アヴェ・マリア!
愛する兄弟姉妹の皆様、
2008年8月15日、サン・マロ(フランス)におけるフランス王ルイ13世の宣誓の聖母行列における、フェレー司教様の説教 の抜粋をご紹介します。
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カストゥリヨン・オヨス枢機卿の最後通牒について(A propos de l’ultimatum du cardinal Castrillon Hoyos)
私はこの時間を利用して、今、ローマで聖ピオ十世会との関係において何が起こっているかのニュースをお伝えしたいと思います。
皆さんもおそらくお聞きになったと思いますが、最後通牒のことが話題になりました。私たちは今一体そのどこにいるのでしょうか? まず、この最後通牒というのは奇妙なものです。何故なら、この種の手続きがある場合には何らかの目的があるのが当然であるからです。しかし今回の私たちに関する場合、私たちは一体この目的が何かと自問します。
私はカストゥリヨン・オヨス枢機卿から招集を受けました。ことしの6月の初めです。何故なら、聖ピオ十世会の「友人と恩人の皆様への手紙」の最新号が、私たちが、第二バチカン公会議の中にある毒を飲み込むのを好まないということを明らかにしていたからです。これがローマ当局をして喜ばせなかったことです。
私たちは変わらない、私たちは抵抗する、私たちはこの毒を飲まない、ということを言うことが、彼らを喜ばせなかったのです。従って、私はローマに招集されました。ローマで私に、何か書いてある一枚の紙が渡されました。この会合はエクレジア・デイ委員会の事務所で行われました。私にとってこの事務所に足を運んだのは、最初で唯一の機会でしたが、この会合には、枢機卿カストゥリヨン・オヨスと、委員会の副会長であるモンシニョール・ペルル、秘書のモンシニョール・マリニ、そして枢機卿の個人的秘書がいました。私はネリー神父と共にいました。
私たちにメモが渡され、枢機卿は私にそれを皆の前で読み上げるように命令しました。本当に最後通牒と思われるこの手紙には、次のような内容が書かれていました。
「今までは、私は、あなたたち(聖ピオ十世会のこと)が離教的ではないと断言してきた。しかしこれからは、それを言うことが出来なくなるだろう。今日、私たちがあなたたち(聖ピオ十世会)に強制する明確な条件を受け入れなければならない。」
これを読み上げた後、私は枢機卿に尋ねました。この明確な条件とはいったい何なのですかと尋ねました。何故なら、この条件は書かれていなかったからです。しかし、枢機卿は私に全く何もこたえませんでした。
私はもう一度枢機卿に質問をしました。「私がなにをするこのお求めなのですか?」
この時、ほとんど低いボソボソという声で、枢機卿は答えました。
「もしもあなたが自分の信者たちにこれを言わなければならないと、良心に掛けて、考えているのなら、そうしなさい! しかし、あなたは教皇の人格を尊敬しなければならない。」
これにたいして、私は、問題がありませんと枢機卿に答えました。そしてこうしてこの会合は終わりました。この会合の動機が本当に「友人と恩人の皆様への手紙」であったとどうして私が言うことが出来るでしょうか?私が枢機卿に尋ねたのはこのことです。何故なら、枢機卿がそのことに言及したからです。「枢機卿様、この手紙でどこが良くないのか私に言って下さいませんか?」
すると枢機卿は私の前でこの手紙を読み上げ、枢機卿が言うことが出来た唯一の難点は、私が修道院も、神学校も空になっていると書いた事実でした。枢機卿は私に言いました。「これはウソだ。」これが唯一の非難でした。
(つづく)
A propos de l’ultimatum du cardinal Castrillon Hoyos
Je voudrais profiter de ces instants pour vous donner des nouvelles sur ce qui se passe maintenant à Rome par rapport à la Fraternité. Vous avez probablement entendu que l’on a parlé d’un ultimatum. Où en sommes-nous ? Tout d’abord c’est une chose bizarre que cet ultimatum, parce que lorsqu’il y a ce genre de démarche, il y a un objet. Dans le cas qui nous concerne, on se demande bien quel était l’objet. J’ai été convoqué par le cardinal Castrillon Hoyos, au début du mois de juin, parce que la dernière Lettre aux amis et bienfaiteurs de la Fraternité Saint-Pie X faisait le point en indiquant clairement que nous n’étions pas disposés à avaler le poison que l’on trouve dans le concile. C’est ce qui a déplu aux autorités romaines. Le fait de dire que nous ne changerions pas, que nous résisterions, que nous ne boirions pas ce poison, c’est cela qui leur a déplu. Donc j’ai été convoqué à Rome, et là on m’a remis une feuille écrite. Etaient présents à cette réunion qui se tenait dans les bureaux de la Commission Ecclesia Dei – c’est d’ailleurs la première et la seule fois que je me suis rendu dans ces bureaux -, étaient donc là le cardinal, le vice-président de la commission Mgr Perl, le secrétaire Mgr Marini et le secrétaire personnel du cardinal. J’étais accompagné de M. l’abbé Nély.
