E. Pinon, "Le Mal du Ciel. Musset et le sacré"
Esther Pinon, Le Mal du Ciel. Musset et le sacré
Paris: Honoré Champion, coll. "Romantisme et modernités", 2015.
EAN 9782745328380.
752 pages. Broché.
Prix : 98 EUR
Présentation de l'éditeur :
Après le choc révolutionnaire, le romantisme se pose avec une douloureuse acuité la question du sacré.
Entre ironie et angoisse, Musset n’échappe pas à cette inquiétude générationnelle. Sa prose et ses vers
sont parcourus de réminiscences mythiques et bibliques. Néanmoins, son écriture du sacré reste marquée
par la subversion et le doute : Musset éprouve la nostalgie du catholicisme, mais ne parvient pas à adhérer
à la croyance que lui impose la religion instituée. Il n’est à ses yeux plus de foi collective possible dans un
univers éclaté et soumis à la force corrosive du temps. Aussi érige-t-il en valeurs sacrées l’amour et l’art,
l’enfance et les larmes, susceptibles de lui rendre le sentiment d’une communion et de suspendre le passage
du temps. Mais la quête d’un sacré personnel s’avère périlleuse : Musset ne la mène jamais que dans un
équilibre précaire, qui imprime à l’écriture un mouvement vertigineux. Il souffre du mal du ciel comme
d’une fièvre inguérissable.
Esther Pinon est ATER à l’UBS (Lorient). Ses recherches portent sur le sacré et la rhétorique du doute
dans la littérature romantique. Elle participe à l’édition des œuvres complètes d’Alfred de Musset à
paraître aux éditions Honoré Champion.
Esther Pinon, Le Mal du Ciel. Musset et le sacré
Paris: Honoré Champion, coll. "Romantisme et modernités", 2015.
EAN 9782745328380.
752 pages. Broché.
Prix : 98 EUR
Présentation de l'éditeur :
Après le choc révolutionnaire, le romantisme se pose avec une douloureuse acuité la question du sacré.
Entre ironie et angoisse, Musset n’échappe pas à cette inquiétude générationnelle. Sa prose et ses vers
sont parcourus de réminiscences mythiques et bibliques. Néanmoins, son écriture du sacré reste marquée
par la subversion et le doute : Musset éprouve la nostalgie du catholicisme, mais ne parvient pas à adhérer
à la croyance que lui impose la religion instituée. Il n’est à ses yeux plus de foi collective possible dans un
univers éclaté et soumis à la force corrosive du temps. Aussi érige-t-il en valeurs sacrées l’amour et l’art,
l’enfance et les larmes, susceptibles de lui rendre le sentiment d’une communion et de suspendre le passage
du temps. Mais la quête d’un sacré personnel s’avère périlleuse : Musset ne la mène jamais que dans un
équilibre précaire, qui imprime à l’écriture un mouvement vertigineux. Il souffre du mal du ciel comme
d’une fièvre inguérissable.
Esther Pinon est ATER à l’UBS (Lorient). Ses recherches portent sur le sacré et la rhétorique du doute
dans la littérature romantique. Elle participe à l’édition des œuvres complètes d’Alfred de Musset à
paraître aux éditions Honoré Champion.