西尾治子 のブログ Blog Haruko Nishio:ジョルジュ・サンド George Sand

日本G・サンド研究会・仏文学/女性文学/ジェンダー研究
本ブログ記事の無断転載および無断引用をお断りします。
 

小川洋子講演会 4月3日 ブリュッセル

2018年02月27日 | 手帳・覚え書き




2018年4月3日(火) 20:00 - 21:30 UTC+02
rue antoine dansaert 46, 1000 ブリュッセル
ticket
チケット入手可能
passaporta.be


Auteure de nombreux romans, nouvelles et essais, Yōko Ogawa a notamment remporté le prestigieux prix Akutagawa pour La Grossesse (1991) et le prix Tanizaki pour La Marche de Mina (2006). Son univers obsédant ainsi que son écriture d'une économie et d'une acuité remarquables donnent à son œuvre, traduite dans le monde entier, une place indéniable dans la littérature contemporaine.

Dans Instantanés d'ambre, son dernier livre en date (Actes Sud), l'écrivaine japonaise aborde le thème de la maltraitance, et surtout de la capacité des enfants à faire abstraction du mal, à persister dans l’amour filial, à survivre en tenant la peur à distance. Alors que leur petite sœur est morte, trois enfants sont enfermés par leur mère inquiète jusqu’à la névrose.
Ce roman est une ode à la poésie de l’enfance, à la beauté de ses imaginaires habités par la présence des animaux, des objets et des sons, ainsi qu’à l’expérience toujours trop précoce de la perte, de l’absence et du chagrin. Un très grand roman d’Ogawa, peut-être le plus fort.

Yōko Ogawa répondra en japonais, avec traduction française simultanée, aux questions de Vanessa Herzet.

ORG. : Passa Porta, Actes Sud

Photo: © Tadashi Okochi - Picador USA
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Livres

2018年02月26日 | 手帳・覚え書き


Les livres les plus attendus de la rentrée littéraire de janvier 2018

https://www.babelio.com/liste/8844/Les-livres-les-plus-attendus-de-la-rentree-littera
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『フランスを目覚めさせた女性たち』が推薦書に!

2018年02月22日 | 手帳・覚え書き


『フランスを目覚めさせた女性たち』が推薦書に選出されました!

出版社パド・ウイメンズ・オフィスから、本年1月19日刊行の「週刊金曜日」で紹介されたという、うれしいニュースが届きました。中條省平や内田樹といった著名人のご著書とともに、トップに紹介されています。

記事を転載します:

男性の「従」だった女性が「主」として生きられる道を切り拓いた26人の女性たち。いま私たちが手にする権利も彼女らの闘いあってこそ。

『フランスを目覚めさせた女性たち』 単行本 – 2016/3/30
ジャン=ルイ・ドブレ (著),‎ ヴァレリー・ボシュネク (著),‎ 西尾治子 (翻訳),‎ 松田祐子 (翻訳),‎ 吉川佳英子 (翻訳),‎ 佐藤浩子 (翻訳),‎ 田戸カンナ (翻訳),‎ 岡部杏子 (翻訳),‎ 津田奈菜絵 (翻訳)

単行本: 384ページ
出版社: パド・ウィメンズ・オフィス (2016/3/30)
言語: 日本語
ISBN-10: 4864621217
ISBN-13: 978-4864621212
発売日: 2016/3/30
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Des bains et des grands écrivains !

2018年02月21日 | 手帳・覚え書き


CULTURE

Alors que la dernière édition du guide l’Officiel du Thermalisme 2018 vient de paraitre, soulignons la présence, au sein de cet ouvrage, d’une partie passionnante qui revient sur l’expérience des cures thermales vues par les grands écrivains français ! Un peu de culture dans un monde de boue et d’eaux !

Des bains et des grands écrivains !
En France, les légendes des villes d’eaux et des thermes s’inscrit dans notre patrimoine culturel par le récit de ses plus grands écrivains. De Lamartine à Maupassant en passant par Madame de Sévigné, chacun d’entre eux a su retranscrire son expérience et son ressenti de cure au sein de leurs écrits.

