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西尾治子 のブログ Blog Haruko Nishio:ジョルジュ・サンド George Sand

日本G・サンド研究会・仏文学/女性文学/ジェンダー研究
本ブログ記事の無断転載および無断引用をお断りします。
 

et les femmes (XVIIIe Colloque des Invalides)

2015年03月14日 | 手帳・覚え書き
このようなコロックがあったようです。


…et les femmes (XVIIIe Colloque des Invalides)
Information publiée le 29 août 2014 par Perrine Coudurier (source : Michel Pierssens)
Le 24 octobre 2014
Centre Culturel Canadien, Paris
XVIIIe Colloque des Invalides

«...et les femmes»
24 Octobre 2014
Centre Culturel Canadien
5, rue de Constantine
Paris 75015

9h : Accueil des participants
9h15
Patrick Wald Lasowski : Les conjonctions mystérieuses
Catherine Delons : Ustensiles de ménage ou objets de luxure
Eric Walbecq : Encyclopédie amoureuse
Paul Schneebeli : De la Vénus de Milo à la Vénus Hottentote
Thérèse Lassalle : Les femmes aux Jeux floraux.
Camille Lorenzi : Les jardinières au salon
Jean-Paul Morel : Vélocifère (culotte ou pantalon ?) ... et les femmes
Claudine Brécourt-Villars : Ma chère Rachilde.
10h30 Pause-café
Daniel Zinszner : Modeste proposition pour une parité textuelle
Alain Chevrier : Dédicaces : des Messieurs aux Dames.
Philippe Di Folco : Lady Stanhope, dernière reine de Palmyre
Elisabeth Chamontin : Le Cornet et les femmes
Julien Bogousslavsky : Eaux troubles et pistolets : Gilles de la Tourette et les hystériques
Marc Décimo : Les folles littéraires
Olivier Justafré, Tanka Tremblay : L’Ultra-lyrique fiancé
Christophe Bourseiller : Annie Sprinkle, Susie Bright, Nina Hartley, ou les voies sinueuses du néo-féminisme
12h – 14h Déjeuner
14h
Aude Fauvel : Misandres : les femmes qui n’aimaient pas les hommes
Alain Zalmanski : Quelques cas curieux d’égalité homme/femme
Olivier Salon : L’éternel, l’éphémère et les femmes
Erika Wicky : L’odeur du cuir
Franc Schuerewegen : Cinquante nuances de Gray
Vincent Laisney : Misogynies cénaculaires
Marc Zammit : «Une de perdue, dix de retrouvées»
Françoise Gaillard : Artificieuse ou artificielle, la femme
15h30 Pause-café

Gérard de Cortanze : Frida
Chantal Bigot : Régine Deforges : in memoriam
Nelly Kaplan : Les hommes et les enfants d’abord
Martine Lavaud : Le radium et les femmes
Nathalie Heinich : Pour une journée des hommes
Dominique Noguez : Jérôme Chardon, le dernier misogyne
Daniel Bougnoux : Ma femme et les femmes
17h30 Table-ronde et conclusion

RESPONSABLE : Jean-Jacques Lefrère et Michel Pierssens

URL DE RÉFÉRENCEhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Colloque_des_Invalides

ADRESSECentre Culturel Canadien, Paris
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Inégalité(s) hommes-femmes et utopie(s) (Antiquité-XXIe siècle)

2015年03月13日 | 手帳・覚え書き
Lille 3 (Villeneuve d'Ascq)
« Inégalité(s) hommes-femmes et utopie(s) (Antiquité-XXIe siècle) »
Colloque international et pluridisciplinaire
Université Charles de Gaulle – Lille 3
18 - 20 juin 2015

« Voix et voies de femmes : Études sur les femmes, le sexe et le genre » (EA CÉCILLE 4074)
UMR Savoir Textes Langage (STL, UMR 8063)

« la seule manière de sortir du cercle dans lequel l’idéologie nous entraîne c’est d’assumer une utopie, de la déclarer et de juger l’idéologie de ce point de vue » (Paul Ricœur, L'Idéologie et l'utopie [1997]).
« What future is there for a female child who aspires to being Humphrey Bogart? » (Donna Haraway citant The Female Man (1975) de Joanna Russ, in Modest_Witness@Second_Millenium. Female Femaleman©_Meets_Oncomouse™”, Feminism and Technoscience (1997).

