西尾治子 のブログ Blog Haruko Nishio:ジョルジュ・サンド George Sand

日本G・サンド研究会・仏文学/女性文学/ジェンダー研究
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Sociabilité littéraire misogyne dans le Journal des Goncourt au temps de George Sand

2020年07月13日 | 手帳・覚え書き

Sociabilité littéraire misogyne dans le Journal des Goncourt au temps de George Sand

Le Journal, mémoires de la vie littéraire des Goncourt, rédigé par Jules jusqu'à sa mort en 1870, avec son frère Edmond à ses côtés, sera continué par ce dernier jusqu'en 1896.

Dans ce Journal, on trouve cinq étapes primordiales dans la chronologie de la sociabilité. La première remonte à 1851, année où les frères ont décidé de tenir le Journal “comme entrée inaugurale" (Cavanes, 2008). La deuxième, c’est en 1857- 1858, le moment où les échanges littéraires se sont mis à prendre un grand essor: les diaristes avaient établi des relations intensives avec les milieux littéraires. La troisième est une nouvelle étape franchie en 1862 avec le dîner chez Magny; les diaristes ont écrit le 13 novembre, « Nous voici avec les meilleures relations littéraires du monde » (t.I.p883); Sand y était une exception entre les participants homgènes sexuellement. (cf. C.Masson, A.Alquier,1985). Pour la quatrième, il s'agit du groupe des Cinq créé en 1876 par Edmond, dont les membres étaient Flaubert, Daudet, Tourgueniev et Zola. La cinquième et dernière remonte à 1884, année où, après le décès de Jules en 1870, Edmond créa le fameux "Grenier" du dimanche après-midi. 
Or, si on le compare à chaque journal écrit par d'autres écrivains tels que Roussseau, Wolf, Gide ou Dostoïevski, ce Journal présente des particularités marquantes: on se rend compte qu'il est rempli de nombreuses injures et ironies qui, bien qu'il faille les lire en filigrane, sont exprimées dans un style foudroyant.
On remarque, d'une part, le refus opiniâtre des frères, à savoir, leur misogynie, leur haine contre la Révolution, leur mépris du progrès et de tout ce qui est féminin et, d'autre part, leur assentiment délibéré à un esprit aristocrate orgueilleux, à la fierté de posséder une sensibilité nerveuse et à un fétichisme acharné. Parmi tous ces facteurs, seront examinés en particulier les préjugés sexistes et l'"étude du vrai", lesquels constituent un des noyaux du réalisme flaubertico-goncourtien. La personne-clé importante pour cette analyse sera Flaubert: il a été omniprésent dans les lieux de sociabilité littéraire depuis le début du Journal jusqu'à la création du groupe des Cinq; il partageait avec les deux frères à la fois les points communs mentionnés ci-dessus et la passion pour le naturalisme.
Tout en étant centrée sur le Journal qui va de 1850 à 1870, cette communication se propose 1. de mettre en lumière la vision dévalorisante aux yeux des écivains du romanisme, qu'ont acquise les Goncourt pour avoir mené une recherche trop avancée sur l'"étude du vrai", et 2. de montrer qu’ils ont cependant réussi à étayer leur naturalisme.
Comme conclusion, on voudrait souligner que ce sont à la fois leur vision diamétralement opposée à l'idéal de George Sand et leur sociabilité qui, en jouant un rôle de vivier, ont nourri et développé le naturalisme d'Edmond auquel Zola se joindra plus tard.

