はじめての・・・

ブログ10年目…庭、踊り、ウォーキング、ギター、ゲーム

Matasaburo, le vent (Train de ...) : KENJI MIYAZAWA

2012-03-28 06:00:00 | 読書記録とか
KENJI MIYAZAWA
Train de nuit dans la Voie lacté
Nouvelles
Traduit du japonais par Hélène Morita
(traduction révisée)

MATASABURO, LE VENT

『風の又三郎』は宮沢賢治の代表作といわれていますが、印象薄かった。他の
奇想天外な短編に較べると、なんか自分たちと同じような小学生の日常生活が
だらだらと描かれている感じ。うちは6学年で1学級ということはなかったけ
れど、それどころかマンモス学級だったし、環境もちょっと違うけれどなぜか
自分達のこと書かれている気がして、そんなの珍しくもないよ。でも今読み返
すと、子供たち生き生きしてていいね。一気に読み終えた。

7つのブロックに分かれていて最初のブロックの出だしを書き写し。新学期か
な、一番乗りで教室へ乗り込んだら見知らぬ子(転校生の三郎)が自分の席に
座っているのを見つけて、それだけでもうめそめそ泣き出す一年坊主なんか、
かわゆい。


LE 1ER SEPTEMRE

DZZ-DZDZ Dzdzzdz Dzdzzdz Dzdzz
Souffle le vent et tombent les noix vertes
Et tombent les nèfles acides
Dzz-dzdz Dzdzzdz Dzdzzdz Dzdzz


SUR LA RIVE d'un torrent, il y avait une petite
école.
Elle possédait une salle unique, mais des élèves de
toutes les classes, de la première à la sixième année,
la fréquentaient.
 Le terrain de sport était à peine plus grand qu'un
court de tennis, mais juste derrière, il y avait des châ-
taigniers sur une montagne aux belles plantes, et,
dans un coin du terrain de sport, de l'eau froide
s'écoulait en petits soubresauts d'une cavité de
rocher.
 C'était le matin du premier septembre, le mois
vivifiant. Dans le ciel bleu le vent chantait Dzdzz et
le soleil éclairait le terrain de sport. Vêtus d'un
ample pantalon noir, deux petits de première année
contournèrent les talus, pénétrèrent sur le terrain et
voyant que personne encore n'était arrivé, crièrent
chacun leur tour:
 ≪Eh! C'est moi le premier! C'est moi le pre-
mier!≫
 Ils passèrent tout joyeux sous le portail, mais
quand ils virent l'intérieur de la salle de classe, de
surprise, ils restèrent plantés comme des piquets et
se dévisagèrent en tremblant. Pour finir, l'un des
deux se retrouva en pleurs. La raison en était que,
dans le calme du matin au milieu de la classe, venu
on ne sait d'où, un enfant au visage inconnu, aux
étranges cheveux roux, était assis bien correctement
à la première table. Cette table, il faut le dire, était
précisément celle de l'enfant qui pleurait. Son cama-
rade aussi était déjà au bord des larmes, mais il se
força à écarquiller les yeux et à les diriger de ce côté-
là, quand, juste à ce moment, une voix forte cria, de
l'amont:
 ≪Papillon, châtaigne rouge, papillon, châtaigne
rouge!≫(*) et, comme un grand corbeau, Kasuke
surgit en riant sur le terrain de sport, son sac au bras.
Tout de suite après arrivèrent en bande Sataro,
Kosuke, d'autres encore.
 ≪Pourquoi tu pleures? C'est lui qui t'a fait
mal?≫ demanda Kasuke en saisissant par l'épaule
l'enfant qui ne pleurait pas.
 Alors celui-ci éclata en sanglots bruyants. ≪C'est
drôle!≫ se dirent les enfants; ils regardèrent tout
autour d'eux et finirent par remarquer au milieu de
la classe, assis sagement, un peu compassé, le bizarre
petit rouquin. Peu à peu les élèves, y compris les
fillettes, se rassemblèrent, mais personne n'osa dire
mot.
 Cela ne semble nullement effrayer l'enfant roux
qui regarde fixement le tableau noir, toujours correc-
tement assis.

(*)Le sens de ce refrain, en parler régional (qui
abonde dans cette histoire) est un peu incertain.
(―MOTIFS 21) F.F.