はじめての・・・

ブログ10年目…庭、踊り、ウォーキング、ギター、ゲーム

Train de nuit dans la Voie lacte : KENJI MIYAZAWA

2012-03-30 06:00:00 | 読書記録とか
KENJI MIYAZAWA
Train de nuit dans la Voie lacté
Nouvelles
Traduit du japonais par Hélène Morita
(traduction révisée)

TRAIN DE NUIT
DANS LA VOIE LACTÉE

宮沢賢治の『銀河鉄道の夜』、中編小説。この本の表題にもなっている。親友
が川で溺れて死んだということがいつまでも理解できませんでしたね。だって
二人で銀河鉄道に乗ってたんだし。親友のお父さんにも、そのことを教えてあ
げたかったな。

9つの章があり第1章の出だし部分を書き写し。このあたりは平易な文章だけ
ど、あとは難しいです。でもいつか精読したいですね。

I
LA CLASSE DE L'APRÈS-MIDI

≪EH BIEN mes enfants, ce que l'on a pu
appeler une rivière, ou encore les traces
d'un flot de lait, cette forme floue et lumineuse,
savez-vous bien ce que c'est?≫
 Le maître posait cette question aux élèves, en
montrant du doigt la zone embrumée de la Voie
lactée, qui s'étendait, de haut en bas, sur un vaste
plan noir des constellations, accroché au tableau.
 Campannella leva la main. Puis quatre ou cinq
écoliers en firent autant. Giovanni allait lever la
sienne, mais très vite, il la laissa retomber.
 C'étaient des étoiles, bien sûr; une fois il l'avait
lu dans une revue, mais tous ces temps-ci, Giovanni
était comme endormi, même dans la salle de classe,
et il n'avait ni le temps de lire des livres, ni de livre à
lire, en somme il avait l'impression qu'il ne savait
plus grand-chose.
 Cependant le maître avait eu le temps de remar-
quer son geste.
 ≪Giovanni! Vous le savez, non?≫
 Giovanni sauta sur ses pieds mais, une fois
debout, il ne sut que répondre. Devant, Zanelli se
retourna, le regarda et se mit à pouffer de rire en
silence. Giovanni avait perdu contenance et était
devenu rouge. Le maître répéta:
 ≪Lorsqu'on examine attentivement la Voie
lactée au moyen d'un grand télescope, ce que l'on
voit, c'est quoi?≫
 ...Ce sont des étoiles, bien sûr!... pensa
Giovanni, mais à nouveau, il ne put répondre de
suite.
 Le maître eut un instant l'air ennuyé puis son
regard se porta sur Campannella : ≪Eh bien,
Campannella?≫
 Celui-ci, bien qu'il eût levé la main le premier, se
mit debout avec un air plutôt embarrassé et ne
répondit rien.
 Le maître surpris regarda fixement Campannella.
Puis il se hâta de dire: ≪Bon, cela ne fait rien!≫ et
il désigna lui-même la carte des constellations.
 ≪Lorsqu'on regarde dans un télescospe d'un
modèle perfectionné la Voie lactée, blanche et
voilée, on s'aperçoit immédiatement qu'elle est
formée de nombreuses petites étoiles. N'est-ce pas,
Giovanni?≫
 Giovanni, tout rouge, acquiesça de la tête. Mais
sans qu'il sût pourquoi, ses yeux s'étaient emplis de
larmes.
(―MOTIFS 21) F.F.


Matasaburo, le vent (Train de ...) : KENJI MIYAZAWA

2012-03-28 06:00:00 | 読書記録とか
KENJI MIYAZAWA
Train de nuit dans la Voie lacté
Nouvelles
Traduit du japonais par Hélène Morita
(traduction révisée)

MATASABURO, LE VENT

『風の又三郎』は宮沢賢治の代表作といわれていますが、印象薄かった。他の
奇想天外な短編に較べると、なんか自分たちと同じような小学生の日常生活が
だらだらと描かれている感じ。うちは6学年で1学級ということはなかったけ
れど、それどころかマンモス学級だったし、環境もちょっと違うけれどなぜか
自分達のこと書かれている気がして、そんなの珍しくもないよ。でも今読み返
すと、子供たち生き生きしてていいね。一気に読み終えた。

7つのブロックに分かれていて最初のブロックの出だしを書き写し。新学期か
な、一番乗りで教室へ乗り込んだら見知らぬ子(転校生の三郎)が自分の席に
座っているのを見つけて、それだけでもうめそめそ泣き出す一年坊主なんか、
かわゆい。


LE 1ER SEPTEMRE

DZZ-DZDZ Dzdzzdz Dzdzzdz Dzdzz
Souffle le vent et tombent les noix vertes
Et tombent les nèfles acides
Dzz-dzdz Dzdzzdz Dzdzzdz Dzdzz