HN   juin 2019

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Convivialité masculine au XIXe siècle : les dîners Bixio et Magny

2020年07月11日 | 手帳・覚え書き

Anne Martin-Fugier
Dans Romantisme 2007/3 (n° 137), pages 49 à 59

Les élites du XIXe siècle avaient deux types de sociabilité : hommes et femmes fréquentaient les salons, espaces tenus par des femmes ; les hommes se retrouvaient entre eux dans les cercles, les restaurants et les cafés  [1].
Ce qu’on a appelé les dîners était une variante des cercles, il s’agissait de réunions périodiques entre hommes prenant la forme de repas, la plupart du temps au restaurant, parfois chez un membre du groupe, qui se sont multipliées sous le Second Empire et qui ont constitué une convivialité à la mode sous la IIIe République. Ces réunions régulières entre hommes n’avaient de commun que le nom avec les dîners que des maîtresses de maison à la mode organisaient régulièrement chez elles (Citons par exemple Mme Aubernon, célèbre pour diriger la conversation de manière autoritaire, en imposant les sujets et en rappelant à l’ordre à l’aide d’une sonnette les malheureux qui s’en écartaient ou excédaient leur temps de parole  [2]

« Si l’on avait pu réunir tous les propos de table des dîners célèbres du XIXe siècle qui ont remplacé les salons du XVIIIe, ce serait la chronique vivante de notre temps »  [3]

Le dîner Bixio date de 1856, le dîner Magny de 1862. Le premier porte le nom de son fondateur, le second celui du restaurateur chez qui il avait lieu. Mais le dîner Bixio s’était d’abord appelé «dîner des gens d’esprit » puis « dîner du Vendredi » car il avait lieu chaque premier vendredi du mois ; il ne prit le nom d’Alexandre Bixio qu’à la mort de celui-ci, en 1865.

Bixio avait eu une carrière atypique. Né en 1808 dans l’ancien département des Apennins, il étudia la médecine mais ne la pratiqua pas. Après avoir participé à la révolution de Juillet, il se fit journaliste.

Fondateur avec François Buloz en 1829 de la Revue des Deux Mondes, il publia la Maison rustique du XIXe siècle, dirigea le Journal d’agriculture pratique, puis devint rédacteur au National.

Sous la Seconde République, il fut envoyé extraordinaire auprès de la Cour de Turin. Membre de la Constituante, républicain modéré, il fut blessé en cherchant à haranguer les insurgés de juin 1848.

En décembre 1848, il fut ministre de l’Agriculture pendant quelques jours. Le coup d’État de 1851 qui lui valut un mois de prison marqua la fin de sa carrière politique.

Sous le Second Empire, ami des frères Péreire, il administra de grandes compagnies financières : les crédits fonciers français et italien, les chemins de fer italiens, russes et espagnols, le gaz de Paris et
les paquebots transatlantiques  [6]

Le Journal des Goncourt signale, le samedi 22 novembre 1862, l’inauguration d’un dîner rituel au restaurant Magny : « Gavarni a organisé avec Veyne, le médecin de la Bohème, et Chennevières, nous et Sainte-Beuve, un dîner, deux fois par mois, qui doit s’élargir comme convives. » François Veyne, républicain de trenteneuf ans, était le médecin et l’ami de nombreux écrivains et artistes :
Champfleury, Courbet, Nadar, Murger… Certains disent que, de concert avec Sainte-Beuve, Veyne avait imaginé un dîner pour distraire Gavarni en proie à des crises dépressives depuis la mort de
son fils aîné en 1857  [7]

D’abord fixé au samedi, le dîner Magny passa au lundi en avril 1863. Sans doute parce que les trois critiques qui en faisaient alors partie, Sainte-Beuve, Théophile Gautier et Paul de SaintVictor, devaient, le samedi, travailler sur leurs feuilletons qui paraissaient en début de semaine et que le lundi était leur jour de repos. On dînait « toujours à 6 heures précises » ; on se séparait en revanche à des heures variables, « de dix heures et demie à minuit »  [14]
[14]
Correspondance de Flaubert, t. III, Paris, Gallimard, coll.…. Chacun payait son écot, comme le note George Sand lors de son premier dîner Magny le 12 février 1866 : « On paie dix francs par tête, le dîner est médiocre, on fume beaucoup, on parle en criant à tue-tête et chacun s’en va comme il veut. »  [15]
[15]
Nicole Casanova, Sainte-Beuve, Mercure de France, 1995, p. 412. George Sand fut en effet la seule femme invitée au dîner Magny. Preuve que ses « petits camarades » – elle les appelait ainsi – la considéraient moins comme une femme que comme leur égal, un écrivain à part entière, qui pouvait venir causer « entre hommes ».

