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西尾治子 のブログ Blog Haruko Nishio:ジョルジュ・サンド George Sand

日本G・サンド研究会・仏文学/女性文学/ジェンダー研究
本ブログ記事の無断転載および無断引用をお断りします。
 

Spectacle : Sand / Chopin

2016年01月12日 | 手帳・覚え書き
Spectacle : Sand / Chopin : le choix du sexe,
Cie de la Rose & Lydie Solomon -
Artistes en résidence dimanche

10 janvier 2016 à 16h, dans le cadre de Jazz in Marciac.
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クレオールの定義/『アンディアナ』

2016年01月11日 | 手帳・覚え書き

共訳書の注や本文の見直しをしていて
一日が飛ぶように過ぎていくこの頃です。
明日からは授業が始まるので、時計の針を日常に戻さなくては。

クレオールとは:
「ラテンアメリカでは、本国スペイン・ポルトガルから派遣された
植民地役人のもとに、クリオーリョと呼ばれた現地生まれの白人が
いて、その下にメスティソと呼ばれた白人と先住民の混血、ムラー
トと呼ばれた白人と黒人の混血、そして先住民、黒人といった人々
が階層をなしていた。・・・・・クリオーリョ(クレオール)とは、
南北アメリカ史のキーワードの一つであり、元来はスペイン語や
フランス語で植民地生まれの白人、大農場主のことをいう。」
放送大学テキスト『地域文化研究Ⅰ、近現代ヨーロッパ史』P.111
著者 近藤和彦

「今日では、『クレオール』といえば、カリブ海域の混血人種や
混成言語やハイブリッドな文化を思い起こすのが定石だろうけれど、
・・・・・ベルナルダンがフランス島に滞在した時期の一般的な
用法は、「植民地生まれの白人」という意味なのだが、・・・・
ときには黒人奴隷まで含め、「現地生まれ」と「外来者」を区別
するために使われることもあったという。」
工藤康子著『ヨーロッパ文明批判序説』
「クレオール幻想の誕生」という節において、p.80

松田先生、貴重な資料とご教示、ありがとうございました。

「スペイン語のクリオーリョ(原義は「育てられた人」に由来し
フランス語やスペイン語では「植民地生まれの」を意味する形容詞
として用いられる(人と物の両方につく)。現在は非常に多義的だが
フランス語圏においては、もともと、カリブ海やインド洋などの仏領
植民地で生まれた人々を指していた。それが次第にアフリカから奴隷
として植民地につれて来られた黒人の子孫(植民地生まれの人)を
アフリカ生まれの黒人と区別してクレオールと呼ぶようになり、
やがてかれらによって培われた言葉や文化全体を意味するように
なった。日本ではスペイン語圏のクリオーリョ(中南米やカリブ海の
植民地で生まれたヨーロッパ人入植hさの子孫、とりわけスペイン人)
や、クレオール語(異なる言語の話者の間で自然に作り上げられる
言語が時代を経て、その子孫によって母語として話されるようになった
もの)と同義で用いられることもある。
   「用語解説」p18
   『200年目のジョルジュ・サンド』新評論 2012
    日本ジョルジュ・サンド学会編 

3行以内におさめる注:
「créoleとは植民地生まれの」を意味し、人、物などにつく形容詞。
元来は植民地生まれの白人や大農場主をクレオールと呼んだが、とき
には黒人奴隷まで含め「現地生まれ」と「外来者」を区別するために
使われた。現在では、おもにカリブ海域の混血人種、混成言語、ハイ
ブリッドな文化を指す。 」

こんな感じでいいのでしょうか。
クレオールは名詞では使われないのだろうか?

クレオールの大農場主の例については、昔、ルイジアナ州のニュー
オーリンズで開催されたG.サンド国際学会で発表したときに知った話
を思い出しました。
クレオールの女性奴隷クワンクワンが高級売春婦のような仕事をして
大金持ちになり教会を建てたが、そこでは黒人が前列に座り白人が
後部席に座ったという。
彼女はまさに黒人奴隷も雇う大農場主でした。

参考文献といったものはなく、地元の英語版の新聞に書かれていた
記事だったように思うけれど、どこかに入り込んでしまって、見つ
からないかもしれず、残念な気持ちが募ります。

