantes, est détruit par un incendie. Il part diriger le Centre d'art de Pougues-les-Eaux, en Bourgogne. Le diable y met encore sa patte. "Nous avons perdu nos subventions, je me suis retrouvé au chômage."

Passerelle

En 1991, son ange gardien l'envoie faire l'expérience du froid en Russie. Gorbatchev vient de quitter le pouvoir et l'URSS est démantelée. "J'y suis resté jusqu'en 1995. Ce fut un élan extrêmement jouissif de la jeune génération vers le libéralisme, une violence que traduisait le suicide de retraités ruinés." Il s'emploie à faire venir à Moscou des artistes contemporains français. Bouglé devient critique d'art en Russie (pour le Daily Kommersant), en France (Le Journal des arts). "J'ai du plaisir à écrire et à accompagner intellectuellement et artistiquement des plasticiens, dit-il. Je plonge dans leur univers et c'est perturbant." Dans son bureau s'empilent les livres publiés à l'occasion de chaque exposition.

Frédéric Bouglé arrive à Thiers, ville médiévale qui fait face à la chaîne des Puys, en 2000. Le Creux de l'enfer a été créé en 1988. Trois ans auparavant, la cité forézienne a organisé un symposium national de sculpture monumentale métallique. L'un des artistes invités, George Trakas, tend une passerelle métallique au ras de l'eau de la Durolle, "véritable pont de corde suspendu dressé dans les embruns de la cascade... reliant l'histoire légendaire et sociale du site à l'art de son époque".

Frédéric Bouglé y crée "Les Enfants du sabbat", cycle d'expositions consacré aux jeunes artistes "qui vont devoir affronter l'institution", en partenariat avec l'Ecole supérieure des beaux-arts de Clermont-Ferrand et de Lyon. La réputation internationale et le public de proximité sont les deux fondamentaux de Frédéric Bouglé. Il accompagne les initiatives régionales - Shakers à Montluçon (Allier), lieu d'effervescence installé dans un quartier dit sensible ; Horizon arts nature sur le massif du Sancy (Puy-de-Dôme), Chemin d'art à Saint-Flour (Cantal)...

Le Creux de l'enfer est un enjeu pour les artistes invités, et Frédéric Bouglé veut être l'entremetteur entre eux et la région. En 2004, Stéphane Penchréac'h utilise cent feuilles de papier de 1 mètre sur 1,20 fabriquées par le moulin Richard Le Bas d'Ambert. En 2006, le Catalan Muntadas raconte l'histoire du couteau. En 2009, Franck Scurti y expose 1 kilomètre de fermetures Eclair fabriquées par des artisans locaux. Le Diable s'habille en thiernois.
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La correspondance de Musset et Sand

2012年03月26日 | ポエジー 詩 演劇
La correspondance de Musset et Sand mise en scène par Katia Gagné

Du 28 mars au 6 avril, la Cinquième Salle de la Place des Arts présentera un programme double mis en scène par Katia Gagné qui s’inspire de l’oeuvre du dramaturge français Alfred de Musset et de son histoire d’amour avec la romancière George Sand.

D’abord, Tout à vous de coeur, qui avait été présenté au Gesù en 2010 afin de souligner le 200e anniversaire de l’oeuvre de Musset, s’inspire des lettres d’amour écrites par ce dernier à George Sand avec qui il a vécu une relation parsemée d’adultère. La pièce emprunte ainsi des extraits de l’oeuvre de Musset et démontre le parcours existentiel du sujet.

D’un autre côté, la pièce De quel rêve étrange je m’éveille met quant à elle en scène différents personnages créés par Musset qui apparaissent tour à tout sur scène afin de retracer le parcours constellé de pulsions enfouies et autres fragments de solitude de leur créateur.

Dans les deux pièces, Danny Gagné interprète Musset alors que Mark Eden-Towle, Christine Poirier, Jacques Poulin-Denis, Audrey Rancourt-Lessard et Lucie Vigneault viennent le seconder dans De quel rêve étrange je m’éveille.