CONVERSATIONS
13Bixio ou Magny, les thèmes abordés se ressemblent. La différence vient du talent de récit des convives.
Ils évoquent des souvenirs : Sainte-Beuve, doué d’une « mémoire prodigieuse et raconteuse » (7 octobre 1866), fait le portrait de personnalités qu’il a connues, Mme Récamier (17 janvier 1863) ou le chancelier
Pasquier (11 avril 1864). Ils évoquent le bon temps de leur jeunesse, plein de hauts faits dans tous les domaines.

Au Magny, Sainte-Beuve et Théophile Gautier reviennent sur la bataille d’Hernani (20 juillet 1863) ; Gautier, le même jour, raconte sa « baisade » avec la belle Alice Ozy.

Au Bixio, le général de Galliffet, militaire et homme à femmes, charme l’assistance : « Souvenirs de guerre, histoires d’amour, les belles, les balles, le plaisir, la revanche, il a tout conté, évoqué, et jusqu’à 11 h, nous sommes restés là, écoutant, revoyant l’Empire, la Barrucci, Marguerite Bellanger, Anna Deslions, la duchesse [sic] de Castiglione, belle jadis, si belle, folle aujourd’hui, espionne et courtisane, et le prince de Galles, et Bismarck… » (2 mai 1890). Galliffet n’est nul~lement dans le registre du regret ou de la plainte, il se veut positif. Pas de regret de sa jeunesse, c’est avec humour qu’il déclare à Claretie : « Je ne vais plus voir vos comédiennes. Elles ne me donneraient que des regrets, et je ne suis plus capable de leur donner des remords » (7 mars 1896). Pas de plainte non plus. Plutôt que d’évoquer la défaite de 1870, il pré~fère penser à la revanche possible contre
l’Allemagne : « Si notre stupide presse ne parle pas trop, si l’on ne marchande pas trop l’argent à Freyci~net, dans trois ans l’affaire est faite ! »

Robert Baldick, Les Dîners Magny, Denoël, 1972, p. 23.. Selon les Goncourt, au contraire, c’est Gavarni, repris par un goût pour la société, qui était allé demander à Sainte-Beuve de fonder avec lui un dîner  [8]
[8]
Gavarni, l’homme et l’œuvre, par Edmond et Jules de Goncourt,…. D’ailleurs, au début, ils parlent dans leur Journal non pas du « dîner Magny » mais du « dîner de notre société, baptisée la société Gavarni, chez Magny »  [9]
[Quel qu’en ait été le véritable initiateur, le dîner Magny était conçu comme un lieu de rencontre, de conversation, de parole libre : chacun des participants se proposait de « tirer son épingle du jeu, se faire un petit coin de société où il y ait toutes les tolérances d’opinions et de convic~tions »
 [11]
[11]Edmond et Jules de Goncourt, Journal, ouvr. cité, t. I, p. 907.. Les Goncourt, au retour de la
campagne, notent, le 17 août 1863 : « …nous retombons avec plaisir dans ce