サンドの小説『アンディアナ』には、二人のクレオールの女性が登場
します。ヒロインと混血の女中です。
二人とも若い金髪のマザコン男のレーモンに騙されるのですが、
ヒロインの方は白人で、女中さんの方は肌が褐色で髪の縮れた美人
でした。この二人、アンディアナとヌンは同じ乳母の母乳で育てられた
幼なじみで姉妹のように仲が良い。ところが、男の気持ちが最愛の
女主人アンディアナに移ったことを知ると、男の子どもを身ごもって
いたヌンは入水自殺をしてしまいます。まるで『ハムレット』の
オフェリアのように。
人妻アンディアナは、夫に内緒で自分が自由にできる唯一の財産で
あった宝石類を手に、レーモンの後を追ってレユニオン島を船で
脱出。主人を追って懸命に泳ぐアンディアナの愛犬オフェリアが
荒くれ男の船長にオールで撲殺される場面は、二人の女性の悲運を
象徴しています。

物語はまだまだ続きますが、

アンディアナの夫がベルギーで砂糖産業を営むフランス人である
こと、主要舞台はレユニオン島とパリやボルドー、時代は七月
革命の1830年を挟んでいることなど、サンドはフィクションの
背景に植民地時代のフランスを設定し、クレオールの女性たちの
運命を描いたのでした。
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LE THÉÂTRE DES MARIONNETTES DE NOHANT

2016年01月10日 | 手帳・覚え書き
George SAND
LE THÉÂTRE DES MARIONNETTES DE NOHANT

Le Théâtre de marionnettes de Nohant est paru pour la première
fois dans Le Temps de 11 et 12 mai 1876, un mois à peine avant
la mort de l'auteur.

Le texte a été repris par la suite (sauf le der- nier paragraphe)
dans Dernière pages (Calmann-Lévy, 1877). Une nouvelle
publication, annotée par Georges Lubin, figure à la fin du
2ème tome des Œuvres autobiographiques
(Gallimard, Pléiade, 1971, pp.1249 à 1276 et 1560 à 1564).


http://www.amisdegeorgesand.info
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10e FESTIVAL VICTOR HUGO ET ÉGAUX 2016

2016年01月09日 | 手帳・覚え書き
Festival 2016 – Hugo et Dumas

« L’art suprême est la région des Égaux ».
Victor Hugo
Festival 2016 – Hugo et Dumas
10e FESTIVAL VICTOR HUGO ET ÉGAUX 2016 :

Lundi 1er février 2016, 14h
Paris 4e, Maison de Victor Hugo, 6 place des Vosges
Visite guidée de l’exposition actuelle : Eros Hugo /
Entre pudeur et excès par son commissaire, Vincent
Gille.
Suivie, à 15h 30, d’une rencontre autour de Hugo et
de Dumas père.
Lectures d’extraits d’oeuvres des deux écrivains puis
débat entre Claude Schopp, président de l’Association
des Amis d’Alexandre Dumas, Danièle Gasiglia secrétaire
générale, et Arnaud Laster, président de la Société des
Amis de Victor Hugo, avec la participation possible du
public.
Entrée libre dans la limite des places disponibles ;
inscription préalable obligatoire à
amisdevictorhugo@laposte.net ou
festival-hugo-egaux@laposte.net ou au 06 08 97 13 60.


Samedi 13 février 2016, 21h
Gif-sur-Yvette, Maison des Jeunes et de la Culture
Cyrano, 160 avenue du Général-Leclerc (accessible
par le RER B direction Saint-Rémy-les-Chevreuse,
station Courcelles-sur-Yvette)
Victor Hugo et George Sand / Et s’ils s’étaient rencontrés ?,
comédie de Danièle Gasiglia, créée le 28 juin 2014 au
Musée de la Vie romantique et publiée par la Librairie
théâtrale le 16 mars 2015, mise en scène de l’auteure,
avec Arnaud Laster (Victor Hugo), Danièle Gasiglia
(George Sand), Fabienne Vette (Laura), Laurent Molson
(Aurélien).

tarif : 10 euros ; pour en savoir plus, voir le site de
la M.J.C. : http://www.mjc-cyrano.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=678:samedi-13-fevrier-spectacle-de-theatre&catid=59:spectacles&Itemid=55


Vendredi 19 février, 20h ou 20h 30
Créteil (Val-de-Marne), Cinéma La Lucarne, 100 rue
Juliette-Savar (à moins de 10 minutes à pied de la station
Créteil-Préfecture, ligne 8 du métro parisien)
La Reine Margot, film de Patrice Chéreau d’après Dumas,
avec Isabelle Adjani dans le rôle titre. Projection suivie
d’un débat avec Claude Schopp et (sous réserve) Sylvie
Vielledent et Sylvain Ledda, spécialistes de Dumas et
de Chéreau, Bernard Medioni, critique de cinéma, suivra
la projection. Places : 6 euros ; tarif réduit pour seniors
(plus de 60 ans), chômeurs, étudiants : 4 euros 80.