SUR LA RIVE d'un torrent, il y avait une petite
école.
Elle possédait une salle unique, mais des élèves de
toutes les classes, de la première à la sixième année,
la fréquentaient.
 Le terrain de sport était à peine plus grand qu'un
court de tennis, mais juste derrière, il y avait des châ-
taigniers sur une montagne aux belles plantes, et,
dans un coin du terrain de sport, de l'eau froide
s'écoulait en petits soubresauts d'une cavité de
rocher.
 C'était le matin du premier septembre, le mois
vivifiant. Dans le ciel bleu le vent chantait Dzdzz et
le soleil éclairait le terrain de sport. Vêtus d'un
ample pantalon noir, deux petits de première année
contournèrent les talus, pénétrèrent sur le terrain et
voyant que personne encore n'était arrivé, crièrent
chacun leur tour:
 ≪Eh! C'est moi le premier! C'est moi le pre-
mier!≫
 Ils passèrent tout joyeux sous le portail, mais
quand ils virent l'intérieur de la salle de classe, de
surprise, ils restèrent plantés comme des piquets et
se dévisagèrent en tremblant. Pour finir, l'un des
deux se retrouva en pleurs. La raison en était que,
dans le calme du matin au milieu de la classe, venu
on ne sait d'où, un enfant au visage inconnu, aux
étranges cheveux roux, était assis bien correctement
à la première table. Cette table, il faut le dire, était
précisément celle de l'enfant qui pleurait. Son cama-
rade aussi était déjà au bord des larmes, mais il se
força à écarquiller les yeux et à les diriger de ce côté-
là, quand, juste à ce moment, une voix forte cria, de
l'amont:
 ≪Papillon, châtaigne rouge, papillon, châtaigne
rouge!≫(*) et, comme un grand corbeau, Kasuke
surgit en riant sur le terrain de sport, son sac au bras.
Tout de suite après arrivèrent en bande Sataro,
Kosuke, d'autres encore.
 ≪Pourquoi tu pleures? C'est lui qui t'a fait
mal?≫ demanda Kasuke en saisissant par l'épaule
l'enfant qui ne pleurait pas.
 Alors celui-ci éclata en sanglots bruyants. ≪C'est
drôle!≫ se dirent les enfants; ils regardèrent tout
autour d'eux et finirent par remarquer au milieu de
la classe, assis sagement, un peu compassé, le bizarre
petit rouquin. Peu à peu les élèves, y compris les
fillettes, se rassemblèrent, mais personne n'osa dire
mot.
 Cela ne semble nullement effrayer l'enfant roux
qui regarde fixement le tableau noir, toujours correc-
tement assis.

(*)Le sens de ce refrain, en parler régional (qui
abonde dans cette histoire) est un peu incertain.
(―MOTIFS 21) F.F.

Gauche le violoncelle (Train de nuit dans la Voie lactee) : KENJI MIYAZAWA

2012-03-26 06:00:00 | 読書記録とか
KENJI MIYAZAWA

Train de nuit dans la Voie lacté

Nouvelles

Traduit du japonais par Hélène Morita
(traduction révisée)

宮沢賢治の作品が仏語で読めるなんて夢のようです。本のタイトルとなってい
る『銀河鉄道の夜』の他に『セロ弾きのゴーシュ』、『風の又三郎』が収めら
れています。まずは短編の『セロ弾きのゴーシュ』、やはり面白くって終わり
まで一気に読めました。筋よく知ってるし。ここでは出だし部分を転記します。

セロ violoncelle はチェロと同義だけれど、仏語にはチャ、チュ、チョに含
まれるような騒ましい子音はありませんので、セロの方がしっくりしますね。

GAUCHE LE VIOLONCELLISTE

GAUCHE(*) était le préposé au violoncelle dans
le cinéma muet de la ville. Mais on racontait
qu'il ne se débrouillait pas très bien. C'est peu de
dire qu'il ne jouait pas très bien: il était franchement
le plus mauvais de tous ses camarades, et, pour cela,
sans cesse tourmenté par le chef d'orchestre.
 Voilà qu'un après-midi, tout le monde forme un
cercle dans la salle de musique pour répéter la
Sixième Symphonie, qui va être donnée prochaine-
ment au théâtre de la ville.
 Les trompettes sonnent de toutes leurs forces.
 Les violons vibrent comme deux souffles de vent.
 Les clarinettes, quant à elles, offrent leur voix
grave.
 Et Gauche, la bouche serrée avec détermination,
fixe sa partition avec des yeux larges comme des sou-
coupes et joue déjà de tout son cœur.
 ≪Clac!≫ fit brusquement le chef d'orchestre
frappant dans ses mains. Les musiciens s'arrêtèrent
net de jouer et restèrent silencieux. Le chef
d'orchestre s'écria:
 ≪Le violoncelle est en retard! Nous reprenons à
partir de: Ponpon pompom... Un, deux...≫ 
 Tout le monde reprit ce passage. Gauche, le
visage cramoisi, la sueur au front, réussit avec peine
à jouer à l'endroit indiqué. Son calme retrouvé il    
poursuivit, quand le chef d'orchestre claqua encore
une fois dans ses mains.
 ≪Le violoncelle! Une des cordes n'est pas juste.
C'est agaçant! Je ne vais pas vous apprendre la
gamme, tout de même...≫
 Tous, par sympathie, fixèrent leur partition ou
bien accordèrent leur propre instrument. Gauche,
en toute hâte, rectifia la corde de son violoncelle. Si
Gauche n'était pas très bon, son instrument non plus
ne valait pas grand-chose.
 ≪Une mesure avant. Un, deux...≫
 Tout le monde recommença. Gauche est
concentré, la bouche tordue. Et cette fois, on put
jouer un long passage. ≪Ça s'arrange!≫ pensait-il,
quand le chef d'orchestre frappa de nouveau dans
ses mains d'une manière menaçante. ≪Encore!≫ se
dit Gauche en sursautant, mais heureusement, cette
fois c'était pour quelqu'un d'autre. Et comme
chacun l'avait fait pour lui un instant auparavant,
Gauche fixa de très près sa partition, en ayant l'air
de réfléchir à quelque chose.