parloir de Magny »  [12]
[12]
Ibid., p. 997.. Et le 4 septembre 1867 : « Magny aura été, en dépit de quelques empêcheurs,un des derniers cénacles de la vraie liberté de penser et de parler. » Cependant, dès le premier dîner, les frères Goncourt eurent le projet de consigner les propos des convives. Sainte-Beuve raconta qu’il avait demandé à M. de Noailles s’il se rappelait le mot de Talleyrand
à Mme de Luxembourg qui avait lancé sa réputation d’homme d’esprit.
Comme M. de Noailles n’en avait pas le souvenir, Sainte-Beuve songeait à interroger la comtesse de Boigne et concluait : « C’est terrible, toutes ces choses qui se perdent d’un temps, les mots,
les conversations ! »  [13]
[13]
Ibid., p. 887. Et Goncourt d’ajouter : « Et moi, je pensais que j’allais écrire pour l’avenir, aussi, ce qu’il me disait là et ce qu’il croyait tomber dans le vide, dans le néant, dans l’oubli, dans une oreille et non dans ce livre. »
Le dîner aurait donc ses chroniqueurs, chroniqueurs d’autant plus redoutables qu’ils ne se donnaient pas comme tels. Une fois publié, leur témoignage prêta à contestation et même gravement lorsque, en 1890, le Journal du siège rapporta des propos de Renan mettant en cause son patriotisme pendant la guerre de 1870.

Convivialité masculine au XIXe siècle : les dîners Bixio et Magny
https://www.cairn.info/revue-romantisme-2007-3-page-49.htm#

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研究発表会 「表象の会」

2020年07月05日 | 手帳・覚え書き
 
 
 
「フランス語圏の文学・芸術における女性の表象」研究会(日仏女性研究学会・通称「表象の会」)では、次の通り、Zoom研究会を開催します。
 

2020年第一回「フランス語圏の文学・芸術における女性の表象研究会」


日時:7月11日(土)13:30 ー15:40

場所:Zoom会議室

 

総合司会      :西尾治子 

司会・コメンテーター:吉川佳英子    

 

第一部 13:30−14:30  

1.「19世紀女性向けモード誌におけるバレエ表象 

  ―モード誌La Sylphideを中心に―」       13:30 - 14:00

      丹羽晶子

  (お茶の水女子大学大学院博士後期課程 比較社会文化学専攻 

          表象芸術論領域)

 

2.「殺されたい女」はいない  ーマルグリット・デュラス

  『モデラート・カンタービレ』再読ー     14:00  - 14:30

   新行内美和 (日仏女性研究学会) 

 

第二部 14:40−15:40  

 
参加をご希望の方は、のメールアドレスにお申し込み下さい。
 
 coquelicot_hj2004*yahoo.co.jp
 
  ( *を@に変換下さい。)
 
 
 
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『我が生涯の記』より

2020年07月04日 | 手帳・覚え書き
「芸術家になる! 私はそう望んだのです。 私は、大きかろうと小さかろうと、所有する財産がために私たちを不愉快な心配事に閉じ込めてしまう物質的な牢獄から抜け出しかったのです。
心が狭く野蛮な、わがままで 臆病で田舎じみた考え方の支配下に置かれる状態から自分を遠ざけるために、嘘つきで残酷で自尊心が強く、不信心で愚かな世界の偏見の外側で生きるために。
が、それだけでなく、何よりも自分自身の心の安らぎを得るためにもそこから抜け出したかったのです。」
(George Sand, Histoire de ma vie)
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La misogynie littéraire. Le cas Sand

2020年05月26日 | 手帳・覚え書き
https://journals.openedition.org/rief/1473

La misogynie littéraire. Le cas Sand
Silvia Lorusso Revue italienne des Fraçais

La misogynie littéraire, un sous-type de la misogynie en général, est un phénomène ancien.
Dans sa forme la plus moderne elle trouve ses racines dans la pensée rousseauiste.
Cet article essaie d’illustrer trois causes pouvant fonder une telle haine :
d’abord une motivation sociale (la femme doit être l’ange du foyer domestique) ;
une deuxième raison, qui relèverait du domaine de la morale (les romans des femmes auteurs sont trop passionnels) ;
et une troisième, sexiste celle-ci (« le génie est mâle »).

