La musique pour le Japon des jeunes

"Certes, les sommets (nulle part égalés) du snobisme spécifiquement japonais que sont les théâtre Nô, la cérémonie du thé et l'art des bouquets de fleurs furent et restent encore l'apanage exclusif des gens nobles et riches. Mais, en dépit des inégalités économiques et sociales persistantes, tous les Japonais sans exception sont actuellement en état de vivre en fonction de valeurs totalement "formalistes", c'est-à-dire, complètement vidées de tout contenu "humain" au sens "historique". (Alexandre Kojève)

Le voyage de Kojève au Japon c'était en 1959. Je crois qu'il a quelque peu exagéré les choses. Tout ce qu'il a vu en Japon c'est le Japon des samouraï. Le Japon n'est pas que le pays des samouraï.

Heureusement, après, un développement économique est survenu, beaucoup plus de jeunes peuvent rêver à un moment de vie au campus et s'acheter un instrument (pour le choeur a cappella on n'a même pas besoin d'en acheter un). Si les jeunes rockeurs arrivent à S'exprimer plus ou moins, j'appelle ça "humain" et "historique".

... Seulement le jazz risque de tomber dans le côté de Nô, thé, fleurs, et la musique du monde, autrement dite la diversité planétaire de la musique n'est pas encore dans "l'apanage" des générations à venir du Japon. Il faudrait créer un sâkuru pour la World music...
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