Comment les utopies – littéraires et/ou com­mu­nau­taires (imaginées par des hommes comme par des femmes) – représentent-elles, augmentent-elles ou résolvent-elles l’/les inégalité(s) entre les hommes et les femmes ? Telle sera la problématique de cette manifestation.
« Utopie » est un terme (ou-topos [sans lieu]) forgé par Thomas More pour désigner la cité ima­gi­nai­re dans le récit de voyage vers un lieu fictif, De optimo reipublicae statu, deque insula Utopia (1516). Dans l'en-tête de l'édition de Bâle (1518), Thomas More utilise le terme d’Eutopia pour dé­si­gner le lieu imaginaire qu'il a créé. Cet autre néologisme ne repose plus sur la négation ou mais sur le préfixe eu qui signifie bon. Eutopie signifie donc « le lieu du Bon », donc, ici, une société idéale.
L’utopie est « [le] projet ou rêve d’une société et, par extension, d’un avenir désirable, mais tenu pour chimérique » (Paul Foulquié et Raymond Saint-Jean, Dictionnaire de la langue philosophique [1962 ; Paris : PUF, 1978] 747). Le plus souvent satirique et subversif, le dessein en est la dénoncia­tion des travers d’une époque, à travers un lieu imaginaire (lointain, mythique) : la Callipolis de Pla­ton, L’île des esclaves de Marivaux (1725), l’Eldorado de Candide (1759), etc. ; la distanciation dans l’espace – voire aussi dans le temps – est destinée à éviter la censure (politique, religieuse…). Cette tradition, ce genre littéraire remonte à La République (c. 370 av. J.C.) de Platon et passe par La Cité du Soleil de Tommaso Campanella (1623), La Nouvelle Atlantide (1628) de Francis Bacon, le Voyage en Icarie (1840) d’Étienne Cabet, etc.

Selon Henri Meschonnic, « L'utopie est une fabrique de sens, une fabrique d'histoire. Elle est conquérante. Ni substitutive, ni compensatoire [...]. Non en opposition avec la terre réelle, mais tran­s­for­matrice du lieu. Sans elle, il n'y a pas de lieu. Il n'y a que des territoires » ( L'Utopie du Juif [Paris : Desclée de Brouwer, 2001] 22). La différence entre le lieu et les territoires peut présenter un intérêt, d'une part, pour penser les rapports sociaux existant entre les sexes et, d'autre part, pour les penser autrement : territoires plus ou moins imposés ou fabriqués relevant toujours d'une repré­sen­ta­tion binaire versus lieu d'une hospitalité ou convivialité ne relevant plus d'une logique dualiste et, dans le cas présent, inégalitaire.
Aux utopies littéraires masculines, souvent misogynes jusqu’au XIXe siècle (Aristophane, Swift, William Morris), où les seules femmes dignes d’intérêt sont les épouses et les mères (Bacon, More, Bellamy, etc.), se mêle un nombre croissant d’utopies féminines (Christine de Pisan, Margaret Cavendish, Sarah Scott, Lady Mary Hamilton, Mary Livermore, Mary Howland, Martha Bensley Bruere, Ines Haynes Gillmore, Charlotte Haldane etc.), dont certaines « excluent » la présence des hommes (Charlotte Perkins Gilman, Mary Bradley Lane, etc.).

Le XXe siècle voit fleurir les dystopies ou les contre-utopies qui signalent une méfiance croissante à l’égard des récits maîtres (ou des grands récits) et de l’idéologie marxiste et communiste. La dystopie orwellienne invite à se détacher de l’idéal de perfection et d’innocence politique qui a pu caractériser les utopies positives. Mais les dystopies sont aussi ces « utopies privatives » où la quête du bonheur passe par la suppression des souffrances ou des inégalités et donc souvent/parfois des genres dans leur assymétrie opprimante. Ce que Jameson appelle le « principe de réduction du monde » devient l’une des stratégies de la science-fiction féministe d’Ursula Le Guin, par exemple, qui imagine un monde (Gethen) ambisexuel, débarassé de tout ce que la sexualité a de problématique et de violent et du capitalisme. Qu’en est-il de ces utopies paradoxales qui se fondent sur une économie de la pénurie et dans quelle mesure cette évolution du genre de l’utopie est-elle liée à la prise en compte des oppressions de genre ou liées à la sexualité d’un point de vue situé ? Que nous apprend-elle sur la conception féminine et féministe du pouvoir et des relations que les femmes et les féministes peuvent ou doivent entretenir avec « le pouvoir » ?