Tels sont les motifs qui semblent à la base de la rancune du monde littéraire contre George Sand, femme trop libre et auteure de renom. Voilà pourquoi, plus que toute autre, elle a suscité une haine violente de la part de plusieurs écrivains et critiques plus ou moins illustres.


trois causes pouvant fonder une telle haine :

d’abord une motivation sociale (la femme doit être l’ange du foyer domestique) ;
une deuxième raison, qui relèverait du domaine de la morale (les romans des femmes auteurs sont trop passionnels) ;
et une troisième, sexiste celle-ci (« le génie est mâle »).

Tels sont les motifs qui semblent à la base de la rancune du monde littéraire contre George Sand, femme trop libre et auteure de renom. Voilà pourquoi, plus que toute autre, elle a suscité une haine violente de la part de plusieurs écrivains et critiques plus ou moins illustres.

https://journals.openedition.org/rief/1473


« Les femmes qui écrivent ne sont plus des femmes. Ce sont des hommes, – du moins de prétention, – et manqués ! Ce sont des Bas-bleus. Bas-bleu est masculin. Les Bas-bleus ont, plus ou moins, donné la démission de leur sexe »1.

1 J. A. Barbey d’Aurevilly, Introduction – Du Bas-bleuisme contemporain, dans Id., Les Bas-bleus, introduction et notes de P. Auraix-Jonchière avec, pour les notes, la collaboration de J. Dupont, P. Glaudes et M.-C. Huet-Brichard, dans Les Œuvres et les Hommes, 1ère série, dans Œuvre critique, vol. II, éd. P. Glaudes et de C. Mayaux, Paris, Les Belles Lettres, 2006, p. 29.


Et encore : « Le Bas-bleu, c’est la femme littéraire. C’est la femme qui fait métier et marchandise de littérature. C’est la femme qui se croit cerveau d’homme et demande sa part dans la publicité et dans la gloire »2.

2 Ibid., p. 30. La critique s’est plusieurs fois occupée de la misogynie littéraire et du bas-bleuisme
(cf. C. Planté, La petite sœur de Balzac : essai sur la femme auteur [Paris, 1989], Lyon, PUL, 2015 ;
M. Reid, Des femmes en littérature, Paris, Belin, 2010 ;
C. Mariette-Clot et D. Zanone (dir.), La Tradition des romans de femmes. XVIIIe-XIXe siècles, Paris, Champion, 2012 ;
A. Del Lungo et B. Louichon (éds.), La Littérature en bas-bleus, t. I-III, Paris, Classiques Garnier, « Masculin/féminin dans l’Europe moderne », 2010-2017).

Mais, dans cet article je ne m’occuperai pas du personnage de la femme auteur dans l’imaginaire littéraire et social du XIXe siècle, ni des caractères du roman écrit par des femmes. En prenant en compte cette bibliographie, je me limiterai à la polémique littéraire et considèrerai les propos, plus ou moins connus, d’écrivains et d’hommes de lettres, en essayant de retrouver et d’expliquer les formes et les mobiles de cette misogynie.
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芸術家の使命  ジョルジュ・サンド 

2020年05月26日 | 手帳・覚え書き
「人々が誤解しあい憎しみあって世の中の不幸が生じているような時代においては、芸術家の使命は、やさしさや信頼や友情をほめたたえて、清らかな風習や、やさしい感情や、昔ながらの公正さなどが、まだこの世のものである、あるいはありえるということを、心がすさんだり勇気をなくしたりしている人々に思い出させてやることです・・・」 

Dans les temps où le mal vient de ce que les hommes se méconnaissent et se détestent, la mission de l'artiste est de célébrer la douceur, la confiance, l'amitié, et de rappeler ainsi aux hommes endurcis ou découragés, que les moeurs pures, les sentiments tendres et l'équité primitive, sont ou peuvent être encore de ce monde.    1851



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フランスの中高生が学んでいる人気作家は?

2020年05月07日 | 手帳・覚え書き


Littérature : qui sont les auteurs "stars" étudiés au collège et au lycée ?
La liste des oeuvres à étudier pour le bac de français 2020 vient de tomber. Comment les auteurs se retrouvent-ils dans les programmes des collèges et lycées ? Qui sont auteurs stars, les oubliés, ou encore ceux qui montent ?

