フェリックス・ガタリの Qu’est-ce que l’écosophie ? textes présentés par Stéphane Nadaud, « ligne poche », 2018, 1re édition, Ligne, 2013 （『エコゾフィーとは何か ‐ガタリが遺したもの‐』杉村昌昭訳、青土社、2015）は、昨日引用したマノラさんの「あとがき」でも度々参照され、引用もされている。その参照テキストの一つを前後も合わせて二回に分けて引用する。
そのテキストは、« L’environnement et les hommes, émergence et retour des valeurs ou l’enjeu éthique de l’écologie » と題された講演原稿で、編者の脚注によると日付は特定できないとのこと。いずれにせよ、1980年代後半から1992年8月にガタリが亡くなるまでの間のことであろう。
L’écologie sociale et l’écologie mentale, nécessairement complémentaires des écologies scientifique et politique, ne devraient donc plus être fondées sur un sentiment de fusion éternitaire avec la nature mais sur la reconnaissance et l’assumation de la finitude, aussi bien de la vie individuelle que de la vie collective, de vie des espèces que de la vie des plantes et du Soleil. Le paradigme progressiste évoqué par Guy Aznar a fonctionné comme religion de rechange, comme référence pour fonder un sentiment d’éternité mais qui est en même temps une façon de conjurer une angoisse devant la singularité et devant la finitude. Le paradigme éthique écologique implique de remettre au foyer de la praxis humaine le sens de cette finitude et le sens de cette singularité. Cette finitude et cette singularité qui avaient été en quelque sorte évacuées de la pensée progressiste avec son style infantilisant. (p. 531)