Dimanche 21 février, 17h
Paris 9e, Théâtre du Nord-Ouest, salle Laborey, 13 rue
du faubourg-Montmartre
Marie Tudor, drame de Hugo, mise en scène Pierre-François
Kettler, assisté de Marie-Ange Lamende, Josiane Sebbah,
Julien Menici ; scénographie : Virginie Le Forestier ;
dramaturgie : Arnaud Laster ; costumes : Frédéric Morel ;
lumières : Patrice Lecadre ; son : Xavier Piroëlle ; avec
Aude Kerivel (Marie Tudor), Marie Hasse (Jane), Pierre-
François Kettler (Gilbert), Ludovic Coquin (Fabiano Fabiani),
Frédéric Morel (Simon Renard), David Malet (Joshua Farnaby
et Le Bourreau), Franck Delage (L’Homme et Lord Gardiner,
chancelier), Alfred Luciani (Lord Clinton), Laurent Uo (Lord
Chandos et Maître Enéas Dulverton), Rémi Picard (Lord
Montagu, Un geôlier et Un batelier). Suivi d’un débat avec
l’équipe du spectacle et Danièle Gasiglia-Laster.

Samedi 5 mars, 11h
Paris 4e, Musée Carnavalet, 16 rue des Francs-Bourgeois
Le Paris des Romantiques (De Napoléon Ier à Louis-Philippe,
les changements politiques et sociaux s’enchaînent tandis
que les artistes trouvent de nouveaux modes d’expression.)
Visite en langue des signes française. Durée : 1h 30. Tarif :
5 euros. Sur réservation à carnavalet.actionculurelle@paris.fr

Mardi 8 mars (Journée mondiale des femmes)
Paris 4e, Musée Carnavalet, 16 rue des Francs-Bourgeois,
salon Bouvier
– 14h : Mémoires de femmes (muses, collaboratrices et
interprètes) dans la vie et l’œuvre de Dumas, conférence
par Philippe Schmitt-Kummerlee. Gratuite et sans réservation.
– 16h : Visite « Le Paris d’Alexandre Dumas et Victor Hugo »
(Par Sandra Cominotto et Caroline Arucci ?).
Plein tarif : 7 € ; tarif réduit : 5 €.

Vendredi 11 mars, 20h 30
Créteil, Centre socioculturel Madeleine-Rebérioux
(accessible par la ligne 8 du métro parisien, station
Créteil Pointe-du-Lac)
Victor Hugo et George Sand / Et s’ils s’étaient rencontrés ?,
comédie de Danièle Gasiglia, créée le 28 juin 2014 au Musée
de la Vie romantique et publiée par la Librairie théâtrale
le 16 mars 2015, mise en scène de l’auteure, avec Arnaud
Laster (Victor Hugo), Danièle Gasiglia (George Sand),
Fabienne Vette (Laura), Laurent Molson (Aurélien).


Samedi 12 mars
Paris 4e, Musée Carnavalet, 16 rue des Francs-Bourgeois-
Salon Bouvier
-14h 30 : Dumas-Hugo : Quarante ans d’amitié, conférence
par Claude Schopp. Gratuite et sans réservation
-16h : Le Paris des Romantiques (De Napoléon Ier à Louis
Philippe, les changements politiques et sociaux s’enchaînent
tandis que les artistes trouvent de nouveaux modes
d’expression.) Visite.

Mardi 22 mars
Paris 4e, Musée Carnavalet, 16 rue des Francs-Bourgeois-
Salon Bouvier
-13h : Hugo et la Commune, conférence d’Arnaud Laster.
Gratuite et sans réservation
-16h : Sous le regard de Hugo et de Dumas, « Lecture
face aux œuvres », par Laure Urgin, conteuse.
Plein tarif : 7 € ; tarif réduit : 5 €.


Samedi 26 mars
Paris 4e, Musée Carnavalet, 16 rue des Francs-Bourgeois-
Salon Bouvier
–14h 30 : Dumas et Hugo en musique, par des élèves des
classes de Françoise Tillard dans les Conservatoires de
Paris. Gratuit sans réservation.
– 16h : Le Paris d’Alexandre Dumas et Victor Hugo, Visite
(par Sandra Cominotto et Caroline Arucci ?).
Plein tarif : 7 € ; tarif réduit : 5 €.