Pour informations: www.laplacedesarts.com
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les vacances de Pâques 2012

2012年03月25日 | その他 autres
Hôtel particulier chargé d’histoires dans un quartier pittoresque, le musée de la vie romantique reste discret dans le paysage des musées parisiens ; un charme supplémentaire qui ajoute à l’atmosphère singulière qui y règne.

Au XIXe siècle, l’hôtel particulier du peintre Ary Scheffer était un lieu central, accueillant salons, ateliers et expositions. Delacroix et Géricault y venaient et retrouvaient George Sand, Chopin, Liszt ou Dickens. Agrémentée d’une serre, d’un jardin et de deux ateliers extérieurs, la demeure devient musée en 1981. D’abord annexe du Musée Carnavalet, le Musée "Scheffer-Renan" devient celui de "La vie romantique" et présente les souvenirs de George Sand et les toiles d’Ary Scheffer.

On peut y découvrir le moulage d’une main de Chopin, une plume avec laquelle George Sand écrivit certains de ses textes et le coupe-papier en forme de poignard qui rappelle la forme de la lame qu’elle mettait à sa ceinture lorsqu’elle sortait déguisée en garçon.

Le musée semble être un espace parfait pour faire découvrir le romantisme aux enfants. Il évoque le mouvement sous toutes ses facettes (musique, littérature, peinture) et le caractère fétichiste d’une partie de ses collections a de quoi plaire aux plus jeunes. Le bâtiment et son mobilier immergent les visiteurs dans l’époque des salons de la fin du XIXe et donnent aux plus jeunes une image vivante de ce passé prestigieux.

CONTES

Pour les 5 à 10 ans. Durée 1h00. Sur réservation. Tarif : 3,80 € .Les mercredis à 14h00.

Histoires de Princesses … De merveilleuses histoires naissent au sein des œuvres pour qui sait en profiter : des princesses élégantes, drôles, gourmandes, mauvaises ou malchanceuses, des altesses qui voyagent, des souveraines qui créent... Une conteuse évoquera l’histoire de la princesse du jour ! dans le cadre des collections permanentes du musée. Le 11 et le 25 avril 2012.

La Fée aux gros yeux d’après les contes d’une grand-mère de George Sand. Une rencontre fantastique entre Elsie, petite fille espiègle et curieuse, Miss Barbara une énigmatique gouvernante surnommée la Fée aux gros yeux et Monsieur Bat un singulier précepteur…George Sand entraîne les enfants à s’émerveiller du monde et à regarder au-delà des apparences... Le 4 avril 2012.

George Sand, une drôle de grand-mère ! Entre réalité et merveilleux, les enfants découvrent le récit conté de la vie de la célèbre romancière pour qui « la nature travaille mieux que les fées »… Le 18 avril 2012

VISITES-ANIMATIONS

Petit voyage à remonter le temps. Peu de choses ont changé depuis que le peintre romantique Ary Scheffer a quitté la maison, les ateliers et le jardin de la rue Chaptal. Ce petit voyage est une visite animation qui a pour objectif de faire découvrir aux enfants l’art et l’art de vivre au début du XIXème siècle, une autre façon de dire le musée. Le 20 avril 2012.

Pour les 5 à 10 ans - A 14h00. Durée 1h15. Sur réservation. Tarif : 3,80 €
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Voyage au bout de la nuit

2012年03月24日 | 十九世紀の文学
Voyage au bout de la nuit - Voyage au bout de la nuit : 20/03 - Odessa lit Michel Strogoff de Jules Verne (part 1)

Retrouvez toutes les vidéos du programme sur : http://www.direct8.fr/program/voyage-au-bout-de-la-nuit Faire revivre le plus savoureux de la littérature française…Du lundi au samedi, entre 3h30 et 6h00 du matin, narrateurs et narratrices nous lisent les plus grandes œuvres de la littérature française et rendent un hommage aux plus beaux textes de notre patrimoine.Amoureux des livres ou simples curieux, découvrez aussi les coups de cœur de l’actualité à travers de petites chroniques. Laissez-vous embarquer dans un voyage nocturne plein de surprises…
Retrouvez la page officielle de Voyage au bout de la nuit sur Facebook
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