(*)Gauche: ce nom est transcrit phonétiquement
dans le syllabaire katakana. On peut supposer que
Kenji connaissait sa signification en français.
(―MOTIFS 21) F.F.

F.F. Danse! Nina, graine d'etoile : Anne-Marie Pol

2012-03-23 06:00:00 | 仏語で遊ぼ
Danse! Nina, graine d'étoile : Anne-Marie Pol

bichette n.f. < biche n.f.
―Femelle du cerf et de divers mammifères sauvages.
―Utilisé comme terme d'affection à l'égard d'une femme, le mot a un
diminutif en ce sens : bichette.

reprends < reprendre v.tr.
―(sujet nom de personne ou de chose) Reprendre quelqu'un, quelque chose, les
prendre de nouveau.

souffle n.m. (→ souffler v.intr.)
―Air chassé du poumon et passant par la bouche; le fait derejeter cet air.

droit, e adj.
―Qui est vertical, debout.

scène n.f.
―Partie d'un théâtre où jouent les acteurs.

tutu n.m.
―Jupe en gaze portée par les danseuses.

trou n.m.
―Ouverture, cavité naturelle ou artificielle dans un corps, dans un objet.

douée < douer v.tr.
―Il n'est pas doué (fam. = il n'est pas très intelligent).

serré, e adj (→ serrer v.tr.)
―Un tissu serré (syn.: épais).

chausson n.m. (→ chausser v.tr.)
―Chaussure souple, de tissu ou de cuir, ne couvrant pas la cheville.

luisant, e adj. (→ luire v.intr.)
―Une peau luisante.

bout n.m.
―Partie située à l'extrémité d'un corps ou d'un espace, considérés dans le
sens de la longueur.

éclate < éclater v.intr.
―Une fanfare de trompes de chasse éclata près de lui.

pointe n.f.
―L'enfant se dresse sur la pointe des pieds pour voir.

hurler v.intr.
―(sujet nom de personne) Pousser des cris aigus et violents, sous l'effet de
la douleur, de la peur, etc.



couette ?

cogne < cogner v.intr. et tr.ind.
―On entend des ouvriers qui cognent dans les couloirs.

m'en dépêtrer < se dépêtrer v.pr.
―(sujet nom d'être animé). Se tirer d'embarras.

sommeil n.m.
―Un sommeil léger, profond.

jaunâtre adj. (→ jaune n.m. et adj.)
―Des murs jaunâtres.

cligner v.intr. et tr. (sujet nom de personne).
―Clinger des yeux ou clinger les yeux, les fermer à demi, plisser les
paupières sous l'effect d'une lumière vive, du vent, de a fumée, etc., ou
pour mieux distinguer, pour acccuser les contrastes.

cocon n.m.
― Enveloppe soyeuse dans laquelle vivent les chrysalides, en particulier
celles des vers à soie.

rassurant, e adj. (→ rassurer v.tr.)
―Des nouvelles rassurantes (contr. alarmant, angoissant).

écarquillés < écarquiller v.tr.
―Ecarquiller les yeux, les ouvrir très largement.

carrelage n.m. (→ carreau n.m.)
―Ne marche pas pieds nus sur le carrelage!

grince < grincer v.intr.
―Produire, par frottement, un bruit plus ou moins strident.

couloir n.m.
―La salle à manger, le bureau et la chambre à coucher donnent sur le
couloir.

défait < défaire v.tr.
―Faire cesser l'ordre d'une chose arrangée: Défaire un lit.

alors adv. et loc.adv.
―Ça alors, il est encore absent?

me sers < se servir v.pr.
―Se servir de quelque chose, prendre de ce qui est sur la table.

dernièrement adv. (→ dernier, ère adj.)
―Il y a peu de temps.

sursaute < sursauter v.intr. (→ sursaut n.m.)
―Sursauter en apprenant une mauvaise nouvelle.

robinet n.m.
―Appareil placé sur le tuyau d'une canalisation et qui permet d'établir ou
de suspendre l'écoulement d'un liquide ou d'un gaz.

debout adv. ou adj.invar.
―Tous les matins, il est debout à six heures (= il quitte son lit).

soir n.m., soirée n.f.
―Temps compris entre le coucher du soleil et minuit.

prévu < prévoir v.tr.
―Voir, comprendre, devenir à l'avance quelque chose.

soulagée < soulager v.tr.
―Il était soulagé d'avoir avoué sa faute.

fronce < froncer v.tr.
―Froncer le nez, le rider en le contractant.

habits < habit n.m. (→ habiller v.tr.)
―(au plur.) Ensemble de vêtements.

imprégnés < imprégner v.tr.
―(sujet nom désignant un liquide, une odeur) Imprégner quelque chose,
pénétrer un corps (souvent au passif).

serre < serrer v.tr.
―Serrer quelqu'un dans ses bras, contre son cœur, le tenir entre ses bras,
contre soi (syn.: embrasser, étreindre).

glacé, e adj. (→ glace n.f.)
―Fermez la fenêtre, nous sommes glacés.

faon n.m.
―Petit des animaux du genre cerf.

amande n.f.
―Graine comestible formant le fruit de l'arbre dit amandier.

pommettes < pommette n.f.
―Partie la plus saillante de la joue, au-dessous de l'œil.