Par-delà les utopies ou la balance entre utopie et dystopie, comment penser un espace et une organisation autres des rapports à travers le motif foucaldien des « hétérotopies », lieux autres présentant une contestation à la fois mythique et réelle de l'espace habituel. Quel rôle jouent alors les « espaces autres » de la fiction dans cette recomposition à partir du moment où la littérature devient, pour Sedgwick par exemple, une sorte de surface de projection des « troubles dans le genre » ? (Epistemology of the Closet [1990] et Between Men. English Literature and Male Homosocial Desire [1985]). Juxtaposant en un seul lieu réel plusieurs espaces parfois incompatibles, les hétérotopies introduisent aussi une rupture absolue avec le temps habituel, ce sont des hétérochronies, combinant un système d’ouverture et de fermeture, créant un espace d’illusion qui dénonce comme plus illusoire encore l’espace réel, ou en présente un mode autrement organisé. Comment considérer ces « sortes d'utopies effectivement réalisées dans lesquelles les emplacements réels sont à la fois représentés, contestés et inversés, [c]es sortes de lieux qui sont hors de tous les lieux, bien que pourtant ils soient effectivement localisables » (Foucault, « Des espaces autres ») ? Ces expériences périlleuses où se joue quelque chose du sujet dans son rapport au monde, à lui-même et aux autres, peuvent-elles servir de paradigme pour repenser, hors des espaces et des temps habituels, un régime d’exception des sexuations et de sexualités qui rompe jusqu’à la distribution même, prise ici comme point de départ, en femmes et en hommes ? Dans quelle mesure les utopies sexuelles urbaines qui relèvent de ce que Gayle Rubin a appelé « la sexoethnogenèse urbaine » participent-elles d’hétérotopies réussies en ce qu’elles produiraient des restratifications sociale et sexuelles non normatives et des dynamiques de pouvoir différentes (avec la culture SM à San Francisco par exemple) ?

Si les utopies ravissent en ouvrant un espace merveilleux, les hétérotopies inquiètent, en subvertissant jusqu’au langage et à l’imagination, « parce qu'elles brisent les noms communs ou les enchevêtrent, parce qu'elles ruinent d'avance la ‘syntaxe’, et pas seulement celle qui construit les phrases, – celle moins manifeste qui fait tenir ensemble (à côté et en face les uns des autres) les mots et les choses » (Foucault, Les Mots et les choses [1966]). Qu’en résulte-t-il alors en ce qui concerne les relations entre et par-delà les sexes – et les mots pour les dire ? Comment utiliser ce motif pour les repenser, pour élaborer des discours qui sont susceptibles d’en accueillir la différence, d’en accomplir la puissance d’altération ? Quelque chose de cet ordre semble se jouer dans l’alternative que Foucault dessine, dans La Volonté de savoir (1976), entre des « corps-plaisirs » et un « dispositif de sexualité » qui en contraint et en limite l’expression ? Ne s’agit-il pas alors justement d’une invitation à réarticuler, dans la dimension utopique d’un ars erotica, sexualité et « usage des plaisirs » ?
Dans le texte consacré aux hétérotopie (« Des espaces autres »), Foucault insiste encore sur la primauté de l’espace sur le temps pour notre époque contemporaine, de plus en plus « hétérochronique ». Peut-on en tirer les conséquences et élargir la dimension spatiale inscrite dans le mot « utopie » pour y inclure l'idée de cyberespace? Il s’agirait alors de se pencher sur les nouveaux modes de relations, de mise en réseau constituant des identités et des alliances provisoires évoqués par Donna Haraway dans « A Cyborg Manifesto » (1991), internet permettant l’émergence à la fois de nouvelles logiques d'affiliation, d'appartenance, d'affinités, de groupements pragmatiques, de nouveaux modes d'action, au-delà de l'opposition entre sphère publique et sphère privée?
Quelques pistes :
Domaines où se manifestent les inégalités entre les hommes et les femmes : éducation, célibat, choix (mutuel) du conjoint, conception du mariage (nécessité économique, « association de partenaires égaux en droits et en devoirs » (C. Cohen-Safir), contrôle des naissances (voire eugénisme), droit au statut et à la protection juridique, droit à la propriété, droit à l’emploi, etc.
Est-il possible d’échapper, dans l’utopie, au patriarcat comme rapports de pouvoir (propriété, religion, mariage) ?
Peut-on rattacher certains récits de voyage/d’anthropologie ou ethnologiques à une forme d'utopie en présentant d'autres possibles (patriarcat méditerranéen ; les Germaines combattent aux côtés des hommes ; des textes de voyageurs libertins évoquent des accouchements sans douleur pour interroger la bible…)