En 1816, Alphonse de Lamartine se rend à Aix­les­Bains pour apaiser une officielle maladie pulmonaire et une officieuse dépression... C’est alors qu’il rédige son poème le plus célèbre, Le Lac, dans lequel il évoque aussi sa rencontre avec Julie qui deviendra l’amour de sa vie. Une cure plus que productive pour le poète !

La baronne Aurore Dudevant alias George Sand -accompagnée de son mari Casimir Dudevant- a également séjourné au Mont-Doré en août 1827. Quelques années plus tard, c’est au tour d’Honoré de Balzac d’y faire un séjour. Il y écrira son fameux roman La Peau de Chagrin, l’un des plus réussis.

A la fin du 19ème siècle, Marcel Proust séjourne régulièrement à Evian afin de soigner son asthme. Un isolement qui inspirera la rédaction de son livre de jeunesse Jean Santeuil. Guy de Maupassant, atteint de syphilis, a fréquenté plusieurs établissements thermaux au cours de sa vie.



https://www.senioractu.com/Des-bains-et-des-grands-ecrivains-_a20669.html
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Parcours corporels et créatifs de la contemporanéité Le 19 février 2018

2018年02月19日 | 手帳・覚え書き
RHIZOMES

projet piloté par : Françoise Quillet (Cirras)

Carlo Locatelli (artiste associé à la compagnie Avventure di vita), Stéphanie Decante (Université de Nanterre)

Parcours corporels et créatifs de la contemporanéité - Danse en recherche

Cycle de conférences sur l’apport des techniques somatiques à la création chorégraphique

Sept artistes parlent de leur expérience de création en lien avec l’univers somatique, des parcours et des enjeux spécifiques et singuliers. Des témoignages qualitatifs, des questionnements et des échanges sur l’art d’être corps : Carlo Locatelli, Marika Rizzi, Mandoline Whittlesey, Luna Paese, Chiara Bortoli, Nathalie Schulmann & Mélanie Perrier, Pascal Weber & Jean Delsaux

Les conférences auront lieu à la Maison des Sciences de l’Homme, 54 boulevard Raspail, Paris 75006,
entre 14H et 17H

Calendrier des conférences

Février 2018 :

Lundi 12 : Carlo Locatelli, «Les techniques somatiques et l’art chorégraphique ; des pratiques sensibles du corps dans l’intime du processus de création artistique».

Lundi 19 : Marika Rizzi, «Donner voix aux sens et corps aux mots. De l'écriture du sensible à l'écriture du geste”.

Mercredi 21 : Mandoline Whittlesey, «La Défaite et la Saisie ; un art chorégraphique à la lumière du Mouvement Authentique et du Body-Mind Centering®».

Mars 2018 :

Lundi 19 : Luna Paese, “Pour faire ce que tu veux, tu as besoin de savoir ce que tu fais, pour savoir ce que tu fais, tu as besoin de sentir”.

Lundi 26 : Chiara Bortoli, “Pratiques de l’intention et de l’ex-tension dans l’exercice de la performance et de la création collective”.

Avril 2018:

Lundi 9 : Nathalie Schulmann & Mélanie Perrier, «Le corps relationnel au travail : un nouveau paradigme chorégraphique».

Lundi 16 : Pascal Weber & Jean Delsaux (Hantu), «Ajustements sensibles : le corps comme création».

Jauge limitée

Réservation obligatoire, envoyer un mail à : francoise.quillet2@gmail.com


RESPONSABLE : Francoise Quillet
ADRESSE54 boulevard Raspail 75006 Paris
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Anaïs Nin (1903-1977) et Henry Miller (1891-1980)

2018年02月18日 | 手帳・覚え書き
J'ai des bouffées d'amour qui m'étouffent la nuit.
Anaïs Nin (1903-1977) et Henry Miller (1891-1980) étaient des écrivains transgressifs et passionnés qui se sont tous les deux nourris du travail de l’autre. Ils vécurent une relation sulfureuse à la suite de la liaison qu’avaient entretenue Anaïs avec la femme d’Henry, June. Elle lui écrit cette lettre au moment où leur relation commence à changer de nature, alors qu’ils sont encore à l’aube de la passion ardente qu’ils s’apprêtent à vivre.