(brun-roux →)
brun, e adj.
―D'une couleur foncée, intermédiare entre le jaune et le noir.

roux, rousse adj. et n.
―Qui est d'une couleur entre le jaune et le rouge.

appuie < appuyer v.tr.
―Appuie ton épaule contre la mienne.

baiser n.m. (→ baiser v.tr.)
―(plus usuel que le verbe): Donner un baiser sur le front.

soupir n.m. (→ soupirer v.intr.)
―Etouffer ses soupirs.

m'y pelotonne < se pelotonner v.pr.
―Se blottir en repliant les jambes: Se pelotonner dans son lit.

bâille < bâiller v.intr.
―Il tombe de sommeil et ne cesse de bâiller.

intérêt n.m.

glisser v.intr.
―(sujet nom de personne ou de chose) Se déplacer, volontairement ou non,
d'un mouvement continu sur une surface lisse.

cotonneux, euse adj. (→ coton n.m.)
―Un brouillard cotonneux.

tiède adj
―Se dit de ce qui est d'une chaleur très atténuée: De l'eau tiède.
(―F.F. Larousse 1976)

F.F. L'Histoire sans fin : MICHAEL ENDE

2012-03-21 06:00:00 | 仏語で遊ぼ
L'Histoire sans fin : MICHAEL ENDE

tel, telle adj.
―Telle est mon opinion.

vitré, e adj. ( → vitre n.f.)
―Une baie vitrée.

boutique n.f.
―Local aménagé pour le commerce de détail.
―Fam.et péjor. Maison ou établissement quelconque.

sorte n.f.
―De la sorte, de cette façon.

matin n.m. matinée n.f.
―Temps compris entre le lever du soleil et midi. (On étend parfois
le matin au temps compris entre minuit et midi.)

à verse loc. adv.
―Pleuvoir à verse, il pleut à verse, il pleuvait à verse, etc.,
pleuvoir, il pleut, il pleuvait abondamment.

dégoulinaient < dégouliner v.intr.
―(sujet nom désignant un liquide) Fam. Couler lentement, en traînée
visqueuse ou le long d'un objet.

paroi n.f.
―Surface intérieure latérale d'un récipient, d'un conduit.
―Face intérieure des murs, cloison qui sépare les pièces d'une habitation.

tarabiscotées < tarabiscoté, e adj.
―Se dit de ce qui est chargé d'ornements excessifs, compliqués.

parvenait < parvenir v.intr.
―A cette distance, le son ne parvenait pas jusqu'à nous.

vitre n.f.
―Panneau de verre qui garnit une baie ou un châssis.

taché < tacher v.tr. ( → tache n.f.)
―Tacher un vêtement avec de l'encre.

grappe n.f.
―Groupe de fleurs ou de fruits poussant sur une tige commune.
―Assemblage d'objets imitant cette forme.

clochettes < clochette n.f. ( → cloche n.f.)
―Certaines bêtes du troupeau ont une clochette pendue au cou (syn.:
clarine).

laiton n.m.
―Alliage de cuivre et de zinc.

suspendu, e adj. (→ suspendre v.tr.)
―Des chalets de montagne suspendus au-dessus d'un torrent.

ébranlée < ébranler v.tr.
―L'explosion ébranla les vitres (syn.: secouer).

tinta < tinter v.intr.
―Produire des sons aigus.

s'immobiliser v.pr. (→ mobile adj.)
―Devenir immobile, s'arrêter.

provoqué < provoquer v.tr.
―Ces paroles provoquèrent sa colère, son indignation (syn.:exciter).

tintamarre n.m.Fam.
―Vacarme fait de toutes sortes de bruits discordants.

pouvait < pouvoir v.tr.
―Cet enfant pouvait avoir tout au plus six ans.

foncé, e adj.
―Se dit d'une couleur sombre.

mouillés < mouiller v.tr.
―Sa chemise est toute mouillée; il est en sueur (syn.: tremper).

pendaient < pendre v.intr.
―Etre suspendu.

visage n.m.
―Partie antérieure de la tête, face humaine.

gouttait < goutter v.intr. (→ goutte n.f.)
―De l'eau qui goutte (= qui coule goutte à goute).

trempé, e adj (→ tremper v.tr.)
―Un visage trempé de pleurs (syn.: baigné).

cartable n.m.
―Sac dans lequel les écoliers mettent leurs cahiers, leurs livres,
etc.

courroie n.f.
―Bande de cuir, de tissu, etc., servant à tenir ou à fixer un objet.

hors d' < hord de

haleine n.f.
―Etre hors d'haleine (= très essoufflé).

rompant < rompre v.intr.
―Rompre avec, se séparer de, fair cesser les relations avec.

précipitation n.f. (→ précipiter v.tr.)
―Agir avec précipitation et sans discernement (syn.: ↓hâte,
irréflexion).

manifestée < manifester v.tr.
―Ses traits tirés manifestent une grande fatigue (syn.: indiquer).

planté < planter v.tr.
―Rester planté devant une vitrine (= immobile).

seuil n.m.
―Dalle de pierre ou pièce de bois recouvrant la partie inférieure
de l'ouverture d'une porte.
―Entrée d'une maison.