L'écrivain Albert Camus (1913-1960) (AFP)

"Les Fleurs du Mal" de Baudelaire, les "Essais" de Montaigne, "La Princesse de Clèves" de Madame de La Fayette, "Le Mariage de Figaro" de Beaumarchais figurent sur la liste des douze oeuvres, réparties en quatre catégories (poésies, essais, romans, théâtre), dans laquelle devront piocher les professeurs de lettres en lycée général et technologique pour la Première, en préparation du bac de français en 2020.

Nouvelle méthode de sélection
Cette liste "imposée", relativement classique selon les professeurs de lettres interrogés par l'AFP, est une nouveauté. Elle sera renouvelée pour moitié chaque année. Jusqu'à présent, les enseignants choisissaient eux-mêmes les oeuvres étudiées, en respectant les programmes.

"L'Etranger" de Camus, "Les Fleurs du Mal", "Don Juan" de Molière, "Candide" de Voltaire étaient ces dernières années parmi les oeuvres les plus étudiées pour l'oral du bac, déclare Françoise Cahen, professeur dans un lycée d'Alfortville (Val-de-Marne). Au collège, "le best-seller, c'est 'Antigone' d'Anouilh. Mes lycéens parlent encore très souvent de ce personnage", ajoute-t-elle.

Marivaux et Camus, "stars inamovibles"
Au collège et au lycée, des auteurs sont "des stars inamovibles" et d'autres connaissent des fortunes diverses au fil des ans, indiquent les enseignants.

Pour Romain Vignest, professeur dans un collège parisien et président de l'Association des professeurs de lettres, "Marivaux marche très bien" depuis longtemps. "C'est la 'tchatche' qui leur plait ! Une partie de la finesse de cet auteur leur échappe parfois, avant les explications, mais les élèves sont immédiatement séduits par la vivacité des dialogues et des personnages". Au lycée, si "L'Etranger" reste encore très étudié.

"La Condition Humaine" de Malraux l'est beaucoup moins qu'il y a trente ans, ajoute M. Vignest, qui a également exercé en lycée. De même pour François Mauriac, relève Françoise Cahen.

Corneille, Racine, Molière jusqu'aux années 70
L'enseignement de la littérature française date de la fin du XIXe siècle, explique Violaine Houdart-Mérot, professeure à l'université de Cergy-Pontoise. Jusqu'alors, les élèves étudiaient les textes grecs et latins.

Les premières oeuvres travaillées sont celles du XVIIe siècle, les seules considérées comme "classiques". S'y ajoutent au fil des décennies des textes du XVIIIe et du XIXe.

De l'après-guerre aux années 70, le XVIIe et ses auteurs phare (Corneille, Racine, Molière) restent prépondérants, avec une présence très faible du roman, "vaguement méprisé". "Balzac, Stendhal, Zola sont étudiés sous forme de morceaux choisis. C'est tout", indique l'universitaire.

"Le grand tournant s'effectue dans les années 70 et les programmes des années 80, avec une montée en puissance du roman et une ouverture vers le XXe siècle"
Françoise Cahen, professeure de Français

La place des écrivaines "encore trop réduite"
Pour Françoise Cahen, il faut "bien évidemment" étudier les "best-sellers". "Je ne veux pas que mes élèves ignorent Victor Hugo!". Mais elle regrette un corpus scolaire parfois un peu figé, avec une place accordée aux écrivaines encore trop réduite.

Chaque année, avec ses élèves de Seconde, elle "ressuscite" une auteure oubliée : Catherine Bernard (1663-1712), qui a écrit "Riquet à la houppe" (avant Charles Perrault) et dont les pièces étaient jouées à la Comédie Française, ou encore Marie-Anne Robert (1705-1771), considérée par les Anglo-saxons comme une pionnière de la science-fiction.

