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2018年01月23日 12時51分54秒 | 語学
22日付けのLe Parisienの中の記事です

Harcèlement sexuel : Maïwenn, en larmes, réagit à la tribune signée par Catherine Deneuve

Par A-C.D., 22 janvier 2018 | 17h00

Invitée de «Stupéfiant» ce lundi soir, l’actrice y lit sa propre tribune sur le harcèlement. Elle ne prend position ni pour Catherine Deneuve, ni pour ses détracteurs.

Elle s’était déclarée « anti-mouvement féministe » en août dernier. Cette fois-ci, Maïwenn Le Besco a tenu à livrer son point de vue sur la libération de la parole des femmes depuis le début de l’affaire Weinstein, dans un témoignage diffusé en intégralité ce lundi soir lors de l’émission « Stupéfiant ! » (France 2) présentée par Léa Salamé.

Un numéro consacré aux suites de l’affaire Weinstein cherchant à savoir si une « nouvelle censure » est en train de voir le jour. Parmi les invités, la secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa, l’humoriste Fabrice Eboué et la réalisatrice et actrice Maïwenn.

Dans un extrait diffusé ce lundi matin, Léa Salamé explique à Maïwenn qu’elle souhaitait absolument que celle-ci prenne la parole : « Vous m’avez dit non, puis vous m’avez dit : « laissez-moi réfléchir », puis vous avez réfléchi, puis vous m’avez dit « non » et puis vous m’avez appelée ce matin en me disant : « en fait, j’ai un texte à lire » » rappelle la journaliste avant que Maïwenn ne se mette à la lecture de sa tribune.

Vidéo. La tribune de Maïwenn sur la libération de la parole des femmes

« Par pitié, arrêtons de nous juger les unes les autres »

« Ecrire un film, écrire une lettre, écrire un SMS, employer des mots et des phrases qui ne veulent pas dire la même chose pour vous que pour moi. Je réclame le droit de panser mes plaies comme je le veux. Je réclame le droit de coucher avec qui je veux pour le temps d’une nuit sans être une femme facile quand les hommes sont des séducteurs, je réclame le droit d’avoir du pouvoir dans mon travail sans faire peur aux hommes. Je réclame le droit d’être draguée avec maladresse, insistance et d’appeler cela « importuner » si je le veux » commence la réalisatrice et actrice.

« Je réclame le droit de ne pas être jugée si j’emploie des mots qui n’ont pas la même résonance que pour vous. Je réclame qu’on ne juge pas une femme si elle a eu besoin d’écrire un livre sur son histoire de harcèlement sexuel. Je réclame le droit qu’on ne juge pas une femme qui pense qu’on doit se débrouiller seule après un viol » poursuit-elle en faisant référence au clash entre Christine Angot et Sandrine Rousseau sur le plateau d’« On n’est pas couché ».

« Nous ne sommes pas tous égaux dans la douleur et dans la résilience et nous n’avons pas la même capacité mentale ou physique de nous remettre de nos traumatismes. Ne jugeons pas une femme qui aime la violence pendant qu’elle fait l’amour, ne jugeons pas une femme qui ne se remet pas d’une main aux fesses. Ne jugeons pas des femmes intellectuelles qui prennent la parole et bousculent nos mœurs. Par pitié, arrêtons de nous juger les unes les autres » lâche la réalisatrice de « Polisse » avant de fondre en larme, très émue, demandant à Léa Salamé si elle peut couper temporairement l’enregistrement.

« Quelque chose d’historique est en train de se jouer, en ce moment, alors soyons unies. Chacun doit pouvoir souffrir de ce qu’il veut, comme il veut et quand il veut. On va y arriver » conclut-elle lors d’une deuxième prise.

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