On nous remet une note écrite, et le cardinal me demande de la lire devant tout le monde. Dans cette lettre qui ressemble vraiment à un ultimatum, il est dit en substance : « Jusqu’ici j’ai affirmé que vous n’étiez pas schismatiques, mais désormais je ne pourrai plus le dire. Aujourd’hui il faut que vous acceptiez les conditions claires que nous allons vous imposer ». Après avoir lu, j’ai demandé au cardinal quelles étaient ces conditions claires, parce qu’elles n’étaient pas écrites. Et le cardinal ne m’a absolument rien répondu. J’ai reposé la question en lui demandant : « Qu’est-ce que vous attendez de moi ? » ; à ce moment-là, presque à voix basse, il a répondu : « Si vous pensez en conscience que vous devez dire cela à vos fidèles, faites-le ! Mais vous devez respecter la personne du pape ». Ce sur quoi je lui ai répondu que je n’avais pas de problème. Et c’est ainsi que cette réunion s’est terminée. - Comment puis-je affirmer que le motif de cette réunion était vraiment la dernière Lettre aux amis et bienfaiteurs ? C’est ce que je lui ai demandé, puisqu’il y faisait référence : « Pouvez-vous me dire ce qui ne va pas dans cette lettre ? » ; il l’a alors relue devant moi, et le seul reproche qu’il a pu formuler était le fait que j’écrive que les couvents étaient vides, ainsi que les séminaires. Il m’a dit : « Cela n’est pas vrai ». C’était le seul reproche.
愛する兄弟姉妹の皆様、
2008年8月15日、サン・マロ(フランス)におけるフランス王ルイ13世の宣誓の聖母行列における、フェレー司教様の説教 の抜粋をご紹介します。
カストゥリヨン・オヨス枢機卿の最後通牒について(A propos de l’ultimatum du cardinal Castrillon Hoyos)
私はこの時間を利用して、今、ローマで聖ピオ十世会との関係において何が起こっているかのニュースをお伝えしたいと思います。
皆さんもおそらくお聞きになったと思いますが、最後通牒のことが話題になりました。私たちは今一体そのどこにいるのでしょうか? まず、この最後通牒というのは奇妙なものです。何故なら、この種の手続きがある場合には何らかの目的があるのが当然であるからです。しかし今回の私たちに関する場合、私たちは一体この目的が何かと自問します。
私はカストゥリヨン・オヨス枢機卿から招集を受けました。ことしの6月の初めです。何故なら、聖ピオ十世会の「友人と恩人の皆様への手紙」の最新号が、私たちが、第二バチカン公会議の中にある毒を飲み込むのを好まないということを明らかにしていたからです。これがローマ当局をして喜ばせなかったことです。
私たちは変わらない、私たちは抵抗する、私たちはこの毒を飲まない、ということを言うことが、彼らを喜ばせなかったのです。従って、私はローマに招集されました。ローマで私に、何か書いてある一枚の紙が渡されました。この会合はエクレジア・デイ委員会の事務所で行われました。私にとってこの事務所に足を運んだのは、最初で唯一の機会でしたが、この会合には、枢機卿カストゥリヨン・オヨスと、委員会の副会長であるモンシニョール・ペルル、秘書のモンシニョール・マリニ、そして枢機卿の個人的秘書がいました。私はネリー神父と共にいました。
私たちにメモが渡され、枢機卿は私にそれを皆の前で読み上げるように命令しました。本当に最後通牒と思われるこの手紙には、次のような内容が書かれていました。
「今までは、私は、あなたたち(聖ピオ十世会のこと)が離教的ではないと断言してきた。しかしこれからは、それを言うことが出来なくなるだろう。今日、私たちがあなたたち(聖ピオ十世会)に強制する明確な条件を受け入れなければならない。」
これを読み上げた後、私は枢機卿に尋ねました。この明確な条件とはいったい何なのですかと尋ねました。何故なら、この条件は書かれていなかったからです。しかし、枢機卿は私に全く何もこたえませんでした。
私はもう一度枢機卿に質問をしました。「私がなにをするこのお求めなのですか?」
この時、ほとんど低いボソボソという声で、枢機卿は答えました。
「もしもあなたが自分の信者たちにこれを言わなければならないと、良心に掛けて、考えているのなら、そうしなさい! しかし、あなたは教皇の人格を尊敬しなければならない。」
これにたいして、私は、問題がありませんと枢機卿に答えました。そしてこうしてこの会合は終わりました。この会合の動機が本当に「友人と恩人の皆様への手紙」であったとどうして私が言うことが出来るでしょうか?私が枢機卿に尋ねたのはこのことです。何故なら、枢機卿がそのことに言及したからです。「枢機卿様、この手紙でどこが良くないのか私に言って下さいませんか?」