Yourcenar, Duras, Ernaux, et George Sand
Les livres de Marguerite Yourcenar, Marguerite Duras et de plus en plus d'Annie Ernaux ("La Place", "Les Années") sont également étudiées dans les lycées, ou des extraits de leurs oeuvres donnés à commenter aux épreuves écrites du bac.

Romain Vignest note un renouveau pour George Sand. "Pas pour ses romans champêtres, mais plus pour 'Consuelo' ou 'Indiana'", dit-il. Une évolution due au renouveau des études consacrées à cette auteure à l'université.

Des écrivains effectuent en effet un retour en grâce aux travaux universitaires. Leurs oeuvres apparaissent ensuite au programme des concours de professeurs (Capes et agrégation), les futurs profs les étudient, les éditeurs publient des éditions critiques en poche... et c'est au tour des élèves de se plonger dedans.

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https://www.francetvinfo.fr/culture/livres/roman/litterature-qui-sont-les-auteurs-stars-etudies-au-college-et-au-lycee_3399313.html


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ÉLITES ET SOCIABILITÉ AU XIXE SIÈCLE

2019年06月17日 | 手帳・覚え書き
Sophie-Anne Leterrier, "Professionnels, amateurs, dilettantes : les frontières
du patriciat musical au XIXe siècle",

in ÉLITES ET SOCIABILITÉ AU XIXE SIÈCLE HÉRITAGES IDENTITÉS , Hervé Leuwers,
Jean-Paul Barrière,Bernard Lefebvre
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22e Colloque International George Sand

2019年06月17日 | 手帳・覚え書き

Colloque : Colloque : "Mondes et sociabilité du spectacle autour de George Sand"
Berne – Lausanne, 24-27 juin 2019



Organisation : Corinne Fournier Kiss (Université de Berne), Valentina Ponzetto (Université de Lausanne)

Comité scientifique :
Pascale Auraix-Jonchière, Olivier Bara, Brigitte Diaz, Corinne Fournier Kiss, Claire Le Guillou,
Catherine Masson, Valentina Ponzetto


BIBLIOGRAPHIE

Sociabilité et « monde du spectacle »

Sociétés et sociabilité au xixe siècle. Actes du colloque de Lausanne (13-14 juin 1986), Lausanne, Université de Lausanne, 1986.

Maurice Agulhon, Le Cercle dans la France bourgeoise, 1810-1848. Étude d’une mutation de sociabilité, Paris, Armand Colin/École des hautes études en sciences sociales, « Cahiers des Annales », 1977.

Jean-Pierre Chaline, Sociabilité et érudition : les sociétés savantes en France, XIXe-XXe siècles. Mémoires de la section d’histoire moderne et contemporaine 10. Paris, Ed. du Comité des travaux historiques et scientifiques, 1995.

Ross Chambers, La Comédie au château, contribution à la poétique du théâtre, Paris, Corti, 1971.

José-Luis Diaz (dir.), dossier « Les sociabilités littéraires au xixe siècle », Revue d’Histoire littéraire de la France, n° 3, 2010.

Anthony Glinoer et Vincent Laisney, « Sociabilité », dans Anthony Glinoer et Denis Saint-Amand (dir.), Le lexique socius, URL : http://ressources-socius.info/index.php/lexique/21-lexique/165-sociabilite.

Antoine Lilti, Le Monde des salons : sociabilité et mondanité à Paris au xviiie siècle, Paris, Fayard, 2005.

Marie-Emmanuelle Plagnol-Diéval, Le Théâtre de société : un autre théâtre ?, Paris, Champion, 2003.

Martial Poirson et Guy Spielmann, « Avant-propos », Dix-huitième siècle, 2017/1, n. 49, « Société du spectacle », p. 5-25.

Gillian Russell, Romantic sociability: social networks and literary culture in Britain, 1770-1840, Cambridge UK, Cambridge University Press, 2002.