racine n.f.
―Prendre racine, commencer à se développer, en parlant d'un végétal
récemment transplanté; en parlant d'une personne, rester longtemps debout
au même endroit; s'installer chez quelqu'un, prolonger trop longtemps une
visite.

s'étendait < s'étendre v.pr.
―La brume s'étend sur la vallée (syn.: se répandre).

pièce n.f.
―Un appartement de cinq pièces.

se perdait < se perdre v.pr.
―Une parole qui se perd dans le tumulte.

pénombre n.f.
―Dans la pénombre d'une pièce dont on a baisèe les stores (syn.:
clair-obscur)

étagères < étagère n.f.
―Meuble formé de tablettes superposées.
―Tablette fixée horizontalement sur un mur.

garnies < garnir v.tr.
―Les murs sont tout garnis de livres chez lui.

formats < format n.m.
―Dimentions d'une feuille de papier, d'un livre: Les livres de très grand
format ne sont pas commodes à transporter. (―F.F. Matoré 1977)

épaisseurs < épaisseur n.f. (→ épais, aisse adj.)
―Dimension d'une face à la face opposée d'un corps.

s'amoncelaient < s'amonceler v.pr.
―Les livres s'amoncellent sur sa table (syn. s'entasser).

piles < pile n.f.
―Des piles de livres (syn.: entassement, monceau).

in-folio n.m. et adj. (→ format n.m.)
―[Chaque feuille de papier est imprimée des deux côtés et représente en
pages de livre le double du nombre indiqué par le format:] in-folio, quatre
pages.

reliés < relier v.tr.
―Assembler et coudre ensemble les feuillets d'un livre, puis les couvrir
d'un carton résistant sur lequel on colle une toile ou une peau.

tranche n.f. (→ trancher v.tr.)
―Surface unie que présente l'épaisseur des feuillets d'un livre broché ou
relié.

étincelait < étinceler v.intr.
―La surface de la mer étincelle au soleil (syn.: mirotter).

se dressait < se dresser v.pr.
―Le château fort se dresse au sommet d'une colline.

extrémité n.f. (→ extréme)
―La partie qui termine.

opposée < opposé, e adj. (→ opposer v.tr.)
―Les angles opposés d'un carré.

devinait < deviner v.tr.
―On devine sans peine la raison de son silence (syn.: découvrir).

clarté n.f. (→ clair, e adj.)
―La lampe répandait une douce clarté dans la pièce (syn.: lumière).

s'élevait < s'élever v.pr.
―Un oiseau qui s'élève dans le ciel (syn.: monter).

volute n.f.
―Ce qui est plus ou moins en forme de spirale: Des volutes de fumée.

s'élargissait < s'élargir v.pr.
―Devenir plus large.

manifestement adv. (→ manifester v.tr.)
―Manifestement, il n'est pas prêt pour son examen.
―Ce raisonnement est manifestement erroné.

bourru, e adj.
―Se dit d'une personne dont les manières sont habituellement brusques et
dont l'humeur est chagrine.

admirez < admirer v.tr.
―Assis sur la terrasse, il admire le coucher du soleil derrière la
montagne.

risqua < risquer v.tr.

circonspect, e adj.
―Se dit d'une personne (ou de son comportement) qui fait preuve de
prudence réfléchie.

bergère n.f.
―Fauteuil large et profond, avec joues et manchettes, dont le siège est
muni d'un coussin.

poli, e adj. (→ polir v.tr.)
―Une surface polie (syn.:↑lisse).

trapu, e adj.
―Se dit d'un étre vivant court et ramassé, ou d'un objet bas et massif:
Un homme trapu.

froissé < froisser v.tr.
―Froisser une robe, un manteau.

paraissait < paraître v.intr.
―Le voyage paraît très long.

élimé, e adj.
―Il portait de pauvres vêtements élimés (syn.: râpé).

poussiéreux, euse adj. (→ poussière n.f.)
―Des souliers poussiéreux.

gilet n.m.
―Veste courte, sans manches, qui se porte sous le veston.

maintenait < maintenir v.tr.
―Maintenir quelque chose, le tenir dans une position fixe, en état de
stabilité.

chauve adj. et n.
―Son crâne chauve brillait au soleil.

touffes < touffe n.f.
―Perdre ses cheveux par touffes.

hirsutes < hirsute adj.
―Se dit de quelqu'un dont la chevelure ou la barbe très fournie est en
désordre, ou de cette chevelure ou de cette barbe elle-même.

hargneux, euse adj. (→ hargne n.f.)
―Un homme hargneux, qui passe sa vie à protester (syn.: grognon, morose).

bulbeux

soutenait < soutenir v.tr.
―Aidez-nous à soutenir ce tableau pour l'accrocher au mur (syn.: maintenir).

dorées < doré, e adj.
―Se dit de ce qui a la couleur de l'or ou une teinte rappelant cette
couleur.

déformait < déformer v.tr.
―Visage déformé par une grimace.

genoux < genou n.m.
―S'enfoncer dans la neige jusqu'au genou.

refermant < refermer v.tr. (→ fermer v.tr.)
―Referme la porte quand tu sortiras.

inséré < insérer v.tr.
―Insérer une feuille dans un livre.

signet < signer v.tr.

sorte n.f.
―En quelque sorte, pour ainsi dire.
(―F.F. Larousse 1976)