Utopies/dystopies et pouvoir
Utopies/ inégalités, discriminations
Utopies/dystopie et sexualités
Utopies genrées/utopies dégenrées
Utopies/dystopies féministes et queer
Utopies/hétérotopies
Utopies/dystopies et stratégies féministes (séparatisme, communautés, hétérotopies)
Utopies/dystopies à l’ère numérique
Utopies/dystopies et technologies
Utopies/dystopies et architecture, urbanisme, littérature, cinéma, peinture, BD, culture populaire, science fiction, performance, arts, festivals
Utopies/dystopies communautaires et subcultures urbaines
Utopies/dystopies et corps...
Utopies, cinéma et jeux vidéos dystopiques…

Toutes les approches sont bienvenues :
Études littéraires, études théâtrales, philosophie, théorie critique, études comparées, études féministes, géographie sexuelle, « cultural studies », « visual studies », « film studies », « technology studies », « gender studies », « queer studies », « post-colonial studies », « decolonality »...

Ce colloque sera précédé ou suivi de journées d'étude sur des thèmes spécifiques liés à sa thématique.

Bibliographie indicative :
Abensour, Miguel. L’utopie de T. More à W. Benjamin. Paris : Sens & Tonka, 2000.
Atwood, Margaret. The Handmaid's Tale. New York : Fawcette Crest, 1985.
Califa, Pat. Doc and Fluff, The Distopian Tale of a Girl and Her Biker. Boston : Alyson Publications, 1990.
---. « Sexe et utopie ». [“Sluts in Utopia: The Future of Radical Sex”]. Public Sex: The Culture of Radical Sex. 1994, 2000. Paris : La Musardine, 2008.
Cohen-Safir, Claude. Cartographie du féminin dans l’utopie. De l’Europe à l’Amérique. Paris : L’Harmattan, « Bibliothèque du féminisme », 2000.
Denèfle Sylvie, dir. Utopies féministes et expérimentations urbaines. Rennes : PU de Rennes, 2008.
Foucault, Michel, Histoire de la sexualité 1. La Volonté de savoir, Paris, Gallimard, 1976.
---. L’Usage des plaisirs ; Le Souci de soi. Paris : Gallimard, 1984.
---. « Des espaces autres ». Dits et Écrits : 1954-1988. Vol. 4. Paris : éditions Gallimard, 1980-1988.
---. Le Corps utopique. Les Hétérotopies. Paris : Éditions Lignes, 2009.
---. Les Mots et les choses. Paris : Éditions Gallimard, 1966.
Fourier, Charles. Le Nouveau monde amoureux. 1816. Paris : Les Presses du réel, 1998.
Griffiths, Martin. “Early Feminist Utopias and the Essentialist Paradigm”. Paper Presented at the Scien­ce Fiction Research Association Conference, New Lanark, Scotland, June 2002.
Haraway, Donna. “A Cyborg Manifesto”. Simians, Cyborgs and Women: The Reinvention of Nature. New York: Routledge, 1991. Trad. Des Singes, des cyborgs et des femmes, La Réinvention de la nature. Paris : Éditions Jacqueline Chambon, 2009.
---. “Femaleman©_Meets_Oncomouse™”. Modest_Witness@Second_Millenium. Female Female­man©_Meets_Oncomouse™”. Feminism and Technoscience. London : Routledge, 1997.
Jameson, Frederic. Archeologies of the Future. London : Verso, 2005. Trad. Nicholas Vieillescazes. Archéologies du futur. Vol.1 : Le Désir nommé utopie. Vol. 2 : Penser avec la science fiction. Paris : Max Milo, 2008.
Johns, Alessa. “Feminism and Utopianism.” The Cambridge Companion to Utopian Literature. Dir. Gregory Claeys. Cambridge : Cambridge UP, 2010. 174-98.