すると枢機卿は私の前でこの手紙を読み上げ、枢機卿が言うことが出来た唯一の難点は、私が修道院も、神学校も空になっていると書いた事実でした。枢機卿は私に言いました。「これはウソだ。」これが唯一の非難でした。
(つづく)
A propos de l’ultimatum du cardinal Castrillon Hoyos
Je voudrais profiter de ces instants pour vous donner des nouvelles sur ce qui se passe maintenant à Rome par rapport à la Fraternité. Vous avez probablement entendu que l’on a parlé d’un ultimatum. Où en sommes-nous ? Tout d’abord c’est une chose bizarre que cet ultimatum, parce que lorsqu’il y a ce genre de démarche, il y a un objet. Dans le cas qui nous concerne, on se demande bien quel était l’objet. J’ai été convoqué par le cardinal Castrillon Hoyos, au début du mois de juin, parce que la dernière Lettre aux amis et bienfaiteurs de la Fraternité Saint-Pie X faisait le point en indiquant clairement que nous n’étions pas disposés à avaler le poison que l’on trouve dans le concile. C’est ce qui a déplu aux autorités romaines. Le fait de dire que nous ne changerions pas, que nous résisterions, que nous ne boirions pas ce poison, c’est cela qui leur a déplu. Donc j’ai été convoqué à Rome, et là on m’a remis une feuille écrite. Etaient présents à cette réunion qui se tenait dans les bureaux de la Commission Ecclesia Dei – c’est d’ailleurs la première et la seule fois que je me suis rendu dans ces bureaux -, étaient donc là le cardinal, le vice-président de la commission Mgr Perl, le secrétaire Mgr Marini et le secrétaire personnel du cardinal. J’étais accompagné de M. l’abbé Nély.
On nous remet une note écrite, et le cardinal me demande de la lire devant tout le monde. Dans cette lettre qui ressemble vraiment à un ultimatum, il est dit en substance : « Jusqu’ici j’ai affirmé que vous n’étiez pas schismatiques, mais désormais je ne pourrai plus le dire. Aujourd’hui il faut que vous acceptiez les conditions claires que nous allons vous imposer ». Après avoir lu, j’ai demandé au cardinal quelles étaient ces conditions claires, parce qu’elles n’étaient pas écrites. Et le cardinal ne m’a absolument rien répondu. J’ai reposé la question en lui demandant : « Qu’est-ce que vous attendez de moi ? » ; à ce moment-là, presque à voix basse, il a répondu : « Si vous pensez en conscience que vous devez dire cela à vos fidèles, faites-le ! Mais vous devez respecter la personne du pape ». Ce sur quoi je lui ai répondu que je n’avais pas de problème. Et c’est ainsi que cette réunion s’est terminée. - Comment puis-je affirmer que le motif de cette réunion était vraiment la dernière Lettre aux amis et bienfaiteurs ? C’est ce que je lui ai demandé, puisqu’il y faisait référence : « Pouvez-vous me dire ce qui ne va pas dans cette lettre ? » ; il l’a alors relue devant moi, et le seul reproche qu’il a pu formuler était le fait que j’écrive que les couvents étaient vides, ainsi que les séminaires. Il m’a dit : « Cela n’est pas vrai ». C’était le seul reproche.