9 mars 1932

[Henry]

Je n’avais pas l’intention de vous brûler hier — j’étais couchée, comme dans un rêve, et tellement liquéfiée que j’étais incapable de vous entendre vous lever, je voulais m’accrocher à ce moment. Quand j’y pense maintenant, cela me fait mal de vous avoir brûlé — dites-moi que vous me pardonnez —, c’était inconscient.

Je n’arrive pas à vous écrire, Henry, bien que je sois restée éveillée toute la nuit pour vous parler, pour te parler, de l’homme que j’ai découvert hier… l’homme que j’avais « pressenti » dès le premier instant — toutes les montagnes de mots, de citations, de phrases se sont écroulées, je ne vois plus que la splendeur, la splendeur aveuglante de votre chambre, et ce moment irréel — comment un moment peut-il être à la fois si irréel et si chaud — si chaud.

Vous voulez savoir tant de choses. Je me souviens de votre réflexion : « Seules les putains m’apprécient. » J’avais envie de répondre : avec les putains, c’est une histoire de sang, il y a trop d’esprit entre nous, trop de littérature, trop d’illusion — mais alors, vous avez nié qu’il fût seulement question d’esprit…

Mon visage vous fait croire que je place mon attente si haut, si haut… mais vous savez maintenant que mon esprit n’est pas le seul à vous comprendre.

Vous comprendre, de façon chaotique. J’aime en vous cette douceur étrange, traîtresse, qui se transforme toujours en haine. Comment vous ai-je choisi ? Je vous ai vu, de ce regard intensément sélectif — j’ai vu une bouche qui était à la fois intelligente, animale et douce… curieux mélange ; un homme humain, avec une conscience sensuelle des choses — j’aime la conscience —, un homme, je vous l’ai dit, que la vie enivrait. Votre rire n’était pas un rire capable de blesser, il était riche et moelleux. J’avais chaud, j’étais étourdie, et je chantais intérieurement. Vous disiez toujours les choses les plus vraies et les plus profondes — lentement — et vous avez une façon bien à vous de parler, un peu comme un homme du Sud — hem, hem — en traînant sur les mots, toujours parti dans votre propre voyage intérieur — une voix qui m’a touchée.

Juste avant de vous rencontrer, comme je vous l’ai dit, j’avais voulu me suicider. Mais j’attendais de vous rencontrer, comme si cela pouvait résoudre quelque chose — et ça a marché. Quand je vous ai vu, je me suis dit : voici un homme que je pourrais aimer. Et, du coup, je n’avais plus peur de mes sentiments. Je n’ai jamais pu aller jusqu’au bout de mon désir de mort (cette idée de tuer à jamais le romantisme), quelque chose me retenait. Et je ne peux agir que de tout mon être.

J’ignore si c’était de l’amour — il y eut un long intermède (à cause de mon amour pour June). Henry — mon amour pour June est toujours là. Hier, je n’ai pas pu supporter la vue de sa photographie. Elle nous possède tous les deux — tout le reste n’est qu’une victoire temporaire.

Je croyais être amoureuse de votre esprit et de votre génie (je vous ai lu ce que je pensais de votre esprit et de vos écrits) — avec June, c’est le chaos. Je sentais que vous m’observiez. Je ne voulais pas de l’amour parce qu’il signifie le chaos, parce qu’il fait vaciller l’esprit comme des lanternes sous le vent. Je voulais me montrer très forte devant vous, je voulais être contre vous — vous aimez tellement être contre tout ! Moi j’aime être pour. Vous caricaturez. Il faut aller vite pour caricaturer. Moi je choisis, j’aime — j’ai des bouffées d’amour qui m’étouffent la nuit —, comme dans ce rêve que tu as essayé de rendre réel hier — oui, de clouer dans ton baiser dévorant.