Larue, Anne. Dis papa, c’était quoi le patriarcat ? Paris : Éditions IXE, 2013.
Le Doeuff, Michèle et Margaret Llasera, Sir Francis Bacon. La Nouvelle Atlantide suivi de Voyage dans la pensée baroque. Paris : Payot, 1983.
Le Guin, Ursula K. The Left Hand of Darkness. New York : Ace Books, 1969. La Main gauche de la nuit. Trad. fr. Jean Bailhache. Paris : Robert Laffont, 1971.
Levin, Ira. The Stepford Wives. New York: Random House, 1972.
Macherey, Pierre. De l’Utopie ! Grenoble : De l’incidence Éditeur, 2011.
Marcuse, Herbert. La Fin de l'utopie. Paris: Éditions du Seuil, 1968.
« Regards sur l’utopie ». Revue Europe 985 (mai 2011).
Riot-Sarcey, Michèle. « Le Féminisme, une utopie ? Regard sur une histoire conflictuelle ». Les Utopies, moteurs de l’Histoire ? Préface Michèle Riot-Sarcey. Les Rendez-vous de L’Histoire, Blois 2000. Editions Pleins Feux, « étude(s) », 2001. 61-78.
---, dir. L’Utopie en questions. Saint-Denis : PU de Vincennes, 2001.
---. dir. Dictionnaire des utopies. Paris : Larousse, « In Extenso », 2007.
Rubin, Gayle, Thinking Sex : Notes for a Radical Theory of the Politics of Sexuality. Dir. C. S. Vance. Pleasure and Danger : Exploring Female Sexuality. New York : Routledge, 1982. Trad. fr. Marché au sexe. Paris : EPEL, 2000.
Russ, Johanna. To Write like a Woman : Essays in Feminism and Science-Fiction. Bloomington: India­na UP, 1995.
Ruyer, Raymond. L’Utopie et les utopies. Paris : PUF, 1950.
Schmitt-Pantel, Pauline (débat animé par). « L’Égalité entre les hommes et les femmes : une uto­pie ? ». Les Utopies, moteurs de l’Histoire ? Préface Michèle Riot-Sarcey. Les Rendez-vous de L’Histoire, Blois 2000. Éditions Pleins Feux, « étude(s) », 2001. 79-100.
Sedgwick, Eve Kosofsky. Between Men. English Literature and Male Homosocial Desire. New York : Columbia UP, 1985.
---. Epistemology of the Closet. Berkeley: U of California P, 1990.
Servier, Jean. Histoire de l’utopie. Paris : Gallimard, 1991.
Thomasset, Claude et Danièle James-Raoul, dir. En quête d'utopie. Paris : PU Paris-Sorbonne, 2005.

Modalités
Les propositions de communications (400 mots environ, accompagnées d'un CV bio- et bibliogra­phi­que), d’ateliers ou de performances sont à envoyer par courrier électronique (document word) à Guyonne Leduc (guyonne.leduc@univ-lille3.fr) pour le 1er septembre 2013.
Les propositions d’ateliers et de performances sont à adresser aussi à Marie-Hélène Bourcier, Lille 3 (mariehelenebourcier@gmail.com)
Les propositions seront examinées de façon anonyme par un comité scientifique pluridisciplinaire qui rendra son avis pour le 1er novembre 2013.
Une publication est envisagée; les tapuscrits seront soumis à un comité de lecture.
Renseignements auprès de Guyonne Leduc et de Jean-François Delcroix (jean-francois.delcroix@univ-lille3.fr), responsable administratif de l'EA CECILLE
EA CÉCILLE, dir. : Catherine Maignant (Lille 3)
UMR STL, dir. : Philippe Sabot (Lille 3)
RESPONSABLE : Guyonne Leduc
URL DE RÉFÉRENCEhttp://www. univ-lille3.fr
ADRESSELille 3 (Villeneuve d'Ascq)
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第38回「女性作家を読む会」研究会

2015年03月12日 | 手帳・覚え書き
まだまだ寒い日が続いていますが、いかがお過ごしでしょうか。
すべきことが山積し、春休みというのに、なかなか落ち着いていられないこの頃です。