Jean-Claude Yon, « Théâtromanie, dramatocratie, société de spectacle. Une analyse alternative de l’histoire des spectacles », Dix-huitième siècle, 2017/1, p. 351-363.

Jean-Claude Yon et Nathalie Le Gonidec (dir.), Tréteaux et paravents. Le théâtre de société au XIXe siècle, Créaphis, 2012.

Peter V. Zima, Der Europäische Künstlerroman. Von der romantischen Utopie zur postmodernen Parodie, Tübingen, Francke, 2008.



Artistes autour de Sand

Françoise Balzard-Dorsemaine, Au plaisir de George Sand : les comédiens de bois de Nohant, La Châtre, Imprimerie George Sand, 1998.

Lise Bissonnette, Maurice Sand. Une œuvre et son brisant au 19e siècle, Montréal, Presses de l’Université de Montréal, 2016.

Anne Chevreau, Alexandre Manceau, le dernier amour de George Sand, Saint-Cyr-sur-Loire, Christian Pirot, 2002.

Claire Le Guillou, Charles Duvernet. Écrits intimes (1855-1874), journal, souvenirs et mémoires, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise Pascal, 2015.

Christiane Sand et Sylvie Delaigue-Moins, Maurice Sand fils de George, Paris, Editions du Patrimoine, 2010.

Robert Thuillier, Les Marionnettes de Maurice et George Sand, Paris, Hermé, 1998.



Sand

Présence de George Sand, n. 19, février 1984 : « Le Théâtre de George Sand ».

Les Amis de George Sand, n. 13, 1992 (numéro consacré au théâtre).

George Sand Studies, vol. 27, 2008 (numéro consacré au théâtre).

Les Amis de George Sand, n. 34, 2012, « George Sand et les arts du 18e siècle », O. Bara (dir.)

Cahiers George Sand, n. 39, 2017, « Public/privé. Du fauteuil à la scène médiatique », Olivier Bara et Marie-Ève Thérenty (dir.)

Nathalie Abdelaziz, Le Personnage de l’artiste dans l’œuvre romanesque de George Sand avant 1848, Lille, ANRT, 1996.

Pascale Auraix-Jonchière, Simone Bernard-Griffiths et Marie-Cécile Levet (dir.), La Marginalité dans l’œuvre de George Sand, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise Pascal, 2012.

Olivier Bara, Le Sanctuaire des illusions, George Sand et le théâtre, Paris, PUPS, 2010.

Olivier Bara et Catherine Nesci (dir.), Écritures, performance, théâtralité dans l’œuvre de George Sand, Grenoble, E.L.L.U.G., 2014.

Olivier Bara et Christine Planté (dir.), George Sand critique. Une autorité paradoxale, Saint-Etienne, Presses de l’Université de Saint-Etienne, 2011.

Roberto Cuppone, Le Théâtre de Nohant. L’invenzione della Commedia dell’arte, Moncalieri, CIRVI, 1997.

Mariette Delamaire, George Sand et la vie littéraire dans les premières années du Second Empire, Paris, Champion, 2012. [surtout la IIe partie : George Sand auteur dramatique]


Un grand merci à Velenina, Catherine et Mme Kiss.


プログラム
http://sand200balzac.sakura.ne.jp/hp/wp-content/uploads/2019/06/GSAND_PROGRAMME_A5_PROD.pdf



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Le Château d'Hérouville フランスCulture

2019年06月16日 | 手帳・覚え書き
Les folles années du château d'Hérouville

Le Château d'Hérouville, près de Pontoise et d'Auvers-sur-Oise, est une demeure du XVIIIème siècle qui aurait abrité, dit-on, les amours de George Sand et Frédéric Chopin. Mais c'est pour un tout autre genre de musique que celle de Chopin que ce château est devenu célèbre dans le monde entier.


https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/une-histoire-particuliere-les-folles-annees-du-chateau-dherouville-1-la-vie-de-chateau-2-plus-dure
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