Quand vous me sentirez distante, en retrait, Henry, ce sera June. Quel fut votre pouvoir, ce premier jour, pour réussir à m’arracher les pages que j’avais écrites sur elle dans mon Journal. Vous ignorez à quel point je me protège, je protège mes sentiments. C’est drôle comme vous réussissez à tirer de moi la vérité.

Henry, moi aussi, j’ai envie de m’asseoir et de vous écrire longuement, comme si cela allait me rapprocher de vous. Je ne vous ai jamais dit la joie que j’ai éprouvée à votre retour de Dijon ; quelle joie, si intense, je ressens chaque fois que je vous vois agir de manière spontanée, comme moi. Et quelle joie encore lorsque, en plein délire, vous dites soudain quelque chose de très profond, comme des illuminations de vie — une lanterne qui ne s’éteint jamais complètement ; j’aime cela aussi. Une vie sombre, et puis cette conscience — j’apprécie cela, vous me comprenez ? —, c’est comme une intensification de tous les plaisirs. J’aime le créateur en vous, également — celui qui enrichit la vie et lui donne une dimension incompréhensible pour les autres. J’aime votre sincérité et aussi votre insincérité (j’étais ravie lorsque vous vous êtes aperçu, au milieu d’une lettre que vous étiez en train de m’écrire, que celle-ci pouvait très bien constituer une préface).

« On se pénètre non par les sensations, mais par la pensée », je me le demande.

Je ne serai pas chez Natacha demain — écrivez-moi, ou appelez-moi à la maison le soir juste pour me dire ce que vous avez envie de dire ou de faire. Je répondrai seulement par « oui » ou par « non » s’il y a quelqu’un dans la pièce. J’ai bien peur de ne pouvoir vous voir demain, mercredi, et pourtant j’ai tellement de choses à vous dire sur cette — dernière — partie de votre livre, qui est extraordinaire.

Anaïs Nin, Henry Miller, Correspondance passionnée, La Cosmopolite, Le Stock

https://www.deslettres.fr/lettre-danaisnin-a-henry-miller-jai-bouffees-damour-metouffent-nuit/
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La symbolique du blanc et de ses avatars en Europe (XIXe-XXIe s.)

2018年02月16日 | 手帳・覚え書き






La symbolique du blanc et de ses avatars en Europe (XIXe-XXIe s.) : conséquences historiques, représentations artistiques


Du 16 février 2018 au 17 février 2018
Paris, Maison de la recherche / Salles des Actes en Sorbonne
Colloque international

La symbolique du blanc et de ses avatars en Europe (XIXe-XXIe siècles) :

conséquences historiques, représentations artistiques


Vendredi 16 février 2018

Maison de la recherche, 28, rue Serpente, 75006 Paris, salle D 035

9h30 - Mot de bienvenue du directeur de l’UFR d’Etudes slaves, Stéphane Viellard
9h40 – Introduction par Agnieszka Grudzińska et Luba Jurgenson (Sorbonne Université)

I. Lumière blanche
Présidente de séance – Agnieszka Grudzińska

10h30 - Michel Masłowski (Université de Varsovie/Sorbonne Université),
Esthétique du blanc chez Norwid. Vision d’une École polonaise de littérature.

11h - Magdalena Renouf (Sorbonne Université),
Le blanc ambivalent. Lumière blanche chez Miłosz.

11h30 - Joanna Pawelczyk (Université Paris Sciences et Lettres)
La recherche d’intégrité et les blasphèmes (refoulés ?) de Jerzy Grotowski.

12h - discussion et pause déjeuner

II. Pages blanches et silences

Présidente de séance – Maria Delaperrière

13h30 - Anna Synoradzka-Demadre (Université Lille 3)
Noir sur blanc ou presque – le récit de Jόzef Czapski sur sa biographie intime.

14h - Pawel Rodak (Centre de civilisation polonaise/ Sorbonne Université)
L’espace laissé blanc dans les journaux intimes de Maria Dąbrowska.

14h30 - Mateusz Chmurski (Université Humboldt)
Du blanc typographique aux lignes critiques : l’exemple des Documents sur la vie et la mort de Dezső Kosztolányi.

