Les vieux papiers ont trouvé grâce à Sarzay
Cartes postales du début du XXe siècle, Paris Match de 1955, boîtes d'allumettes faisant la promotion de Banania, lettres de correspondance amoureuse, menus de 1936 ; éditions de Bazouka, journal du maquis de l'Indre ; vieilles cartes routières… tout cela entre dans la catégorie « vieux papiers ». C'est donc ce que l'on pouvait trouver, hier, au XVe Salon du vieux papier, organisé à la forteresse de Sarzay.
Dans la salle des Chevaliers, six exposants. Dont Michel Delaume qui se retrouvait pour la première fois du côté des vendeurs. Son créneau : George Sand. En grand passionné, ce jeune retraité qui travaillait « chez elle », au domaine de Nohant, a accumulé toute une collection de biographies, de livres sur sa personnalité, ses amis, sa famille… Il a ainsi amassé de nombreux ouvrages datant du XIXe siècle. « Ils sont fragiles, il faut les manier avec précaution. » C'est pourquoi il préfère sélectionner les quelques Salons du livre auxquels il participera, plutôt que de courir les brocantes. « Aujourd'hui, je veux que d'autres personnes profitent de tous ces ouvrages. Ma bibliothèque est prête à exploser. » Et il se dit prêt à se diversifier. « Je vais faire quelques infidélités à George Sand », dit-il en riant.
Pour le plus grand bonheur des amateurs de cette auteure qui, venus peut-être au Salon pour dénicher une carte postale, repartiront avec une édition ancienne de La Mare au diable.
te/24-Heures/n/Contenus/Articles/2012/04/10/Les-vieux-papiers-ont-trouve-grace-a-Sarzay
Cartes postales du début du XXe siècle, Paris Match de 1955, boîtes d'allumettes faisant la promotion de Banania, lettres de correspondance amoureuse, menus de 1936 ; éditions de Bazouka, journal du maquis de l'Indre ; vieilles cartes routières… tout cela entre dans la catégorie « vieux papiers ». C'est donc ce que l'on pouvait trouver, hier, au XVe Salon du vieux papier, organisé à la forteresse de Sarzay.
Dans la salle des Chevaliers, six exposants. Dont Michel Delaume qui se retrouvait pour la première fois du côté des vendeurs. Son créneau : George Sand. En grand passionné, ce jeune retraité qui travaillait « chez elle », au domaine de Nohant, a accumulé toute une collection de biographies, de livres sur sa personnalité, ses amis, sa famille… Il a ainsi amassé de nombreux ouvrages datant du XIXe siècle. « Ils sont fragiles, il faut les manier avec précaution. » C'est pourquoi il préfère sélectionner les quelques Salons du livre auxquels il participera, plutôt que de courir les brocantes. « Aujourd'hui, je veux que d'autres personnes profitent de tous ces ouvrages. Ma bibliothèque est prête à exploser. » Et il se dit prêt à se diversifier. « Je vais faire quelques infidélités à George Sand », dit-il en riant.
Pour le plus grand bonheur des amateurs de cette auteure qui, venus peut-être au Salon pour dénicher une carte postale, repartiront avec une édition ancienne de La Mare au diable.
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