F.F. Le Petit Prince : Antoine de Saint Exupéry

2012-03-19 06:00:00 | 仏語で遊ぼ
Le Petit Prince : Antoine de Saint Exupéry

vierge adj.
―Terre vierge (= qui n'est pas exploitée ou habitée par l'homme).

vécues < vivre v.intr.
―L'enfant a vécu à peine quelques heures.

représentait < représenter v.tr.
―(sujet nom de personne ou de chose) Représenter une chose, une personne,
les rendre présentes à la vue au moyen du dessin.

avalait < avaler v.tr.
―Avaler une chose (mot concret), la faire descendre dans le gosier, manger
rapidement (peut s'employer sans compl.).

fauve n.m.
―Animal sauvage de grande taile, comme le lion, le tigre (se dit
généralement des félins).

proie n.f.
―Le tigre épitait sa proie.

mâcher v.tr.
―Broyer avec les dents, avant d'avaler, ou triturer dans la bouche.

digestion n.f. (→ digérer v.tr. et intr.)
―Ensemble d'actions mécaniques et de réactions chimiques par lesquelles les
organes digèrent les aliments.

tracer v.tr.
―Tracer un dessin, une figure géométrique, etc., les représenter au moyen
de lignes et de points.

digérait < digérer v.tr. et intr.
―Un estomac qui digère bien.

s'est égaré < s'égarer v.pr.
―(sujet nom d'être animé) Ne plus reconnaître le bon chemin, faire fausse
route.

cours n.m.
―loc.prép. Au cours de, dans le cours de, en cours de (et un compl. sans
art.), pendant toute la durée de.

sérieux, euse adj.
―C'est un homme sérieux, qui ne fait pas de promesses à la légère (syn.:
posé, réfléchi).

amélioré < améliorer v.tr.
―Améliorer quelqu'un, quelque chose, le rendre meilleur.

lucide adj.
―Qui est en pleine possession de ses facultés de compréhension.

expérience n.f.
―Le professeur a fait devant ses élèves une expérience d'électricité
statique.

conservé < conserver v.tr.
―Conserver quelqu'un, quelque chose, les maintenir durablement en sa
possession.

compréhensif, ive adj. (→ comprendre v.tr.)
―Qui comprend volontiers les gens, qui admet facilement le point de vue
des autres.

me mettais < se mettre v.pr.
―Se mettre à côté de quelqu'un.

portée n.f. (→ porter v.tr.)
(―F.F. Larousse 1976)

Le Petit Prince : Antoine de Saint Exupery

2012-03-16 06:00:00 | 読書記録とか
Le Petit Prince

Antoine de Saint Exupéry

サン=テグジュペリの『星の王子さま』、昔、昔のことですが、仏仏辞典のみ
使って最後まで読み通した最初の本。内容をどれだけ理解できたのかは怪しい
ものですけど。
27章(とエピローグ)からなる短編小説、100頁程あります。ここでは、
最初の章を全部転記しています。(###は挿絵部分)

 ###

Lorsque j'avais six ans j'ai vu, une fois, une
magnifique image, dans un livre sur la Forêt
Vierge qui s'appelait "Histoires Vécues." Ça
représentait un serpent boa qui avalait un fauve.
Voilà la copie du dessin.
 On disait dans le livre: "Les serpents boas
avalent leur proie toute entière, sans la mâcher.
Ensuite ils ne peuvent plus bouger et ils dorment
pendant les six mois de leur digestion."
 J'ai alors beaucoup réfléchi sur les aventures
de la jungle et, à mon tour, j'ai réussi, avec un
crayon de couleur, à tracer mon premier dessin.
Mon dessin numéro 1. Il était comme ça:

 ###

 J'ai montré mon chef-d'œuvre aux grandes
personnes et je leur ai demandé si mon dessin
leur faisait peur.
 Elles m'ont répondu: "Pourquoi un chapeau
ferait-il peur?"
 Mon dessin ne représentait pas un chapeau.
Il représentait un serpent boa qui digérait un
éléphant. J'ai alors dessiné l'intérieur du serpent
boa, afin que les grandes personnes puissent
comprendre. Elles ont toujours besoin d'explica-
tions. Mon dessin numéro 2 était comme ça:

 ###

 Les grandes personnes m'ont conseillé de lais-
ser de côté les dessins de serpents boas ouverts
ou fermés, et de m'intéresser plutôt à la géo-
graphie, à l'histoire, au calcul et à la grammaire.
C'est ainsi que j'ai abandonné, à l'âge de six ans,
une magnifique carrière de peintre. J'avais été
découragé par l'insuccès de mon dessin numéro
1 et de mon dessin numéro 2. Les grandes per-
sonnes ne comprennent jamais rien toutes seules,
et c'est fatigant, pour les enfants, de toujours et
toujours leur donner des explications.
 J'ai donc dû choisir un autre métier et j'ai
appris à piloter des avions. J'ai volé un peu par-
tout dans le monde. Et la géographie, c'est exact,
m'a beaucoup servi. Je savais reconnaître, du
premier coup d'œil, la Chine de l'Arizona. C'est
très utile, si l'on s'est égaré pendant la nuit.
 J'ai ainsi eu, au cours de ma vie, des tas de
contacts avec des tas de gens sérieux. J'ai beau-
coup vécu chez les grandes personnes. Je les ai
vues de très près. Ça n'a pas trop amélioré mon
opinion.
 Quand j'en rencontrais une qui me paraissait
un peu lucide, je faisais l'expérience sur elle de
mon dessin numéro 1 que j'ai toujours conservé.
Je voulais savoir si elle était vraiment compré-
hensive. Mais toujours elle me répondait: "C'est
un chapeau." Alors je ne lui parlais ni de ser-
pents boas, ni de forêts vierges, ni d'étoiles. Je
me mettais à sa portée. Je lui parlais de bridge,
de golf, de politique et de cravates. Et la grande
personne était bien contente de connaître un
homme aussi raisonnable.
(―HPL 30)   F.F.