Dimanche 27 mars
Paris 4e, Musée Carnavalet, 16 rue des Francs-Bourgeois-
Salon Bouvier
-11h : Visite-Promenade dans le Paris d’Alexandre Dumas :
le quartier de la Nouvelle Athènes, en compagnie de George
Sand, Chopin, Mademoiselle George. Durée : 2h.
Sans réservation. Plein tarif : 10 € ; tarif réduit : 7 €.
-14h 30 : J’appelle Victor Hugo (Juliette Drouet, Berlioz,
Gautier, George Sand, correspondances croisées), par
Les compagnons d’Ulysse. Gratuit sans réservation.
-16h : Le Paris des Romantiques (De Napoléon Ier à
Louis Philippe, les changements politiques et sociaux
s’enchaînent tandis que les artistes trouvent de
nouveaux modes d’expression.) Visite.

En préparation :
– Monologues de Hugo et textes de Dumas par Edouard
Exerjean.
-Projections de films adaptés d’œuvres de Dumas à la
Filmothèque du Quartier latin
-Lectures-spectacles, à l’occasion du 175e anniversaire
de la naissance de Mounet-Sully, le 27 février, du centenaire
de sa mort et du 75e anniversaire de celle d’Albert Lambert,
le 1er mars, de Répétitions mouvementées ou Victor Hugo
et ses interprètes, comédie de Danièle Gasiglia-Laster
(publiée à la Librairie théâtrale en 2015), par Fabienne
Vette (Sarah Bernhardt et Une jeune actrice), Pierre-
François Kettler (Emile Perrin, Paul Meurice, Febvre,
Albert Lambert), Pierre-François Lamiraud (Mounet-Sully),
Arnaud Laster (Victor Hugo) et Danièle Gasiglia (Mariette,
Marie Favart, Julia Bartet, Lise).

-Fête des livres au Musée européen Tourgueniev de Bougival
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George Sand Association (USA)

2016年01月08日 | 手帳・覚え書き

George Sand Association at 40: Past, Present, Future

The George Sand Association (GSA) began at Hofstra University
in 1976 as The Friends of George Sand – thus creating not only
a North American home for studies on George Sand’s work but
also establishing the Hofstra University Cultural Center. In 1984
the society was recast as the George Sand Association and
officially registered as an Allied Organization of the MLA.
The initial publication, The Friends of George Sand Newsletter,
was reorganized as a scholarly journal (with CELJ status) in
1984 as George Sand Studies; and in 1992, it was restructured
in the format we have today. During this time, twenty-two
international conferences have been sponsored and/or
co-organized by the society in the US, Canada, France, Italy,
Ireland, Hungary and Germany. 2016 marks the 40th anniversary
of the group that launched and has sustained Sand studies
in North America and abroad. We return to Hofstra University
to celebrate this anniversary and especially to brainstorm and
develop ideas for the future of GSA.

Friday, 23 September 2016, we invite you to participate in a
one-day symposium to acknowledge this benchmark in Sand
studies. We invite you to send a brief proposal for a 15-minute
presentation that highlights some aspect of the society’s
contribution and inspiration to your work on Sand.
Please send proposals no later than 15 January 2016.

We are also hoping to organize a round table for 4-7 speakers
who could speak for 5-10 minutes on a topic related to the past,
present, and future of the society.
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サンド研究のデータベース

2016年01月07日 | 手帳・覚え書き


次のサイトは、日本におけるサンド研究のデータベースです。

1903年から最近に至るまでのサンドに関するデータ(刊行書、研究書、
紀要論文、翻訳)などが掲載されています。

http://133.30.245.30/fmi/iwp/cgi?-db=SAND&-loadframes
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Actes du colloque " George Sand, Tamaris et la Méditerranée "

2016年01月06日 | 手帳・覚え書き
Actes du colloque " George Sand, Tamaris et la Méditerranée "
(16 juin 2015) parus en septembre 2015
dans le N°136 de la Revue des
"Amis de La Seyne ancienne et moderne".

Au sommaire :

"Le Tamaris de George Sand" par Nathalie Bicais,
"La botanique dans l'œuvre de George Sand" par Jean-Claude Autran,
"George Sand, un écrivain engagé" par Gilbert Paoli,
"George Sand et l'Italie" par Bernard Hamon.


http://www.amisdegeorgesand.info
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George Sand : La lune et les sabots de Huguette Bouchardeau

2016年01月05日 | 文学一般 海外
Le roman d'une vie

Le roman d'une vie. Excellente biographie d'une femme en avance de plus de 100 ans sur son siècle ! Loin des romans champêtres, George Sand a été une femme fabuleuse en termes de créativité, de sens politique et social, d'énergie. Une femme visionnaire qui bouscule tout sur son passage, avec efficacité. Malheureusement mal comprise, elle n’a toujours pas, encore en 2016, la reconnaissance qui lui est due.