15h – discussion et pause-café

Présidente de la séance – Anna Saignes

15h30 - Matylda Taszycka (Institut Polonais, Paris)

Rien à voir ? L’art de faire du vide au XXe siècle.

16h - Thibault Deleixhe (Université Libre de Bruxelles)
L’angoisse de la page blanchâtre. Par-delà l'autocensure dans La Pulpe de Jerzy Andrzejewski et La petite apocalypse de Tadeusz Konwicki.

16h30 - Agnès Thomas-Myara (Sorbonne Université),
Les Łemki, page blanche dans l’histoire polonaise.

17h - discussion et pause-café

17h30 – projection du film Trois couleurs.
Blanc (1994, v.o.s.f., 92’) de Krzysztof Kieślowski, présenté par Mathieu Lericq (Université Aix-Marseille).

Samedi 17 février 2018
En Sorbonne, Salle des Actes, 54, rue Saint Jacques, 75005 Paris

III. « Lave plus blanc que blanc »

Président de séance – Piotr Biłos

9h30 - Paulina Kwiatkowska (Université de Varsovie)
L’évanescence de l’image dans le cinéma de la mémoire d’Alain Resnais.

10h - Jean-Yves Potel (Université Paris 8)
Touche pas à la femme blanche (1975) de Marco Ferreri. Un western dans le trou des Halles ou la peur du migrant.

10h30 - discussion, pause-café

11h - Anda Rottenberg (Commissaire d’expositions, Varsovie)
Blanc, propreté, santé.

11h30 - Katarzyna Bojarska (Académie polonaise des sciences, Varsovie)
Saleté du passé ou passé comme saleté.

12h – discussion et pause déjeuner

IV. Crise moderne de la symbolique du blanc
Président de séance - Xavier Galmiche

14h30 - Aleksandra Wojda (Sorbonne Université)
Du blanc classique aux silences du discours fragmenté : l’invention du paradigme moderne.

15h - Jana Kantorikova (Sorbonne Université)
Les idéaux philosophico-anthropologiques et la symbolique du blanc. Une perspective tchèque vers 1900.

15h30 - Malgorzata Smorag-Goldberg (Sorbonne Université)
Wanda Melcer, Terre noire ou l'inversion des codes. Décrire les quartiers populaires pauvres de la Varsovie des années 1930 à travers les codes ethniques coloniaux.

16h – discussion et pause-café

V. Traces blanches

Présidente de la séance – Annie Mollard-Desfour

16h30 - Judith Lyon-Caen (EHESS)
Retour sur un espace blanc.

17h - Alina Molisak (Université de Varsovie)
Les traces blanches de la mort, les traces blanches de la vie. Les couleurs dans la littérature polonaise de la Shoah.

17h30 - Kinga Siatkowska-Callebat (Sorbonne Université)
Blanc comme neige. De la symbolique hivernale dans la prose polonaise contemporaine (Andrzej Stasiuk, Olga Tokarczuk).

18h - discussion et clôture du colloque

*Renseignements et inscription : centre-civilisation-polonaise@paris-sorbonne.fr
En raison du dispositif de sécurité, prière de confirmer votre présence à ce même mail et de vous munir de votre pièce d’identité.

*Colloque organisé par Agnieszka Grudzińska, Kinga Siatkowska-Callebat (Sorbonne Université, UMR Eur’Orbem)
Coordination : Anna Ciesielska-Ribaud (Centre de Civilisation polonaise)
Comité scientifique : Agnieszka Grudzinska (Sorbonne Université), Pawel Rodak (Sorbonne Université, Centre de civilisation polonaise), Kinga Siatkowska-Callebat (Université Sorbonne), Judith Lyon-Caen (EHESS), Iwona Kurz (Université de Varsovie), Alina Molisak (Université de Varsovie).

