西尾治子 のブログ Blog Haruko Nishio:ジョルジュ・サンド George Sand

日本G・サンド研究会・仏文学/女性文学/ジェンダー研究
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Claude, Frédéric Bastia

2012年06月20日 | その他 autres
Sophismes économiques

« Il ne suffit pas de détruire, il faut édifier. ― Je pense que détruire une erreur, c'est édifier la vérité contraire. »

La pensée de Bastiat est une pensée fondamentalement individualiste et libérale qui défend de manière constante la liberté de l'individu face à toute autorité :

« Il y a trop de grands hommes dans le monde; il y a trop de législateurs, organisateurs, instituteurs de sociétés, conducteurs de peuples, pères des nations, etc. Trop de gens se placent au-dessus de l'humanité pour la régenter, trop de gens font métier de s'occuper d'elle »
― Frédéric Bastiat, La Loi (1850)

Claude, Frédéric Bastia(30 juin 1801 - Rome, 24 décembre 1850 (à 49 ans))

Sa famille est originaire de Mugron, dans les Landes, où il vit la plus grande partie de sa vie, et où se trouve aujourd'hui une statue à son effigie. Il est le fils d'un négociant aisé qui meurt alors qu'il avait 9 ans. Sa mère étant morte deux ans plus tôt, il vit alors chez ses grands-parents paternels.
Il quitte l'école à 17 ans pour rejoindre le commerce familial. Selon Thomas DiLorenzo c'est ce qui lui permettra de bien connaître les mécanismes essentiels du marchéWeb 1. Sheldon Richman constate également qu'il grandit dans le contexte des guerres napoléoniennes marquées par un fort interventionnisme étatique Web 2. Dans les années 1820, il entre dans la franc-maçonnerie à la loge La ZéléeWeb 3. Il en devient garde des sceaux en 1822, et orateur en 1823[réf. nécessaire]. En 1846, il est élu membre correspondant de l'Institut de France.

Économiste et pamphlétaire, sa carrière publique dure à peine 6 ans : il débute par des articles dans le Journal des Économistes en 1844. Deux années plus tard, il crée et devient rédacteur en chef d'un journal libre échangiste publié à Paris, et fait paraître plusieurs ouvrages dans lesquels il combat à la fois le système prohibitif et le socialisme.
Élu député des Landes en 1848 à l'Assemblée constituante, il est réélu en 1849. Soutien du pouvoir en place, il se range aux côtés de CavaignacLivre 1. Il goûte peu aux questions de politique pure pour ne s'intéresser qu'à l'économie : À l'Assemblée il devient vice-président de la commission des finances. Siégeant à gauche, il vote selon les lois pour les conservateurs ou pour les socialistes . Il s'en justifie dans une profession de foi électorale de 1849 : « On a rapproché mes votes de ceux de l'extrême gauche. Pourquoi n'a-t-on pas signalé aussi les occasions où j'ai voté avec la droite ? »

À l'Assemblée et en dehors, il n'a de cesse de combattre le protectionnisme et le socialisme, ainsi que de promouvoir le libre-échange et les droits de l'individu. Il sera en particulier l'un des plus fervents défenseurs des idées de Richard Cobden et les ligues anti Corn Laws. Sa première contribution au Journal des économistes sera d'ailleurs en défense du libre-échange et fustige les politiques colonialistesNote 1. Il créa l'Association pour la liberté des échanges et écrit un livre sur Richard Cobden.
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