Message de la modération : HB éditions est une maison d'édition fondée par Huguette Bouchardeau

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Cahiers George Sand, n° 37 : "Le vêtement et la mode dans l’œuvre de George Sand"

2016年01月04日 | 手帳・覚え書き
Cahiers George Sand, n° 37 : "Le vêtement et la mode dans l’œuvre de George Sand"

Appel à communications
Cahiers George Sand, n° 37, 2016
Le vêtement et la mode dans l’œuvre de George Sand
Dans le sillage de Système de la mode (1967) de Roland Barthes et après les travaux de Malcolm Barnard (Fashion as Communication, Routledge, 1996) et de Shoshana-Rose Marzel (L’Esprit du chiffon. Le vêtement dans le roman français du XIXe siècle, Peter Lang, 2005), deux livres récents repensent à nouveaux frais les représentations de la mode et du vêtement dans la littérature française du XIXe siècle : la monographie de Virginie Geisler, Victor Hugo, chiffonnier de la littérature (Champion, 2014) et l’ouvrage collectif dirigé par Alain Montandon, Tissus et vêtements chez les écrivains au XIXe siècle. Sociopoétique du textile (Champion, 2015). C’est dans ce contexte que, pour inaugurer la nouvelle formule de la revue, les Cahiers George Sand ont décidé de se pencher, dans leur numéro de 2016, sur le vêtement et la mode dans l’œuvre de George Sand.
Si, sur le sujet, certains auteurs – Balzac, Flaubert et Zola en tête – fournissent à l’évidence un riche matériau de réflexion, la mode dans l’œuvre sandienne est étonnamment demeurée inexplorée. C’est que la romancière, à la différence d’un Balzac, décrit peu les vêtements de ses héros et héroïnes. Portée par un idéalisme qui transcende la représentation, son œuvre s’attarde peu, en apparence, sur ces futiles realia. Pourtant, le vêtement est l’un des outils qui permettent, chez elle, le discours sur soi, la réflexion socio-historique et le déploiement de l’imaginaire.
C’est d’abord sur le plan biographique que la mode sandienne fait sens. L’écrivaine suit-elle la mode ? La devance-t-elle ? Y est-elle indifférente ? Si elle ne la suit pas, il semble bien qu’elle la fasse, car la mode et sa loi impérieuse apparaissent chez elle comme une norme (sociale et, surtout, sexuelle) dont il faut se détacher. Celle dont, dit-elle dans Histoire de ma vie (1855), « les fines chaussures craquaient en deux jours » sur le pavé parisien et qui « ne savai[t] pas relever [s]a robe » dans ses trajets dans la capitale, fait confectionner « une redingote-guérite en gros drap gris, pantalon et gilet pareils » qui font d’elle « un petit étudiant de première année ». Ce vêtement d’homme porté par une femme – et qui n’est donc plus tout à fait vêtement d’homme – témoigne que, d’emblée, le costume s’offre chez Sand comme le lieu d’une création originale et d’une conquête de l’identité.
Dans l’œuvre, on note un identique mépris de la mode (qui est aussi mépris de la mondanité), notamment dans la prise de distance avec le lexique vestimentaire, tel qu’il apparaît dans la très normée presse de mode, manifestation d’une norme sociale. « Il était le mieux mis, lit-on dans Horace (1841) à propos du héros, le plus dégagé, le plus serré des côtes, le plus étoffé des flancs, le plus voyant, comme on dit en style de journal des modes. » Et ce n’est pas par hasard que, dans l’avant-propos de Lucrezia Floriani (1846), la romancière, pour annoncer une narration simple et ordinaire libérée des diktats de son temps, a recours à une métaphore vestimentaire : « Si la nouvelle mode est bonne, nous la suivrons. Mais celle du jour est trop fantasque, trop riche ; je suis trop vieux pour m’y mettre, et mes moyens ne me le permettent pas. Je vais continuer à porter les habits de mon grand-père ; ils sont commodes, simples et solides. »
Espace de liberté et de création du moi, le vêtement sandien est aussi – bien que de manière moins systématique que chez Balzac – un outil de l’anthropologie romanesque et de la réflexion historique. Il y a bien, contre toute attente, une vestignomonie sandienne. Chez ses héros, l’habit véhicule des identités sociales, des options idéologiques, des états de l’Histoire. Ainsi en est-il, par exemple, de l’opposition entre les costumes aristocratique et paysan. Intérêt d’historienne, mais aussi de linguiste : Sand écrit souvent en ethnologue du vêtement. Les descriptions de la mise paysanne sont ainsi l’occasion de collecter et restituer des termes techniques et dialectaux : voir les « orillons », la « cayenne », le « cotillon de droguet » et la « bavousette » de la petite Fadette.