*Les racines symboliques du blanc – l’innocence, la lumière divine, la virginité, la pureté – sont universelles et remontent très haut dans le temps. En effet, la couleur blanche et ses nombreuses variantes, malgré leur ambiguïté, sont habituellement connotées positivement. Or, on constate que l’utilisation du concept du blanc, que ce soit dans l’espace publique/politique, celui des lettres, de la peinture ou du cinéma, peut revêtir une signification tout autre.

Ainsi, on s’attachera à questionner le prolongement du concept du blanc vers l’idée de la pureté, qui est associée à l’hygiène et au progrès à l’époque moderne. Depuis les Lumières, cette idée faisait partie du mythe fondateur de la modernité, où l’on s’efforce de construire un monde nouveau, meilleur et plus convenable à l’Homme blanc, rationnel, vigoureux et sain. Le combat pour la pureté et pour un blanc immaculé qui garantirait un univers parfait, « propre » et donc exempt de tout élément « sale » (maladie, handicap, faiblesse, altérité…), a conduit l’humanité à « l’ingénierie sociale » et aux crimes que l’on sait.

Si l’obsession de la pureté en tant que symbole d’une science qui dégénère peut être aisément analysée dans la sphère politique, voire idéologique et/ou sociale, outre l’examen de ce concept dans le domaine religieux, on pourra l’étendre aux phénomènes artistiques. Comment sont représentées les différentes nuances du blanc avec son appel à la pureté dans l’espace public (architecture, affiches de propagande, publicités…) ? Comment s’en sont saisis les écrivains, les peintres, les cinéastes dans le contexte européen ? Il sera également intéressant d’examiner « ce que le blanc veut dire » dans le discours (où il est associé à l’absence, au manque, au silence), et donc d’analyser sa dimension linguistique, pouvant concerner différentes langues…

RESPONSABLE : Agnieszka Grudzińska & Kinga Siatkowska-Callebat
URL DE RÉFÉRENCEhttp://eurorbem.paris-sorbonne.fr/spip.php?article714
ADRESSEParis, Maison de la recherche / Salles des Actes en Sorbonne
en ce moment

16 février
Joseph Wulf, un historien juif polonais en RFA. Savoir du témoin, engagement de l’historien, écriture de l’histoire (Acad. polonaise, Paris)

16 février
Vittorio Alfieri : éditer, commenter, traduire (Paris 3)

16 février
Journée doctorale du CeLiSo (Sorbonne Université)

16 février
La symbolique du blanc et de ses avatars en Europe (XIXe-XXIe s.) : conséquences historiques, représentations artistiques (Paris Sorbonne)

16 février
Séminaire Général de Francophonie, 1 : 'Revisiter Gustave Lanson à partir des études francophones ?' (Paris)

Suite
autres événements
Journée d'études Littérature Politique Langage
La Défaite et la Saisie; un art chorégraphique à la lumière du Mouvement Authentique et du Body-Mind Centering
Rencontres doctorales de l'Association des Doctorants du CESR (II)« Raison & déraison : la folie à la Renaissance »
Colloque "Les éditions Tarabuste, 30 ans et plus : la fabrique d’une poésie libre"
Théâtre et démocratie : la légitimité de la représentation en question (Paris)
"Autobiographies, écrits personnels et témoignages de la Shoah: questions d’histoire". Conf. J. Lyon-Caen (Lausanne)
"Les naufragés du temps : défis de l'histoire littéraire au moment 1800". Conf. S. Genand (Lausanne)
Les fins intermédiaires dans les fictions des XVIIe et XVIIIe s. Avec J.-P. Sermain (Lausanne)
Les fins intermédiaires dans les fictions des XVIIe et XVIIIe s. Avec J.-P. Sermain (Paris 3)
Neon Genesis Evangelion. Configuration en série d'une science-fiction contemporaine (Rennes)

http://www.fabula.org/actualites/colloque-internationalla-symbolique-du-blanc-et-de-ses-avatars-en-europe-xixe-xxie-siecles_83310.php
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Semaine inter-associative contre le sexisme

2018年02月15日 | 手帳・覚え書き
Rennes Semaine inter-associative contre le sexisme, 19 février 2018 12:00-23 février 2018 23:00, Faculté de droit et de science politique de l’Université de Rennes 1 Ju Reyes .