F.F. Le Monde de Sophie : Jostein Gaarder

2012-03-15 06:00:00 | 仏語で遊ぼ
Le Monde de Sophie : Jostein Gaarder

fallu < falloir v.impers.
―Il faut que tu partes (= tu dois partir).
―Il faut toujours qu'elle se trouve des excuses (= elle éprouve toujours le
besoin de).

moment n.m.

donné < donner v.tr.

surgisse < surgir v.intr.
―(sujet nom de chose ou d'être animé) Apparaître brusquement en s'élevant, en
s'élançant, en sortant.

néant n.m.
―Défault d'existence.
―Absence de valeur, d'importance (relig.).

bout n.m.
―Allons faire un bout de promenade ensemble.

robots < robot n.m.
―Appareil automatique pouvant se substituer à l'homme pour exécuter diverses
actions.

cerveau n.m.
―Masse nerveuse contenue dans le crâne, et qui est l'oragane essentiel de
la pensée, de la sensation, du mouvement.

ordinateur n.m.
―Calculateur composé d'unités spécialisées, permettant, sans l'intervention
de l'homme, d'effectuer des ensembles d'opérations arithmétiques et logiques
complexes.

sophistiqué, e adj.
―Qui manque de naturel par excès de recherche.

réduire v.tr.
―Réduire quelque chose à, le ramener à un état, à une forme plus simple.

pavillon n.m.
―Maison particulière de petite ou de moyenne dimension.

quartier n.m.
―Division ou partie d'une ville; les gens qui y habitent.

résidentiel, elle adj. (→ résider v.intr.)
―Quartiers résidentiels, réservés aux maisons d'habitation (par oppos. à
ceux où dominent les magasins, les bureaux, les usines).

allée n.f.
―Chemin bordé d'arbres, de haies ou de plates-bandes, et qui sert de lieu de
promenade ou d'accès dans un parc, un jardin, un bois, etc.

virage n.m. ( →virer v.intr.)
―Endroit où une route tourne brusquement.(―F.F. Matoré 1977)

capitaine n.m.
―Capitaine d'industrie, directeur d'entreprises industrielles ou commerciales
(nuance généralement péjor.).

jonquilles < jonquille n.f.
―Plante cultivée pour ses fleurs jaunes.
―Fleurs jaunes qu'on cueille dans les bois au printemps.(―Bordas 1976)

se pressaient < se presser v.pr.
―Une foule nombreuse se pressait entre les barrières (syn.: se tasser,
↑se bousculer)

fruitiers < fruitier, ère adj.
―Qui produit des fruits: Les arbres fruitiers.

bouleaux < bouleau n.m.
―Arbre des régions froides et tempérées, dont le bois blanc est utilisé en
menuiserie et pour la fabrication du papier.

vert n.m. (→ vert, e adj.)

tendre adj.
―Le sapin, le peuplier sont des bois tendres.

léger, ère adj.
―Porter des vêtements légers.

voile n.m.
―Tissu léger et fin.

pousser v.intr.
―Le blé pousse au printemps.

époque n.f.
―C'est l'époque des nids, des labours (syn.: saison, temps).

végétation n.f. ( → végétal, e, aux adj.)
―Ensemble des végétaux qui poussent dans un lieu.

jaillir v.intr.
―(sujet nom de chose) Sortir soudainement, vivement d'un endroit(littér.)

inanimé, e adj (→ animer v.tr.)
―Rester inanimé sur le sol (syn. inerte).

se mettait < se mettre v.pr.
―Il se met à pleuvoir.

beau ou bel, belle adj.
―Comme il fait beau, nous irons nous baigner.

disparaissaient < disparaître v.intr.
―Le soleil disparaît derrière un nuage (contr.:apparaître).

portail n.m.
―Le portail de l'allée principale qui mène au château.

bourré < bourer v.tr.
―Il bourra sa pipe et se mit à lire son journal.

prospectus n.m.
―Feuille imprimée destinée à vanter un produit, une maison de commerce, à
faire une annonce publicitaire, etc.

temps n.m.
―De temps en temps, de temps à autre, quelquefois.

relevés < relevé n.m. (→ relever v.tr.)
―Le relevé d'un compteur d'eau, de gaz.

pétrolier n.m. (→ pétroe n.m.)
―Navire-citerne pour le transport du pétrole.

traînait < traîner v.intr.

pantoufles < pantoufle n.f.
―Chaussure d'intérieur en tissu ou en cuir, sans talon ni tige.

se rendre v.pr.
―(sujet nom de personne) Aller dans un lieu: Se rendre à son travail, à son
poste.

utile adj.
―Avertissez-le en temps utile (= à un moment où cela peut lui rendre service;
syn.: opportun).