Il faudra également s’interroger sur l’usage narratif du vêtement. De quelle manière Sand fait-elle de certains vêtements un moteur du récit ? Ainsi de la « mauvaise tenue » « endimanchée » de la Fadette au bal, qui déclenchera l’hostilité à son égard (voir sur ce plan l’article de Simone Bernard-Griffiths, « Sociopoétique du vêtement dans l’imaginaire sandien », in Alain Montandon (dir.), op. cit.), ou du chéret, capeline de laine des Berrichonnes, que Madeleine Blanchet utilise pour recueillir François le Champi et lui confectionner un vêtement chaud. Loin du futile vêtement à la mode, l’habit paysan est autant utile à la vie rurale qu’au bon déroulement du récit.
Une place importante sera réservée à l’imaginaire sandien de la mode. Quels tissus, quelles coupes, quelles couleurs, quel style ? Quelles connotations, quels souvenirs, quelles rêveries le vêtement occasionne-t-il ? Bien que de manière immédiate et prosaïque, l’élégance vestimentaire est l’un des vecteurs de l’idéal sandien. Un idéal d’abord fondé sur une grâce romantique un peu vaine (vêtue d’une « robe de crêpe » et les « épaules nues », Indiana, parée, est « une ravissante apparition évoquée par la magie »), puis, à mesure que l’œuvre de Sand se politise, sur l’efficacité et la discrétion (Consuelo offre à voir une « modeste robe noire » et un « fichu blanc fermé jusqu’au menton »).
En dernier lieu, le vêtement, parce que beauté et apparence, peut être l’occasion chez Sand d’incarner les séductions de la fiction elle-même (Eugène de Mirecourt saluera l’« élégance » de l’écriture sandienne). Dans la préface des Lettres d’un voyageur (1837), s’expliquant sur la fictionnalisation du journal de voyage, la romancière écrit : « J’ai travaillé pour eux [les lecteurs] en habillant mon triste personnage, mon pauvre moi, d’un costume qui n’était pas habituellement le sien ». Cette parenté entre le costume et la composition littéraire ne s’explique pas, comme l’affirmait un Stendhal persifleur, par le fait que Sand, femme, donc naturellement versée dans le « chiffon », écrirait en « marchande de modes », mais parce qu’il existe chez elle une vraie et profonde éloquence du vêtement.
On pourra explorer les pistes suivantes :
Les vêtements masculin et féminin, le travestissement, le vêtement et le genre
Le déguisement
Le rapport de Sand à la presse de mode
Le rôle narratif du vêtement dans les romans
L’érotisme du vêtement
Le costume de théâtre dans les pièces de Sand
L’élégance sandienne
Les implications idéologiques du vêtement, l’imaginaire social du vêtement
Vêtements ruraux et ouvriers
Sand et l’industrie textile
Le costume d’époque, la reconstitution historique des costumes
Le lexique vestimentaire, l’écriture du vêtement, style littéraire et style vestimentaire
Mode et mondanité
Tissus, matériaux, coupes, couleurs
Le vêtement de l’actrice
Coiffes, coiffures et parures
L'accessoire (son rôle romanesque, ses significations symboliques)
Les propositions d’articles, d’une longueur de 100 à 150 mots, sont à envoyer avant le 31 janvier 2016 à l’adresse électronique suivante : francois.kerlouegan@univ-lyon2.fr
Les articles, d’une longueur d’environ 30 000 à 40 000 signes (notes non comprises) seront à faire parvenir à la même adresse électronique pour le 30 juin 2016.

http://www.fabula.org/actualites/appel-communicationscahiers-george-sand-n-37-2016le-vetement-et-la-mode-dans-l-oeuvre-de-george_71773.php

http://www.amisdegeorgesand.info
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Colloque international George Sand 20-22 octobre 2016

2016年01月03日 | 手帳・覚え書き
Appel à communication
Colloque « George Sand et les sciences de la Vie et de la Terre »
Muséum d’Histoire naturelle de Bourges
20-22 octobre 2016
Responsable Martine Watrelot