ユーロが下落しているようです。春休みを利用し、これからヨーロッパに行かれる方は
とてもラッキーですね。
どうぞ道中お気をつけて、充実した実り多い旅でありますように。
サンド国際学会が開催される6月末まで、このままユーロがどこまでも落ちてくれると
笑顔のサンド研究者が増えることでしょうけれど、そのような訳には参りませんね。


第38回「女性作家を読む会」を下記の通り、開催いたします。

2015年3月17日 13時半~14時半

1 西尾治子 :「ジュリー=ヴィクトワール・ドービエ」を読む

2 田戸カンナ:「エルザ・ルモニエ」を読む

参加者の皆さまは、新宿の指定会場にご参集下さいますよう、お願い申し上げます。
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新刊書『ロマン主義文学と絵画―19世紀フランス「文学的画家」たちの挑戦』新評論、2015年

2015年03月11日 | 新刊書(国内)


『ロマン主義文学と絵画―19世紀フランス「文学的画家」たちの挑戦』

村田 京子 【著】
出版社      新評論
発売日      2015年03月
税込み価格    3,024円

内容紹介
芸術が大衆化した時代、絵画のイメージを作品に貪欲にとりいれながらも、「絵筆ではなくエクリチュールで」世界を描こうとした作家たちの創意を読み解く。
古代から新古典主義まで図版80点収録。


目次:
http://sand200balzac.sakura.ne.jp/hp/wp-content/uploads/2015/03/目次(ロマン主義文学と絵画).pdf
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"Trois Enfants du Siècle " Concert – Spectacle

2015年03月10日 | 手帳・覚え書き
"Trois Enfants du Siècle " Concert – Spectacle

écrit et réalisé par
Solange Boulanger, Mathieu Buscatto, comédiens et Dona Sévène, pianiste

Une présentation en concert-lecture est visible sur youtube :
http://www.youtube.com/watch?v=qlrP-9wUsAE


Conditions Techniques :
- 1 piano à queue accordé
- sonorisation éventuelle des acteurs à déterminer en fonction de la taille de la salle
- éclairage classique
Tarifs : nous consulter.

http://www.amisdegeorgesand.info/troisenfantsdusiecle.pdf

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Nouveaux territoires du féminisme

2015年03月09日 | 手帳・覚え書き

Le 5 mars 2015
JEU Revue de théâtre : "Nouveaux territoires du féminisme"
Sous la direction d’Emilie Jobin

Il y a eu les spectacles phares des années 70, tels Les fées ont soif et La Nef des sorcières, qui ont mis à l’avant-plan les revendications féministes. Il y a eu les collectifs, les auteures, les groupes exclusivement féminins, les solos autobiographiques. Il y a eu la rue, les salles communautaires, les scènes institutionnelles. On a réclamé le droit de disposer de son corps, le droit à de nouveaux modèles, le droit à l’égalité, le droit d’occuper des postes de pouvoir. On a dénoncé l’oppression et l’exploitation. Il y a eu le Théâtre Expérimental des Femmes, le Théâtre des Cuisines, les Folles Alliées, pour ne nommer que ceux-là. Pour témoigner de ces moments charnières, JEU a consacré deux dossiers au « Théâtre-femmes », l’un en 1980, l’autre en 1993. Il y a 22 ans. Il est plus que temps de se demander où en sont les femmes aujourd’hui.
Depuis les dernières années, les spectacles féministes (re)prennent les scènes d’assaut. Une nouvelle génération de femmes, mais aussi parfois d’hommes, traite de la condition féminine ou donne la parole aux femmes dans des spectacles comme Elles XXx, Orphée Revolver, J’accuse et S’appartenir(e). On revisite également le répertoire en remontant Les fées ont soif et en créant Je ne suis jamais en retard, en écho à La Nef des sorcières.
Ce dossier se penchera sur les nouvelles façons qu’a le féminisme de se déployer sur la scène théâtrale québécoise actuelle. Quelles sont les revendications des féministes d’aujourd’hui ? Est-ce que l’utilisation même du terme « féminisme » est appropriée ? Quelles libertés les femmes se donnent-elles ? Quels nouveaux territoires explorent-elles ?