naviguait < naviguer v.intr.
―(sujet nom de navire ou de personne) Voyager sur mer, sur l'eau.

personnage n.m.
―Personne considérée du point de vue de son aspect extérieur et de son rôle
social.

lointain, e adj.
―Les pays lointains (syn.: éloigné; contr.: proche, voisin).

expéditeur, trice n. et adj. (→ expédier v.tr.)
―Le nom de l'expéditeur figure au dos de l'enveloppe.

se hâta < se hâter v.pr. (→ hâte n.f.)
―Se hâter de (et l'infin.), ne pas perdre de temps pour.

guère adv.
―Il n'y a guère plus de deux kilomètres jusqu'au village.

griffonnés < griffonner v.tr. et intr.
―Ecrire très mal et hâtivement; dessiner grossièrement.
(―F.F. Larousse 1976)

LUPIN ≪813≫ : Maurice Leblanc

2012-03-14 06:00:00 | 読書記録とか
MAURICE LEBLANC

≪813≫

 LA DOUBLE VIE D'ARSÈNE LUPIN
 LES TROIS CRIMES D'ARSÈNE LUPIN

モーリス・ルブランの「アルセーヌ・ルパン」シリーズの一つ、『813』長
編小説。小学生の時『813の秘密』という題だったと思うけれど、たまたま
家にあって、面白くて妹に読んできかせた記憶がある。あれは子供用に書き換
えられてたのかなあ。もっと短くてスピーディな展開だったような気がする。
ルパンの変装や、813の秘密の種明かしに度肝を抜かれてしまった。
「8+1+3は12だね。12といえばほら時計盤だね・・・」
なんて推理だったと思うけれど、原作ではそこのところ、どう書かれているか
なあ。そこまでたどり着けるかなあ。
第一部『ルパンの二重生活』の最初の章から書き写しています。ここまではル
パン本人はまだ登場してないと思うけれど、変装の名人だからどうなんだろ。

PREMIÈRE PARTIE

LA DOUBLE VIE
D'ARSÈNE LUPIN


LE MASSAGE
1

M.KESSELBACH s'arrêta net au seuil du salon, prit le
bras de son secrétaire, et murmura d'une voix in-
quiète:
 ≪Chapman, on a encore pénétré ici.
 ―Voyons, voyons, monsieur, protesta le secrétaire,
vous venez vous-même d'ouvrir la porte de l'anti-
chambre, et, pendant que nous déjeunions au restau-
rant, la clef n'a pas quitté votre poche.
 ―Chapman, on a encore pénétré ici≫, répéta
M.Kesselbach.
 Il montra un sac de voyage qui se trouvait sur la
cheminée.
 ≪Tenez, la preuve est faite. Ce sac était fermé. Il
ne l'est plus.≫
 Chapman objecta:
 ≪Etes-vous bien sûr de l'avoir fermé, monsieur?
D'ailleurs, ce sac ne contient que des bibelots sans
valeur, des objets de toilette...
 ―Il ne contient que cela parce que j'en ai retiré
mon portefeuille avant de sortir, par précaution...sans
quoi... Non, je vous le dis, Chapman, on a pénétré
ici pendant que nous déjeunions.≫
 Au mur, il y avait un appareil téléphonique. Il
décrocha le récepteur.
 ≪Allô... C'est pour M. Kesselbach... l'appartement
415... C'est cela... mademoiselle, veuillez demander la
Préfecture de police... Service de la Sûreté... Vous
n'avez pas besoin du numéro, n'est-ce pas? Bien... mer-
ci... J'attends à l'appareil.≫
 Une minute après, il reprenait:
 ≪Allô? allô? Je voudrais dire quelques mots à
M. Lenormand, le chef de la Sûreté. C'est de la part
de M. Kesselbach... Allô? Mais oui, M. le chef de la
Sûreté sait de quoi il s'agit. C'est avec son autorisation
que je téléphone... Ah! il n'est pas là... A qui ai-je
l'honneur de parler? M. Gourel, inspecteur de police...
Mais il me semble, monsieur Gourel, que vous assis-
tiez, hier, à mon entrevue avec M. Lenormand... Eh
bien, monsieur, le même fait s'est reproduit aujour-
d'hui. On a pénétré dans l'appartement que j'occupe.
Et si vous veniez dès maintenant, vous pourriez peut-
être découvrir, d'après les indices... D'ici une heure ou
deux? Parfaitement. Vous n'aurez qu'à vous faire in-
diquer l'appartement 415. Encore une fois, merci!≫
 De passage à Paris, Rudolf Kesselbach, le roi du
diamant, comme on l'appelait ― ou, selon son autre
surnom, le Maître du Cap ―, le multimillionnaire
Rudolf Kesselbach (on estimait sa fortune à plus de
cent millions), occupait depuis une semaine, au qua-
trième étage du Palace Hôtel, l'appartement 415, com-
posé de trois pièces, dont les deux plus grandes à
droite, le salon et la chambre principale, avaient vue
sur l'avenue, et dont l'autre, à gauche, qui servait au
secrétaire Chapman, prenait jour sur la rue de Judée.
 A la suite de cette chambre, cinq pièces étaient
retenues pour Mme Kesselbach, qui devait quitter
Monte-Carlo, où elle se trouvait actuellement, et re-
joindre son mari au premier signal de celui-ci.
(―Poche)