Ce colloque interdisciplinaire et international sera consacré
à " George Sand et les sciences de la Vie et de la Terre ".
Les travaux portant sur George Sand et les oiseaux,
George Sand et la botanique et sur son roman Laura
Voyage dans le cristal (séminaire " Pasquali " 2014)
mettent davantage l'accent sur la dimension imaginaire
de la création sandienne que sur la dimension scientifique.
Or, comme l'écrit Anna Szabò (in George Sand, entrées
d'une œuvre p.182), " l'information scientifique de Sand,
impressionnante, ne prend pas toujours la forme de leçons
proprement dites : elle alimente des visions, elle est source
d'émerveillement devant les richesses et les variétés du
monde. Le lecteur, moins savant en cette matière, prend
facilement pour du fantastique ce qui n'est que du réel ".
C'est donc à une telle réévaluation que se propose d'œuvrer
ce colloque qui clôturera l'exposition temporaire " George
Sand au Muséum " portée par l'association Les amis de
George Sand et le Muséum de Bourges.

Organisé en partenariat avec le Muséum de Bourges,
le Muséum d'Histoire naturelle de Paris et le Centre
d'études des correspondances et journaux intimes,
le colloque s'orientera selon trois axes :

a) Connaissance du réel

Sand s'insérait dans un réseau de sociabilité de
scientifiques, de collectionneurs avertis, de marchands
de minéraux, de fossiles ou d'insectes mais aussi
d'éminents professeurs du Muséum. En cherchant
à élargir les études sandiennes qui ont surtout porté
sur le domaine du monde vivant (botanique, entomologie,
ornithologie…) à l'intérêt de la romancière pour la géologie,
la géographie, la paléontologie, les origines de l'homme,
ce colloque souhaiterait évaluer l'étendue des savoirs
de Sand et déterminer la spécificité de sa pratique
scientifique ainsi que les modalités de sa démarche.
L'étude de ses œuvres autobiographiques et de sa
correspondance pourrait permettre de retracer sa
formation intellectuelle scientifique : l'ouverture aux
sciences nouvelles, les connaissances et références
paléontologiques sur lesquelles l'écrivaine s'appuie
etc. ; et la méthodologie qu'elle adopte : la part laissée
à l'observation, au doute, à la vérification de l'hypothèse...

Ces communications viseraient à étudier les procédés et
les contenus scientifiques qu'elle privilégie, à déterminer
son apport à l'histoire culturelle et aux avancées des
sciences naturelles du XIXe siècle voire de sciences
médicales comme l'hydrothérapie ou l'homéopathie.
Puisque, pour Michel Foucault, l'Histoire naturelle
consiste en la nomination du visible (Les mots et les
choses : Une archéologie des sciences humaines, 1966),
figureraient aussi dans cet axe des travaux voués à l'étude
de la taxinomie (en tant que science de la classification) et
du lexique spécialisé des sciences naturelles utilisés par
Sand.

b) Transmission des savoirs et travail de l'imagination

Les relations que la romancière, férue de sciences naturelles,
tisse entre sciences et imagination sont complexes. Sand
opte volontiers pour un réalisme merveilleux : le basculement
dans un monde régi par d'autres règles s'opère soit par une
confusion liée à la polysémie des termes (Le Nuage rose,
L'orgue du Titan, La Fée poussière etc.) soit par un rêve
étrange qui laisse le personnage, et le lecteur parfois, dans
l'incertitude de la réalité de ses visions. Le surnaturel naît
du langage, il en est à la fois la conséquence et la preuve.
Certains de ses romans s'apparentent de ce fait au genre
fantastique (Laura, voyage dans le cristal) tel qu'il est défini
dans l'Introduction à la littérature fantastique de Tzvetan
Todorov. Toutefois, toujours soucieuse d'éducation populaire,
l'écrivaine est aussi une infatigable vulgarisatrice des savoirs
transmis par le truchement de fictions destinées à un lectorat
plutôt féminin ou à de jeunes enfants. Elle participe de fait à
un mouvement, développé en Angleterre, de fictions scientifiques
destinées à la jeunesse. En dépit d'une relégation fréquente des
Contes d'une grand-mère dans le registre du merveilleux ou des
contes de fée, Sand forme ses lecteurs à une lecture distante de
ces modèles, par le recours, souvent négligé, à l'humour :
" la question [étant] de savoir s'il y a des fées ou s'il n'y en a pas
" (Contes d'une grand-mère) ou à la fable sociale (Histoire du
véritable Gribouille). Les champs disciplinaires des savoirs ne
sont pas pour elle hermétiquement isolés les uns des autres,
ils sont aussi le moyen de former l'" honnête homme " moderne.
Au fil de ses créations, elle dessine une figure du savant dialoguant
avec l'artiste. Cet axe-ci viserait donc à apprécier les effets du jeu
entre sciences et imagination mené par Sand tant du point de vue
poétique, rhétorique, scientifique, que didactique, voire politique.

