Je suis convaincu que cette femme est une camarade de Chieko Akaishi et Hiroki Komazaki.
10 juin 2025
Hiroko Akizuki — actuellement membre experte du CEDAW (Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes). Son mandat court jusqu’en 2026.
— Le Tourne-disque de la Civilisation
J’ai précédemment présenté au monde — pas seulement au Japon — l’œuvre authentique et remarquable de Mme Ryoko Ikeda, publiée dans le magazine mensuel Hanada.
Mme Ikeda a révélé que c’étaient Chieko Akaishi et Hiroki Komazaki qui avaient mis en place le « Réseau Rouge » au sein du Parti Libéral-Démocrate, et même au sein du gouvernement japonais.
Je suis convaincu que cette femme est une camarade de Chieko Akaishi et Hiroki Komazaki.
La plupart des citoyens japonais ignorent probablement cette loi, mais il s’agit d’une législation scandaleuse qui pourrait bien être anticonstitutionnelle.
13 février 2023
Ce qui suit est extrait d’un excellent article de Mme Ryoko Ikeda, publié dans le numéro de ce mois du magazine Hanada.
Cela dit — pourquoi, et depuis quand, le gouvernement permet-il à de telles personnes de vivre aux crochets des fonds publics ?
Sur cette question même, Mme Ikeda a rédigé l’analyse la plus précise et percutante à ce jour.
Son véritable article académique, intitulé Yumeno Nito et le Réseau Rouge, figure aux pages 80 à 89 du numéro de mars actuel de Hanada.
C’est une lecture indispensable pour tout citoyen japonais sachant lire.
On peut dire sans exagérer que si les gens ne lisent pas cette analyse authentique, le Japon est condamné.
(Préface omise, pp. 80–82. Tous les accents dans le texte, sauf les titres, sont de moi.)
Qu’est-ce que le « scandale Colabo » ?
Le « scandale Colabo », qui a provoqué une agitation sur les réseaux sociaux depuis la fin de l’année dernière, a finalement été couvert le 4 janvier par tous les grands journaux — sauf le Nikkei Shimbun.
« Afin de soutenir les jeunes femmes victimes de violences sexuelles, de maltraitance et d’autres préjudices, le gouvernement métropolitain de Tokyo a confié à l’association générale incorporée ‘Colabo’ (dirigée par Yumeno Nito) une mission, mais une demande d’audit citoyen a soulevé des irrégularités dans ses rapports financiers.
Le 4 janvier, le comité d’audit métropolitain de Tokyo a reconnu que certaines parties de la comptabilité étaient inappropriées et a ordonné au gouvernement métropolitain de réexaminer les dépenses réelles.
Le comité a également recommandé des mesures appropriées, telles qu’une demande de restitution des commissions versées en trop. » (Sankei Shimbun)
Il s’agit de la première réclamation d’audit citoyen reconnue à Tokyo depuis 2016, lorsque le gouverneur Yoichi Masuzoe avait été accusé d’avoir utilisé une voiture officielle à des fins privées.
Et pourtant, la plupart des journaux, peut-être par peur d’attaques de la gauche, n’ont rapporté que l’aspect superficiel de « certaines irrégularités ».
Mais quelle est la véritable nature du « scandale Colabo » ?
Premièrement, il semble que Mme Nito, tout en occupant une fonction publique de conseil, ait dirigé des fonds vers sa propre organisation.
Deuxièmement, elle est étroitement liée aux partis d’opposition, en particulier au Parti Communiste, malgré sa position officielle.
Et surtout, le « scandale Colabo » n’est que la partie émergée de l’iceberg.
Il existe une loi qu’il faut comprendre pour saisir toute l’ampleur de l’affaire.
Il s’agit de la « Loi sur le soutien aux femmes en difficulté » (ci-après « Loi de soutien aux femmes »), promulguée le 19 mai 2022.
La majorité de la population ignore l’existence de cette loi, mais c’est une législation scandaleuse qui soulève de graves inquiétudes constitutionnelles.
Et la personne profondément impliquée dans sa rédaction n’est autre que Yumeno Nito.
Une loi faite pour imposer des obligations
Examinons d’abord l’article 13 de la Loi de soutien aux femmes :
« Les gouvernements préfectoraux, en coopération avec les organisations privées menant des activités de soutien aux femmes en difficulté, doivent mener des actions de proximité, des patrouilles, la mise à disposition d’espaces sûrs, l’utilisation d’internet, l’accompagnement vers les institutions compétentes, et d’autres activités définies par les ordonnances du ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales. »
Pendant ce temps, le site web de Colabo décrit ses activités comme étant « le soutien aux adolescentes au collège et au lycée », en listant spécifiquement : « consultations, repas, hébergement d’urgence, gestion de maisons partagées, initiatives menées par les jeunes, conférences et campagnes de sensibilisation ».
Autrement dit, les activités de Colabo correspondent presque parfaitement à celles décrites à l’article 13.
S’agit-il simplement d’une coïncidence ?
Mme Nito participe depuis sa création en 2018 au « Groupe d’étude sur le soutien aux femmes en difficulté » du ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales.
Cela signifie qu’elle a occupé un poste consultatif public lui permettant d’influencer une législation contraignant les gouvernements locaux à soutenir des activités qu’elle menait déjà.
Selon le rapport annuel 2021 de Colabo, environ 78 % de ses 44 millions de yens de revenus provenaient de deux subventions du gouvernement métropolitain de Tokyo : 26 millions de yens du « Programme de soutien aux jeunes victimes féminines » et 8,7 millions de yens de la « Subvention de soutien aux victimes de violence domestique ».
C’est ce « Programme de soutien aux jeunes victimes féminines » qui a fait l’objet du récent audit financier.
Après l’adoption de la Loi de soutien aux femmes, Mme Nito a continué à influencer la politique nationale à travers son rôle au sein du Conseil d’experts sur les politiques de base prévu par cette même loi.
Elle y a notamment déclaré :
« En ce qui concerne le rôle de l’État, je souhaite qu’un budget soit attribué pour que la loi soit effectivement mise en œuvre.
Je voudrais que la politique nationale de base établisse un système uniforme à l’échelle du pays.
Et comme certaines municipalités pourraient ne pas coopérer si l’obligation est uniquement incitative, je pense qu’il faut une loi ou un plan ayant un caractère obligatoire. »
Pour tout observateur, cela ressemble fort à la dirigeante d’une organisation recevant d’importantes subventions publiques qui réclame que les municipalités soient légalement contraintes de financer ses propres programmes.
Elle semble user de sa position publique pour développer ses activités personnelles.
Même si Mme Nito n’avait pas de telles intentions, toute personne exerçant une fonction publique doit garder en mémoire ce proverbe :
« Ne réajuste pas ta couronne sous le prunier. »
(À suivre.)