Des associations de Rennes 1 se mobilisent pendant une semaine contre le sexisme.
Lors de cette semaine la Corpo Droit Rennes, S’Eveiller, Le BDE droit, l’UNEF droit, l’ARESP, l’association George Sand, le BDE Ergothérapeutes et la Corpo Médecine organisent différents événements sur le thème du sexisme.

La semaine sera rythmée par de nombreux projets, que vous pourrez suivre sur cet événement :

MARDI 20 FÉVRIER.
> Conférence « Langage inclusif : un péril mortel ? », Laélia
Véron, docteure en langue française et professeure de
linguistique, (faculté de droit).
> Conférence « Violences obstétricales et gynécologiques » Soizic Guerin-Cauet, de 12h30 à 14h (faculté de médecine)

MERCREDI 21 FÉVRIER.
> Débat « Le harcèlement de rue, la rupture d’un dialogue
dans une société en crise“, (faculté de droit).
> Projection du film La domination masculine, (fac. de
droit).

VENDREDI 23 FÉVRIER.
> Conférence sur le droit de travail et les inégalités
femmes-hommes, Gwenaelle Poipot-Rocaboy, enseignante-
chercheuse en RH à l’IGR, (fac. de droit)

TOUTE LA SEMAINE :
> Exposition dans la BU santé et droit
> Diffusion d’un micro-trottoir à l’école IFPEK

Les événements de chaque projet seront publiés au fur et à mesure et relayer dans celui-ci.

Détails
Début :
19 février 2018 12:00
Fin :
23 février 2018 23:00

Lieu
Faculté de droit et de science politique de l’Université de Rennes 1
9 rue Jean Macé
Rennes, 35042 France

https://www.unidivers.fr/rennes/semaine-inter-associative-contre-le-sexisme/
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Opéra bouffe, concert littéraire et cinéma au menu de « Grandes Musiques pour Petites Oreilles »

2018年02月14日 | 手帳・覚え書き



Opéra bouffe, concert littéraire et cinéma au menu de « Grandes Musiques pour Petites Oreilles »

Créé en 2016 par l’Ensemble Télémaque, « Grandes Musiques pour Petites Oreilles » débute vendredi (9-25 février). Un festival itinérant de musiques en direction du jeune public qui établira tout d’abord ses quartiers au Théâtre de l’Odéon pour deux journées successives avec Le Baron de M. Une relecture de l’Opéra bouffe, aidée en cela par la figure du Baron de Münchausen.

Le Festival se poursuivra la semaine prochaine -à la Friche Belle de Mai, au Pic Télémaque ainsi qu’à l’Alcazar- avec Lettres d’amour et doubles-croches. Un concert littéraire lors duquel les musiciens de Télémaque, accompagnés d’élèves de l’ERAC (Ecole Régionale d’Acteurs de Cannes), embarqueront les spectateurs dans les correspondances amoureuses de certains compositeurs classiques, comme celle entre Chopin et George Sand, pour ne citer que l’une des plus connues.

http://www.lamarseillaise.fr/culture/musiques/67496-festival-opera-bouffe-concert-litteraire-et-cinema-au-menu-de-grandes-musiques-pour-petites-oreilles




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De l'Éducation des femmes</em> (préf. de G. Fraisse) Laclos

2018年02月13日 | 手帳・覚え書き

Laclos, De l'Éducation des femmes (préf. de G. Fraisse)

« Venez apprendre comment, nées compagnes de l’homme, vous êtes devenues son esclave. Apprenez qu’on ne sort de l’esclavage que par une grande révolution. Cette révolution est-elle possible ? C’est à vous seules à le dire. » Officier d’artillerie et écrivain, Pierre Choderlos de Laclos (1741-1803), publie en 1782 les fameuses Liaisons dangereuses, et écrit l’année suivante ce texte sur l’émancipation des femmes. Préface de Geneviève Fraisse.


124 pages
10.00 €
paru le 12 janvier 2018
ISBN
978-2-84990-554-8

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