c) Philosophie, sciences et politique

On peut aussi s'appuyer sur ses articles, critiques ou non, tels
ceux donnés à la Revue des deux mondes par exemple, sur sa
correspondance et ses agendas pour recenser ses lectures
documentaires, définir sa philosophie de l'Histoire dite naturelle,
évaluer son adhésion à la théorie de l'Évolution des espèces.
Que savait-elle des débats évolutionnistes qui opposent Georges
Cuvier à Étienne Geoffroy Saint-Hilaire et Jean-Baptiste de Lamarck ?
Quelle connaissance, et acceptation, avait-elle des théories de
Charles Darwin?

Le projet scientifique s'inclut dans un programme plus large né
de l'adhésion à certains aspects du saint-simonisme voués à l
'émergence d'un monde " régénéré " et globalisé. Il s'agirait
cette fois de comprendre dans quel système philosophique,
éthique, et politique d'ensemble s'insèrent l'activité et les
textes scientifiques de Sand, lectrice attentive de Terre et
ciel publié en 1854 par Jean Reynaud, et se demander dans
quelle mesure on pourrait appliquer à Sand ce qu'Émile
Durkheim (Le socialisme : sa définition - ses débuts - la
doctrine saint-simonienne , chapitre 6 " La doctrine de
Saint-Simon ", 1928) retient de la pensée de Claude-Henri
de Saint-Simon : " Les sciences humaines doivent être
construites à l'imitation des autres sciences naturelles,
car l'homme n'est qu'une partie de la nature. Il n'y a pas
deux mondes dans le monde, l'un qui relève de l'observation
scientifique, et l'autre qui y échappe. Mais l'univers est un,
et c'est la même méthode qui doit servir à l'explorer dans
toutes ses parties ".

Il s'agirait de savoir en quoi l'étude des sciences de la Vie
et de la Terre pourrait être le moyen de réaliser un changement
social - incluant la relation des êtres vivants entre eux et avec
le milieu dans lequel ils vivent - auquel Sand a voulu œuvrer de
manière pratique autant qu'idéologique.

Le projet de communication sera résumé en 4 000 caractères
espaces compris avec bibliographie, et transmis pour le 31
octobre 2015 à gsand.svt@gmail.com

Retour de l'avis du comité scientifique début janvier 2016

Comité organisateur :
Brigitte Diaz, LASLAR, EA 4256, Université de Caen
Claire le Guillou, EA 7289, Centre d'études des correspondances
et journaux intimes, Université de Bretagne occidentale
Michèle Lemaire, Conservateur en chef au Muséum d'Histoire
naturelle de Bourges
Jean-Sébastien Steyer, CR2P, UMR CNRS 7207, Université Pierre
et Marie Curie, École. Pratique des hautes études, MNHN Paris
Martine Watrelot, UMR IHRIM, CNRS-ENS de Lyon

Comité scientifique :
Pascale Auraix-Jonchière, Université Blaise-Pascal,
Clermont-Ferrand
Olivier Bara, Université de Lyon 2, directeur de l'UMR IHRIM,
Institut d'Histoire des Représentations et des Idées dans les
Modernités, CNRS-ENS de Lyon
Claire Barel-Moisan, École Normale Supérieure de Lyon
Jean-François Chassay, Université de Montréal UQAM, Canada
Claudine Cohen, École des hautes études en sciences sociales,
Paris
Brigitte Diaz, Université de Caen-Basse-Normandie
Michèle Hecquet, Université de Lille 3
Isabelle Hoog-Naginski, Tufts University Massachussetts,
USA
François Kerlouegan, Université de Lyon 2
Pierre Moret, Université de Toulouse 2 - Jean Jaurès
Philippe Régnier, directeur de recherches CNRS
Jean-Sébastien Steyer, Muséum national d'Histoire naturelle,
Paris
Anna Szabò, Université de Debrecen, Hongrie
Laurence Talairach-Vielmas, Université de Toulouse 2-Le Mirail
et Centre Koyré (Histoire des sciences et des techniques)
Nicolas Wanlin, École Polytechnique, Paris
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