AXES DE TRAVAIL
Pratiques théâtrales et interdisciplinaires québécoises
Nouvelles définitions du mot « féminisme »
Fonctions des femmes dans les institutions théâtrales
Rôles joués par les femmes, écriture « féminine »
Intérêt du public envers les spectacles féministes
- Dialogue entre le féminisme d’hier et d’aujourd’hui
- Conditions économiques des femmes dans la création théâtrale
- Place des hommes au sein de spectacles féministes
- Ruptures et filiations
Modalités de soumission
Les propositions de textes peuvent être envoyées à Emilie Jobin avant le 5 mars 2015. Les versions finales (entre 4 et 6 pages, 2 000 car./p. espaces comprises) doivent nous parvenir avant le 1er mai 2015. Inclure l’adresse postale et le courriel de l’auteur.

RESPONSABLE : Emilie Jobin

URL DE RÉFÉRENCEhttp://www.revuejeu.org
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国際女性デー

2015年03月08日 | 手帳・覚え書き



3月8日、本日は国際女性デーの日です。
世界中で、この日を記念し、様々な催しが行われています。


Les femmes reçoivent une déplorable éducation,
et c’est là le grand crime des hommes envers elles.
Georges Sand



Je ne suis pas la femme de ta vie, je suis la femme de ma vie.
une féministe




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ロリナ

2015年03月07日 | 手帳・覚え書き



https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1553150371630048&set=a.1393949820883438.1073741828.100008053003748&type=1&theater
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日本初のサンドの邦訳

2015年03月06日 | 手帳・覚え書き
日本で初めてサンドの邦訳が出たのは、100年以上前の1912年のこと、
『魔の沼』でした。

それから1923年の『モープラ』
1924年の『愛の妖精』と続きます。

『愛の妖精』が再版を重ねて今日にまで至っているのは
もっぱら『愛の妖精』というロマンチックなタイトルの
せいだったとも言われています。
タイトルはインパクトのあるのが一番、とても重要です。





les œuvres de de G.Sand ont été traduites voici 100 ans  :
La Mare au Diable en 1912
Mauprat en 1923
La Petite Fadette en 1924,
Indiana et Les Maîtres Sonneurs en 1937, etc. 
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George Sand, «la femme du siècle»

2015年03月05日 | 手帳・覚え書き
Claire et Laurent Greilsamer dédicaceront leur dernier né «Le dictionnaire George Sand» à la maison de la presse de Souillac, chez Monique et Marc Levassor, le vendredi 8 août de 10 h 30 à 12 heures. Laurent Greilsamer journaliste et écrivain et son épouse Claire juriste ont écrit à quatre mains ce dictionnaire publié aux Editions Perrin. Entretien avec Laurent Greilsamer.

Qu'est-ce qui vous a donné l'idée d'écrire un dictionnaire sur George Sand ?

Après avoir lu et relu la correspondance de George Sand qui reflète sa vie, ce dictionnaire est une introduction à son œuvre qui est à découvrir ou redécouvrir. Ma femme et moi nous avons saisi le plus près possible la personnalité et la pensée de la «dame de Nohant». Nous avons pris en référence des citations sur les vingt-cinq volumes de Georges Lubin. D'autres citations font, la plupart, partie du corpus des œuvres autobiographiques. Nous en avons extrait une centaine, réparties en deux genres : noms communs et noms propres. George Sand est une femme intelligente et passionnée qui adorait le théâtre. Comme l'a écrit Victor Hugo sur sa tombe : elle est une grande femme, et il l'a désigné comme la femme du siècle, avec une intelligence exceptionnelle et aussi une ennemie politique. Dans ce dictionnaire on la découvre mère de famille, avec son instinct maternel, la mère qui s'occupe de faire des confitures, de la vie domestique, son intimité, la beauté car c'était une très belle femme, la domination envers les hommes etc. Nous avons créé des entrées qui sont de courtes citations.

Comment est constitué votre dictionnaire ?

A la lecture de ce dictionnaire (de A à Z), on fait comme à saute-mouton, on peut aller de la lettre F à T ou B, comme la baignade qu'elle aimait : pour George Sand se baigner c'était un plaisir. C'est un portrait qui retrace sa sensibilité, sa grâce. Elle a inventé les contours de la féminité, de l'amour libre, du mépris de la condescendance. Elle a constamment inventé sa vie bouleversant les codes du XIXe siècle.

Propos recueillis par notre correspondante S. Branty

http://www.ladepeche.fr/article/2014/08/06/1929948-george-sand-la-femme-du-siecle.html
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