西尾治子 のブログ Blog Haruko Nishio:ジョルジュ・サンド George Sand

日本G・サンド研究会・仏文学/女性文学/ジェンダー研究
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Sur les traces de George Sand à Paris

2018年01月07日 | 手帳・覚え書き
Sur les traces de George Sand à Paris

BALADE - À l'occasion des 141 ans de la mort de la romancière, partez à la découverte de sa jeunesse parisienne le long des Grands Boulevards.

Romancière, auteur dramatique, critique littéraire et journaliste, George Sand, pseudonyme d'Amantine Aurore Lucile Dupin, fait partie des auteurs français les plus prolifiques, avec plus de soixante-dix romans publiés.
Femme de lettres, extrêmement cultivée, mais aussi véritable précurseur de son temps, elle milite pour la défense des femmes et de leurs droits, et lutte contre la société conservatrice de l'époque. Sa vie amoureuse fait scandale, ainsi que son pseudonyme masculin, adopté en 1829. George Sand fut l'une des premières femmes à s'habiller en homme pour circuler librement dans les rues la nuit. Elle est fortement attirée par Paris, synonyme pour elle de liberté et d'émancipation.
À partir de 1848, elle s'engage en politique et participe au lancement de trois journaux: La Cause du peuple, Le Bulletin de la République et L'Éclaireur.
George Sand consacre ses premiers romans à la révolte des femmes, bousculant les conventions et divisant la critique littéraire comme l'opinion. Ses sujets évoluent ensuite vers les questions sociales en France, où elle prône une société sans classes et sans conflits. Une partie importante de son œuvre est consacrée au milieu paysan, avec plusieurs romans champêtres. Auteur polyvalent, George Sand écrit aussi une autobiographie, des romans historiques et une œuvre théâtrale, restée inachevée.
Nous vous proposons une balade pour découvrir l'enfance parisienne de George Sand, alors qu'elle était encore Aurore Dupin. Une jeune fille qui a fait preuve très vite de créativité et de talent, très inspirée par les moments passés aux côtés de sa mère et leurs longues balades dans un Paris d'antan que l'on découvre au fil de ses écrits.
Partez à la découverte du Paris de George Sand en vous promenant au coeur des IXe et XVIe arrondissements.
13, rue de la Grange-Batelière: les premiers souvenirs d'enfance

La rue de la Grange Batelière (IXe).
C'est dans ce logement qu'Aurore Dupin se souvient avoir découvert sa vocation pour la littérature. Elle en garde des souvenirs précis. Dans Histoire de ma vie, elle décrit les longs contes qu'elle racontait à sa mère, tandis que cette dernière lui reprochait une narration trop riche en digressions.
13, rue de la Grande-Batelière (IXe).
Le Théâtre des Variétés, spectateur des sorties d'Aurore

Théâtre des Variétés (IIe).
Pendant son enfance, Aurore Dupin sort très peu. Ses compagnes de jeux sont sa demi-soeur Caroline et les filles du vitrier qui travaille dans la boutique en bas de l'immeuble où elle réside. Malgré cela, la mère aime divertir sa fille en l'emmenant souvent au Théâtre des Variétés, boulevard Montmartre, non loin du domicile familial.
Théâtre des Variétés. 7, boulevard Montmartre (IIe).
Les bains Chinois du boulevard des Italiens

Les bains Chinois construits à Paris par Lenoir, fin XVIIIe siècle.
Située au 27, boulevard des Italiens, cette ample construction a de faux airs de pagode et abrite un restaurant, un café, un salon de beauté et un hammam. L'établissement disparaît en 1853, deux ans plus tard. Dans Histoire de ma vie , où elle décrit le Paris de son enfance, Aurore évoque brièvement les bains Chinois.
• Les mots de George Sand:«Les boulevards étaient un lieu enchanté ; les bains Chinois, avec leur affreuse rocaille et leurs stupides magots, étaient un palais de contes de fées.» Histoire de ma vie (1855).
27, boulevard des Italiens (IXe).
Rue de la ferme-des-Mathurins, un coin de paradis

Rue Vignon (VIIIe et IXe).
En 1810, la rue de la ferme-des-Mathurins, aujourd'hui rue Vignon, est un petit coin de verdure et de campagne en plein cœur de Paris. De quoi ravir Aurore, son amie d'enfance Pauline de Pontcarré, et ses cousins avec qui elle s'amuse et profite de l'insouciance de ce tendre âge.
• Les mots de George Sand:«C'était une sorte de vie de campagne, transportée à Paris, et j'avais grand besoin de cela.» Histoire de ma vie (1855).
Rue Vignon (IXe).
Le quartier de Chaillot, cadre champêtre

Panorama des quartiers de Passy et Chaillot depuis Grenelle (XVIIe et XVIIIe siècles) par Grevenbroeck, Charles Laurent (fl.c.1670-1730).
Depuis son plus jeune âge, Aurore préfère le calme de la campagne au chaos des Grands Boulevards. Elle retrouve ce coté champêtre dans le quartier de Chaillot, où réside sa grand-mère maternelle, Lucie Maréchal. La fillette lui rend fréquemment visite en compagnie de sa mère, rue de Longchamp.
Quartier de Chaillot et rue de Longchamp (XVIe).
La pompe à feu de l'avenue de New York

Vue de l'ancienne pompe a feu de Chaillot, gravure tirée du livre «Paris à travers les siècles» tome IV, 1878.
Faute de moyens, Aurore et sa mère rendent visite à pied à la grand-mère du coté de Chaillot. Une véritable traversée de la capitale. Le long de ce trajet, une construction hante la petite: la pompe à feu du Gros-Caillou, située sur le quai de Billy (aujourd'hui avenue de New York), qui alimentait en eau treize fontaines de la rive gauche.
65 et 67, quai d'Orsay (VIIe).

Pour en savoir plus... sur le sujet et découvrir la vie de George Sand adulte à Paris, consultez Le Paris de George Sand , aux Éditions Alexandrines.

http://www.lefigaro.fr/sortir-paris/2017/06/09/30004-20170609ARTFIG00207-sur-les-traces-de-george-sand-a-paris.php
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